Les Randonneurs Nus de Provence

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  • Raquett'Nue au sud de la montagne de l'Audibergue

    Comme convenu vers 9:30 h nous retrouvons Jean-Paul à Coursegoules et nous continuons en voiture jusqu'au point de départ de notre raquett'nue.  Nous ne sommes malheureusement que trois pour cette rando malgré un temps magnifique. Après quelques lacets, très rapidement les muscles s'échauffent, Jean-Paul et Daniel se mettent nus, je ne me mets à l'aise qu'un peu plus tard car je suis assez frileuse.  La neige, un peu rare au début, se fait plus épaisse et le soleil sur la peau est très agréable.  Jean-Paul met ses raquettes, mais Daniel et moi préférons marcher dans ses traces. Nous progressons tranquillement au pied de la face Sud de l'Audibergue.  Notre petit chien Titou trottine toujours sur les talons du premier de rando.  Sur la neige nous apercevons de temps en temps les traces fraîches d'un bouquetin. Vers midi, une fois arrivés sur le plateau, nous nous arrêtons pour déjeuner et admirer le paysage.  A travers quelques nuages nous apercevons les îles d'Hyères.  Le spectacle est magnifique et le soleil est au rendez-vous pour encore quelque temps.  Nous revenons sur nos pas et traversons à nouveau quelques passages d'éboulis et des bosquets de pins. À petit, le temps se rafraîchit, la descente se fait plus rapide, nous nous  rhabillons progressivement et vers 15 heures, nous voici arrivés à notre point de départ. Un grand merci à Jean-Paul, quel bonheur d'avoir pu profiter d'un temps splendide et d'un paysage magnifique. 

    A bientôt pour une prochaine raquett'nue!

    Barbara, Daniel et Titou

     

  • Raquett'nue vers l'Audibergue

    Quelle belle journée pour ce premier dimanche de décembre où j'effectuais une randonue,non plus seul, mais en tant que nouvel adhérent et accompagné du président de l'association Jean-Paul Guido.

    Le début de cette journée fût un peu laborieux car il y avait le rallye du soleil, ce qui a eu pour conséquence de bloquer un certain nombre de route, dont la D3 qui traverse Gourdon, je fût alors contraint de faire demi-tour et de redescendre direction Pont-du-Loup : il y avait bien un panneau indiqué à Chateauneuf, mais il devait être temporairement caché lors de mon passage, la consultation du site internet de Gourdon, m'aurait évité ce trajet inutile. Après être arrivé avec 20/25 minutes de retard, je rejoins enfin Jean-Paul au petit parking de la Faïsse situé à l'entrée du village de Gréolières. Jean-Paul s'est chargé du choix de l'itinéraire sa connaissance du coin étant plus étendue que la mienne.

    Après avoir cherché brièvement un lieu de randonue, nous nous sommes arrêtés près d'Andon au Pont du Loup situé au croisement de la D2 et dela D5. Au bout de quelques minutes de marche, nous voiçi en tenue d'Adam. Malgré la présence du GPS, nous avons assez vite perdu le bon sentier (neige oblige) et sommes alors retrouvés à faire notre propre tracé, avec un certain succès je dois dire. Ce fût peu physique et court mais assez continu dans l'ensemble, avec au final une vue superbe sur tous les sommets avoisinants, un magnifique panoramique sur 360°.
    La présence de rafales de vent, parfois froides, oblige à ne pas faire du surplace, la chair de poule faisant rapidement son apparition. Nous sommes alors redescendu à la recherche d'un coin abrité pour la pause casse-croûte. Le retour s'est simplement effectué sur nos traces faites à l'allée, d'ailleurs sur la fin nous avons pu rejoindre le sentier original. Et comme toutes les bonnes choses ont une fin :
    les habits ont repris une place forcée sur nos épidermes et la D79 nous ramena à Gréolières. Malgré l'oublie de mes raquettes et de mes guêtres, la progression s'est faite sans encombre sur une neige d'une vingtaine de centimètres en moyenne et assez poudreuse dans l'ensemble.
    Habitué à pratiquer la randonue seul, j'ai fort apprécié de partager cette journée. J'aurai bien du mal maintenant à repratiquer seul, même si cela se fera, simplement, j'essayerai alors d'être accompagné le plus souvent possible.
    Philippe.
     

  • Raquett'nue au plan du Peyron

    J’étais parti pour faire une raquett’nue au départ du chalet de ski de fond à Gréolières les neiges et suivre le GR4 dans son tracé d’hiver. En montant à la station par la clue de Gréolières j’aperçois la balise 205 du PR. Ca fait longtemps que je veux faire une reconnaissance par ici, il n’y a personne j’en profite. Au départ le sentier n’est pas très en neigé, je porte donc les raquettes sur le sac. Mais dès que j’arrive sur le plateau c’est un régal, il y a du soleil et la température est idéale pour ce mettre nu.  Je suis la piste que je distingue à peine vers l’est cette partie-là est à l’ombre mais je n’ai pas froid. Je sais que la piste s’arrête à l’intersection de deux vallons, je veux voir s’il est possible de continuer pour rejoindre la station de ski. Après la piste je me retrouve sur un sentier mais avec la neige il devient de plus en plus difficile d’avancer même en jouant du sécateur. J’abandonne sur ce versant et je reviens sur mes pas pour essayer le versant sud, c’est pire il y a des buis partout et j’ai vite fait de ne plus pouvoir avancer. Je reviens donc vers l’Aven du Dégoutaï. Je pensais être seul dans ce lieu perdu et bien non il y a des traces de ski de fond. Je m’arrête vers midi pas très loin de l’Aven pour manger un morceau. Le soleil se cache dérrière les nuages et je suis obligé de me couvrir un peu. Un couple de randonneurs passe sur le sentier et me font signe de la main pour me dire bonjour. Mais comme ils ne sont pas sûrs du sentier qu’ils ont emprunté, l’homme vient se renseigner auprès de moi. Je ne suis pas très habillé et je leur explique que je suis le président des Randonneurs Nus de Provence. Ils repartent donc vers le plan du Peyron pour continuer leur balade. Après avoir fini de manger le temps s'est couvert encore plus et je ne peux plus rester nu. Je décide d’aller voir vers la combe de Méro s’il y a une possibilité pour passer. Je retrouve le couple en train de manger tout près du terrain d’aéromodélisme. Je discute un long moment et je repars vers la combe. Le ciel entre temps s’est dégagé et je me remets nu. Au bout de la combe pas moyen de trouver un passage je tourne dans tous les sens jusqu’au moment où je retrouve le couple. Je suis resté nu et nous faisons la route ensemble pour retourner à nos voitures. Nous allons finir la randonnée devant une bière Corse la Pietra au bar le Relais à Gréolières. Je suis ravi d’avoir pu partager avec Michel et Martine ce moment de randonnée entre textiles et naturiste.

    Pour Michel et Martine que j'ai rencontrés aujourd'hui, samedi 1er décembre, lors d'une raquett'nue de reconnaissance vers l’Aven de Degoutaï sur le plan du Peyron. 

     

    JP Guido                      



     

  • Journée au termes de Thorenc

    Ce dimanche nous sommes 22 naturistes, amis, parents et textiles à faire la fête de la convivialité dans une petite randonue-libre et un repas.

    La journée commence par une petite randonue qui nous permet de gravir les 128m du sommet de l'Auspelière, nous sommes 10 hommes, 9 femmes et 3 enfants à l'assaut de cette "montagne". Yoyo ne marchera pas très longtemps et c’est sa maman qui le portera sur son dos presque jusqu’au sommet. Maëlys dont c’est sa première sortie avec nous se fera porter sur le dos de sa maman jusqu’à la fin de la forêt, mais ira au sommet avec Aymeline et Yoyo à pied. La montée est très ombragée et débouche sur un dôme herbeux avec en son point le plus haut un cairn. Nous avons une vue magnifique à 360deg sur toute la région, Thorenc, la crête du col de Bleine, Le Cheiron, l’Audibergue etc…

    Patrick, grand amateur de spéléologie nous indique qu’il y a un aven à 150m de là, nous sommes trois pour le chercher. Après être passé par une végétation très danse de buis et de pins, le GPS nous indique que nous ne sommes pas très loin. Dans notre recherche je passe juste à côté d’une biche qui part d’un bond et me fait sursauter.

    Nous allons mettre une bonne demi-heure pour trouver cet aven grâce au topo qui nous indique qu’il se trouve au bord d’une doline herbeuse. Quelques photos et c’est le retour au sommet où il n’y a plus personne, la faim les a fait redescendre à moins que ce ne sois l’apéro.

    Marc nous fait un petit discours et nous présente les projets qu’il a pour le domaine.

    Le soleil est toujours de la partie quand nous passons à table. Salade en entrée, poulet au Curry, fromage, dessert, café et limoncello pour finir.

    L’après-midi nous repartons pour une nouvelle randonue le long du ruisseau. C’est à cet endroit que nous avons dégagé un sentier pour accéder à une piste qui mène à une petite maison. J’avais bien vu le jour où nous avons travaillés des cabanes, je pensais que c’était des enfants qui les avaient construites, eh bien pas du tout ce sont des chasseurs et nous tombons sur l’un d’eux. Il n’a pas l’air très surpris de nous voir nus, mais il pensait qu’à cet endroit il aurait été tranquille pour chasser. Je lui présente notre association et il me demande où nous allons repasser pour se poster à un endroit plus tranquille pour nous et pour lui.

    Arrivée à la piste nous croisons un 4*4 de chasseurs qui semblent amusés par notre tenue. C’est là que nous faisons demi-tour pour rejoindre le domaine où nous attend un café bien chaud.

    Nous avons passé une journée très agréable avec un accueil très sympathique de l’équipe du domaine.

    JP Guido.               

     

  • Baignade nue à Chaudanne

    Pour une fois nous avons fait une sortie un dimanche au barrage de Chaudanne. Baignade nue le matin et petite randonue l'après midi. Mais les sentiers sont très très peu utilisés.

     

    Une journée magnifique l'eau était à 21 deg un régal.

     
    JP Guido

  • Randonnée Joëlette à St Martin Vésubie

    Ce samedi nous avions rendez-vous à St Martin Vésubie à l'occasion de l'inauguration de la 1ere station de trail des Alpes-Maritimes. La fédération de randonnée était présente pour l'organisation d'une rando pour handicapés et une rando famille. Nous sommes donc trois accompagnateurs brevetés, Maryvonne, Jean-Paul, Jean-Pierre et sa femme Marie qui nous a soutenus moralement.

    La randonnée pour handicapé se fait à l’aide de Joëlette, une invention géniale qui permet d’emmener des handicapés sur les sentiers de randonnées. C’est un siège monté sur une roue centrale avec un pousseur et un tireur. Dans les passages difficiles deux personnes peuvent maintenir l’équilibre de l’ensemble en se plaçant de chaque côté. Dans les pentes très raides une autre personne peut prendre place devant pour soulager les tireur-pousseur.

    Il y a donc deux équipages, le premier avec Ellyn elle est au lycée et aime écouter tout ce que l'on connaît sur la nature et le second équipage sera passée à des ténors de la montagne pour emmener Gilbert Grosso un virtuose de la pédagogie qui a eu un accident vasculaire cérébral, ancien gendarme, ancien guide, ancien formateur.Maryvonne en plein effort dans la partie la plus raide du parcours.

    Un petit moment de repos après le raidillon.

    Un vue magnifique sur le village de St Martin Vésubie depuis le sentier.

     

    Une partie de l'équipe de la fédération de randonnée.

    Françoise notre formatrice en chef.

    Nous avons passé une journée pleine d'émotions. Nous sommes tous impatient de renouveler cette journée de convivialité  et de partage.

    JP Guido  

  • Rando-chocolats au plateau de St Barnabé

    Nous avons participés à la rando-chocolats organisée par la FFRP au plateau de St Barnabé. 

    Comme le plateau de St Barnabé est sur la commune de Coursegoules, c’est à pieds que nous nous sommes rendu à l’entrée du village. Il nous a fallu 1h30 de marche pour nous y rendre. J’avais pour mission de transporter un enfant handicapé avec une Joëlette pour qu’il puisse participer avec les autres enfants à cette rando. Mais le temps froid et très couvert nous a pas permis de faire le parcours prévu. C’est donc Nathalie et son ami qui ont conduit de mains de maitre la Joëlette, aidé par moi et deux autres personnes dans les endroits difficiles et un peu raides.

    Audrey à fait découvrir les fleurs du plateau, pas très nombreuses en cette saison, aux enfants.

    Une journée merveilleuse avec le sourire des enfants pour soleil.

    JP Guido

     

  • Raquett'nue au Teillon

    Le soleil, en ce samedi 25 février 2012, nous invite à une raquett'nue sur la commune de Soleilhas.

    Nous sommes quatre à profiter du beau temps et de la neige tombée il y a quelques semaines et que nous espérons encore accueillante pour nos raquettes …  mais celle-ci s'avère avoir fondu et ne nous facilite pas la progression.            

    L'assaut du Teillon est relativement difficile, semé d'embuches : bruyères et rochers sont dissimulés sous une neige trop fine pour gommer les aspérités et les pièges sont nombreux. Quelques chutes sans gravité dans la neige froide rappellent que le soleil pourtant ardent ne brille encore qu'en hiver...

    Le cheminement à travers les arbres et arbustes est épuisant, la pente est raide, la piste invisible, mais quel merveilleux paysage, quel calme, quelle sérénité ! Cela vaut bien les efforts consentis.
    Pause déjeuné devant une accueillante bergerie et ses chaises, qui nous permettent un repas confortable devant un panorama magnifique. Le soleil est toujours là, et la chaleur nous étonne : on n’aurait pas plus chaud au printemps ou certains jours d'été !     


    Nous décidons de redescendre par une boucle sur le versant nord, toujours en surplomb de Soleilhas. La neige est de meilleure qualité, mais il nous faut encore nous frayer le passage entre la végétation, jusqu'à retrouver la piste confortable et terminer notre randonnée nue sur le plateau pour ne nous rhabiller qu’aux voitures.

    Cette superbe journée se termine autour d'un pot à l'auberge du village où Les Randonneurs Nus de Provence ont séjourné l'année dernière.

    Merci à Jean-Paul pour cette belle rando.

    Christophe

  • Visite de la ferme du Collet

    Nous sommes huit pour cette petite randonue. Pour une fois nous avons la parité hommes-femmes. La Penne, un petit village perdu des Alpes-Maritimes où Bertrand Ollivier s'est installé avec d'autres familles pour créer un lieu en recherche et apprentissage pour la décroissance, de dialogue dans la non-violence, pour encourager la solidarité, la créativité, la responsabilisation face à notre santé. J'aurais voulu faire cette visite en tenue de naturiste. Les familles étaient d'accords, mais comme la ferme est très proche du village, ils m'ont demandé d'avoir l'autorisation de la maire du village qui me l'a refusé, mais pas à titre personnel, elle comprend notre démarche, mais en tant que maire ... Bertrand nous fait visiter la serre qui abrite les bacs d'eau douce où il fait pousser une algue minuscule, la Spiruline. Pour éviter que l'algue ne se dessèche, il y a une roue à aube entraînée par un moteur d'essuie glace et alimenté par un panneau solaire, pas besoin de système compliqué pour mettre en route le moteur lorsque le soleil est au plus fort. Au passage nous découvrons le pédalinge, une machine à laver qui ne consomme absolument aucune énergie fossile, sauf celle de celui qui doit pédaler pour faire tourner le tambour.

     Diégo Arias cultive son blé, moût sa farine et fabrique son pain. Une fois par semaine sa femme Françoise descend dans la vallée pour écouler la production. Nous avons eu beaucoup de chance nous l'avons croisé et nous avons pu lui acheter quelques pains.

                   

    Nous poursuivons notre visite par l'élevage de chèvre qui permet de fabriquer d'excellents fromages, qu'il faut aller goûter impérativement.

     

     

  • Séjour d'une semaine à Soleilhas

    Lundi 7 mars : J’ai rendez-vous avec Dominique, Jean-Paul R, Bruno, Olivier et El... la journaliste d’M6 à l’hôtel « Lou Jas » à Soleilhas. Le temps de prendre les clefs et de s’installer dans l’appartement, nous voici au départ de la randonnée en raquette pour le col des Portes. Nous sommes les seuls. Avant de partir, El... m’équipe d’un micro HF pour enregistrer le son au plus près et éviter les bruits parasite dû à la marche sur la neige. La piste est visible du village, nous allons attendre d’être derrière la butte pour nous mettre en tenue de peau. La neige porte bien, nous n’avons pas besoin de raquettes. El... court dans tous les sens pour nous filmer et trouver le meilleur angle de prise de vues. La piste se transforme en sentier dès que nous quittons la plaine. La neige porte toujours bien seulement ou elle a été tassée par le passage des randonneurs. El... se retrouve avec de la neige jusqu’aux genoux, à chaque fois qu’elle a voulu nous filmer en dehors du sentier. Bruno a souvent fait le saint-Bernard pour la sortir de sa fâcheuse position. Nous allons marcher sur ce sentier jusqu'a l'heure du repas. 13h, on cherche un endroit au soleil et au sec, Jean-Paul trouve une branche morte qui fera office de banc. Au début du repas le soleil est vraiment très chaud, mais vers la fin de gros nuages commencent à jouer à cache-cache avec le soleil, nous sommes obligé de nous rhabillé le fond de l'air est froid. J'aurai voulu aller jusqu'au Col des Portes mais le temps devient menacent, nous faisons donc demi tour. Dans la descente le soleil réapparait timidement puis de plus en plus, ce qui va nous permettre de nous remettre nus. Arrivée aux voitures, je téléphone à Bernard pour savoir où ils sont. Bernard et Gilles viennent de Paris, Michel est allé les chercher à la gare de Cannes, ils ne sont plus très loin de Soleilhas. Nous nous retrouvons tous dans un petit appartement chauffé par une cheminé. Nous sommes huit dans un appartement naturiste. Pour le repas du soir, nous allons à l'hôtel à seulement 5 minutes à pied. Je retrouve là un collègue de travail avec sa femme qui font aussi des randonnées en raquettes mais habillés.

    Mardi 8 mars : Nous avons prévu de faire le sommet du Picogu (1841m) en passant par la station de ski de Vauplane. Je voulais voir le maire pour avoir son autorisation. Le responsable de l'hôtel lui téléphone et nous organise un rendez-vous à la station vers 9h30. Nous sommes au rendez-vous depuis 1/2 heure et monsieur le maire n'arrive toujours pas, nous sommes sur le point de partir vers un autre versant, quand la personne à laquelle nous avions demandé si le maire était là, nous avertit qu'il arrive dans 5 minutes. Je lui explique notre façons de marcher dans la nature et ne s'oppose pas à notre tenue, il nous demande juste pour la clientèle de ne pas se mettre nus trop près des pistes. Nous voilà parti, il y a un petit vent désagréable et je me demande si sur la crête ça ne va pas être pire. Chacun se met en tenue de peau à son rythme, ce matin je suis le dernier. A l’approche de la crête le vent diminue d’intensité.  Sur la crête c’est le paradis nous avons une vue magnifique et nous avons même chaud. El… et Gilles nous filment sur tous les angles et nous répondons Bruno et moi aux questions de la journaliste.  Nous recherchons un coin agréable pour le repas, au loin un bosquet d’arbres nous semble idéal. Nous sommes très près de la piste et nous sommes même obligé de la traverser et je n’aime pas trop, j’avais promis au maire de ne pas être trop près. Nous ne verrons pas un seul skieur. Je me demande comment une station de ski peu faire du bénéfice avec si peu de client.

           

    Pendant le repas, j’étudie la carte, je constate que nous pouvons redescendre par un autre chemin. Nous allons voir au bout de la crête s’il y a des traces. Pas de traces de raquettes mais des traces de skis. Il y pas suffisamment d’arbres  pour qu’il n’y ai pas de risque d’avalanche. C’est un endroit merveilleux la neige est presque vierge et nous avons un soleil de plomb. Je suis le premier, je fais la trace la moins raide possible pour que les suivant ne glissent pas. Mais après 2 ou 3 passage la neige et presque poudreuse et devient plus glissante, Gilles va en faire les frais et va se retrouver les fesses au frais pour de bon. C’est tellement beau que l’on aurai voulu que cette descente ne se termine pas. Il est encore tôt pour rentrer, je décide de monter à la crête de Crémon. Le sentier et complétement sec jusqu'aux arbres, la montée n’est pas très longue. Nous sommes au col, en dessous de la Gourre, nous déposons nos sacs pour aller voir un point de vue magnifique. C’est super agréable d’être complétement nus et sans nos sacs à dos. Quand nous arrivons à la route il est 17h, il ne doit plus y avoir de skieurs à la station. Nous resterons nus jusqu’aux voitures, il ne reste plus que les notre.


    Mercredi 09 mars : Isabel est arrivée la veille avec Loulou, je lui est préparé un parcours le mieux adapté en fonction du terrain et de la neige. Normalement, d'après un collègue qui l'a fait 1 jour avant nous, il ne devrait pas y avoir trop de neige. Le sentier part juste en dessous de l'appartement où nous sommes logés.  Au bout d'une centaine de mètres le sentier est hors de vu du village, c'est là que nous nous mettons nus. La montée est un peu raide et entièrement au soleil nous n'avons pas froid. Arrivés au premier plateau, il reste un peu de neige, mais elle porte très bien. Le problème c'est quelle est gellé sur le dessus et que les pattes de Loulou commence à saigner. Pour eviter de prendre le sentier marqué sur la carte qui passe complétement au nord, je monte vers l'oratoire qui est plus au sud. Il y a un peu moins de neige, mais pour rejoindre Veraillon, nous sommes obligés de redecendre dans le vallon beaucoup plus en neigé. Nous sommes pourtant au soleil mais la neige n'a pas suffisamment fondu pour les pattes de LouLou, elle n'aime pas beaucoup et Jean Paul est obligé de la porter.          

    Vendredi 11 mars : Ce matin, le beau temps de ces derniers jours semble nous avoir abandonnés.Soleihas est dans le brouillard. Pourtant la météo nous promet du soleil et des nuages. Jean-Paul nous propose de découvrir les ruines du vieux village et de l’ancienne église de Peyroules. Nous laissons les raquettes car elles sont inutiles pour cet itinéraire entièrement situé à l’adret. En approchant de Peyroules, c’est le bonheur car le ciel est entièrement dégagé. Très rapidement, nous sommes tous en habit de naissance et nous montons par un sentier bien agréable vers les ruines de Ville. Souvent Gilles prend un peu d’avance pour ramener ces belles images qui nous font de si bons souvenirs. Le hameau de Ville est construit sur une butte qui surplombe la vallée de près de 200m. Une seule maison est encore en bon état. Une fontaine amène un peu de vie dans ces lieux désertés. Nous repartons vers l’ancienne église abandonnée au milieu du XXème siècle.
    Le beau temps nous pousse à poursuivre notre randonue en direction de la Crête du Teillon. Après quelques lacets d’une piste allant d’un captage d’eau à l’autre, nous empruntons un sentier balisé avec de nombreux cairns. Chacun ajoute sa pierre sans faire tomber l’édifice.  Nous atteignons un bel abreuvoir, alimenté par une source, bienvenue pour Gilles. Il n’est que midi, nous décidons de pousser un peu plus loin vers un bosquet situé peu avant le col.                     

    Malheureusement les nuages arrivent et le vent se lève. Nous n’irons pas plus loin ! Nous devons nous rhabiller et nous abriter dans le bosquet pour déjeuner. Nous remarquons qu’en contrebas, il fait toujours soleil car les nuages se forment uniquement au niveau du Teillon. Nous descendons rapidement pour reprendre notre tenue préférée et poursuivre notre balade. Nous faisons une bonne halte parmi des chevaux particulièrement peu farouches. Nous poursuivons notre descente et arrivés aux voitures, c’est le moment le moins agréable : il faut se rhabiller ! De retour à l’hôtel, nous prenons une collation qui nous donne l’occasion de discuter avec la patronne. Nous constatons avec plaisir qu’elle comprend notre démarche.

    Texte de Jean-Marie.

    Samedi 12 mars : Ce matin, le ciel est couvert et les nuages défilent poussés par un fort vent d’Est. Il faut trouver un secteur à l’abri du vent. Un circuit vers Demandolx, au-delà du Col de Saint Barnabé, devrait être protégé du vent par la crête de Crémon.
    Nous allons visiter le lieu dit Ville : en fait les ruines du château et du vieux village de Demandolx qui dominent les lacs artificiels de Castillon et de Chaudanne. L’église Saint Fortunat daterait comme le château du XI ème siècle.
    Malheureusement, le soleil ne daigne pas sortir pour nous réchauffer. Seul Jean Paul, décidemment peu frileux, restera nu pendant pratiquement tout le circuit. Il sera accompagné par les uns ou les autres en fonction des zones plus ou moins abritées du vent et des efforts fournis.
    Après avoir visité ces ruines, nous prenons la direction de la chapelle Notre Dame de Conches qui vient d’être restaurée.
    Nous revenons sur nos pas, puis nous prenons le sentier qui monte vers le Col de Demandolx précédés par Jean-Paul qui améliore le passage à coup de sécateur.
    Arrivés au Col de Demandolx, nous constatons que la piste qui conduit à l’arête de Crémon est enneigée. N’ayant pas de raquettes, nous changeons de direction et nous prenons alors le sentier en balcon qui rejoint les maisons de la Clue.
    En arrivant à l’arête qui précède ce hameau, le vent désagréable nous accueille, aussi nous décidons de rentrer au gite pour déjeuner à l’abri.
    Nous passons ensuite un agréable après-midi à regarder les films de Gilles et les photos de chacun et à rêver à nos prochaines escapades.
    En fin d’après-midi la pluie mêlée de neige commence à tomber …

    Texte de Jean-Marie.

    Crédits photo : Bruno Saurez - Jean Paul R - Bernard Gibert - Jean-Marie