Les Randonneurs Nus de Provence

Raquett'nue

  • Raquett'nue depuis la station de Vauplane -> La Bernarde

    Samedi 6 février : Raquett'nue depuis la station de Vauplane -> La Bernarde.

    Au départ pas trop de vent, mais une ciel couvert et couleur sable. 

     

    Ce n'est pas la lune mais bien le soleil !

     

    Le sommet de la Bernarde. Avec un vent à décorner les boeufs.

     

    Retour à la station de ski pour où nous avons pris notre repas bien à l'abri du vent.

     

     

  • Raquett'nue à l'Audibergue

    Dimanche 31 janvier 2021 : Raquett'nue à l'Audibergue.

    Magnifique journée. 


     

    La crête de l'Audibergue sans vent, ou nous avons pu manger nus et regarder le paysage grandiose.


     


     

  • Raquett'nue Plateau de Calern

    Dimanche 17/01/2021. Raquett'nue au plateau de Calern.

    Nous sommes accompagnés par Amélie une journaliste qui travaille pour Antoine de Caunes. Elle fait un reportage sur notre groupe pour un podcast.

     

    Ivan a sortie les raquettes collectors.

     

    Une des plus belle borie du plateau.

     

    Le soleil était tellement chaud que nous avons pu rester nus pour le repas et l’Interview d’Amélie.


     

    Voici le reportage enregistré lors de cette journée par Antoine de Caunes : https://drive.google.com/file/d/15BEp7cu0Xf7mAbid1x4AQiC7ok0HkNfj/view?usp=sharing

  • Raquett'nue à la Clue de Gréolières

    Mercredi 13 janvier. Raquett'nue à la Clue de Gréolières.

    Le Canada de Gréolières !




     

     

     

  • Raquette sous la neige à Vièriou

    Dimanche 10 janvier. Raquett'pasnue à Vièriou

    La source de Vièriou.

     

    Au sommet de Vièriou ! La neige et le vent recouvre nos traces. Retour maison ! 


     


     

  • Raquett'nue départ du jardin -> col de Vespluis

    Vendredi 8 janvier, raquett'nue au départ du jardin. 
     

    Couillu le caribou !
     


     

  • Raquett'nue à Viériou (Coursegoules)

    Mercredi 6 janvier 2021. Raquett'nue à Viériou.

     


     

  • Raquett'nue à Gréolières les Neiges

    Dimanche 17 novembre, Raquett'nue à Gréolières les Neiges. Nous étions neuf pour cette raquett,nue. Bon ! A part moi il n'y a personne qui a eu le courage de se mettre nu.

    Le soleil était au rendez-vous ! Bien sur beaucoup de monde à la station. Dans ces conditions, difficile de se mettre nu.   

     

    Grâce à mon pantalon Full Zip j'ai pu me mettre nu assez rapidement sur une trace un peu moins fréquenté. 

     

    Mais quand on est nu attention à la chute. La neige etait un peu froide mais après au soleil j'avais vraiment très chaud !


     

  • Raquett'nue au Col Mercière

    Jeudi 28 février, Raquett'Nue au Col Mercière.

    Départ par le sentier d'été balese 90 A. Aprés avoir traversé la piste de ski nous suivons le sentier d'été tant bien que mal à cause du manque de neige.

     

    Passé le col Mercière nous trouvons une neige très transformée et nous nous enfonçons presque à chaque pas avec un bruit sourd comme le départ d’une avalanche.

     

    Pas trop rassuré nous faisons demi tour pour longer la crête vers la tête Mercière et nous diriger vers un Blockhaus.


     

  • Raquett'nue au départ du village de St Dalmas le Selvage

    Dimanche 17 décembre 2017. Raquett'nue au départ du village de St Dalmas le Selvage. 
     

  • Raquett'nue au départ de Roya

    Samedi 11 février. La prévision météo n'était pas fameuse; ciel couvert et température autour de -2 deg. Cette raquett’nue je l’ai programmée plusieurs fois et à chaque fois j’ai dû l’annulé pour mauvais temps. J’en avais tellement envie de retrouver le plaisir de faire de la raquette nu que je n’ai pas annulé cette fois et j’ai bien fait. Arrivé à Roya c’est un soleil radieux qui nous attendait. Le temps de se chauffer sur la piste qui mène au petit pont que nous nous sommes retrouvés nus dès que la pente est devenue plus raide.

  • Raquett'nue au Pin Pourri

    Samedi 26 mars, raquett'nue au Pin Pourri.

  • Raquett'nue à la montagne de l'Audibergue

    Vendredi 18 mars, raquett'nue à la montagne de l'Audibergue.

    Merci Jean-Paul pour cette belle journée passée ensemble.

    Il y a encore peu, ma culture du naturisme se résumait à quelques émissions vues à la télé. Loin de moi d’imaginer que randonnée en raquettes et pratique du naturisme pouvaient se concilier. Je rencontrais Jean Paul, Président des Randonneurs nus de Provence, sur les pistes de ski d’Auron. Intarissable sur le sujet et fervent « supporter » de cet art de vivre, il m’invitât à rejoindre son groupe  pour une randonnée raquettes à Audibergue. A la fois intriguée et curieuse de comprendre la philosophie des randonneurs nus de Provence, j’acceptais son invitation.

    Finalement, nous sommes trois pour la randonnée : un randonneur nu et deux femmes textiles. Ouf ! Je ne suis pas  seule à rester habillée ! Pas seule au milieu d’une cohorte d’illuminés nus dans la neige ! Je ne suis pas inquiète mais pour une première approche, le quota : un nu pour deux textiles est rassurant. Jean Paul est suffisamment attentif à ne choquer personne.

    Nous nous retrouvons à Gréolières pour un café matinal, puis départ pour Audibergue.

    Une fois nos raquettes sanglées aux pieds, nous quittons la route pour nous enfoncer dans la neige au milieu de la forêt. Ca grimpe fort ! Il fait chaud. A peine la route hors de portée, Jean Paul nous dévoile ses plus beaux atouts. Il se dénude gardant, chaussures de marche et chapeau. Je sens chez lui comme une envie pressante de tout retirer au plus vite. Un besoin vital de se retrouver nu dans la nature et face à elle. Par solidarité, j’ôte mon pull et mon Kway mais garde tout de même tee-shirt et pantalon. Mon naturisme s’arrêtera probablement à cette étape-là ! La première montée nous réchauffe. J’en profite pour perdre négligemment une rondelle de bâton et tomber deux fois en voulant faire une marche arrière. Première expérience des raquettes et premières chutes. Intérieurement, je me félicite d’avoir gardé mon pantalon et d’être ainsi restée au sec. Pas du tout ! Jean Paul m’explique que je peux me rouler nue dans la neige et me sécher très vite sous le soleil sans prendre froid. Peut-être bien mais pas envie d’essayer ! Je reste quelque  peu sceptique et habillée. Nous sortons de l’obscurité de la forêt pour retrouver la clairière  enneigée, baignée de soleil. Il est temps de se protéger des rayons. Michèle et moi crémons visage et épaules légèrement dénudées, Jean Paul  protège un seul endroit bien personnel. Le reste de son corps étant bronzé uniformément sans ligne de démarcation. Après tout chacun sa zone sensible ! La marche reprend et les paysages défilent devant nous. C’est magnifique ! Nous apercevons en chemin les traces probables d’un loup. En bon guide passionné, Jean Paul nous donne un cours de  géologie et nous raconte les arbres, la nature, la faune. Que c’est agréable d’avoir un compagnon de marche désireux de partager son savoir !

    Nous reprenons notre marche. Ecoutez la nature, c’est sympa mais raconter sa vie aussi. Jean Paul marche en tête traçant des empreintes géantes dans la neige pour faciliter nos déplacements en raquette. Un peu en recul, c’est plus fort que nous, Michèle et moi en profitons pour bavarder inlassablement. Gentiment, Jean Paul nous invite à écouter la nature et la montée reprend de plus belle.

    Il est midi trente, c’est justement l’heure du déjeuner. Une belle maison en pierres fossilisées au milieu de nulle part nous accueille cordialement. Une table et un banc feront l’affaire pour notre pique-nique. En plein soleil avec une vue à 360° sur les montagnes alentour et personne à l’horizon. C’est magique ! Jean Paul sort son Ricard et Michèle un peu distraite se verse un verre de Ricard pour une goutte d’eau. Elle boit tout d’une traite ! Quelle descente !

    Histoire d’arriver au sommet pour admirer la  vue panoramique qui s’offrira à nous, Jean Paul nous entraine dans une montée interminable. L’effet Ricard achève Michèle qui peine à poursuivre. 

    Le retour est plus facile, la descente nous détend et nos sacs allégés nous facilitent la marche. Quelques mètres avant de retrouver la route, Jean Paul se rhabille mettant fin à cette première expérience de randonnée naturiste.

    Merci encore Jean Paul pour cette jolie ballade en pleine nature, tes explications passionnées et ton accueil si chaleureux.

    Hélène

  • Raquett'nue à Beuil les Cougnes

    Raquette’nue à Beuil-Les Cougnes-6 mars 2016

    La voiture garée et les raquettes chaussées, nous voilà partis pour une bonne grimpette dans la neige immaculée sur le chemin où personne n’est passé. Alors que Jean-Paul et Michel ouvrent la voie, il est moins difficile de leur emboîter le pas dans les traces laissées par leurs raquettes.

    Pris par la maîtrise de cette technique de déplacement, le manque d’entraînement, je traîne un peu mais les pauses permettent d’admirer le paysage. Nul doute qu’il doit être beau à la belle saison préservé qu’il est en cet instant.

    Le soleil est au rendez-vous. Midi arrive, le point culminant de notre randonnée est presque atteint. Le point de vue depuis nos fauteuils improvisés dans la neige est superbe. Ajoutez à cela la tisane de verveine dont Michèle a le secret, nous voilà ragaillardis pour la descente vers le gîte de la Pierre  où un accueil convivial nous est réservé à la fois par les hôtes et les propriétaires.  Après une visite des bâtiments où la combinaison de l’ancien et du moderne est réussie, c’est sans raquettes que nous rejoignons la voiture par la piste d’accès au gîte dans les traces du 4X4. Nous ne traînons pas. Les nuages arrivent lentement mais sûrement avec cette ambiance spécifique au temps de neige qui est annoncée pour la soirée.

    Une bonne journée pour une mise en jambes et d’initiation aux raquettes.

    Yves

     

     

  • WE de raquett'nue au gite du Domaine de la Pierre

    Samedi 21 février 2016, nous sommes 7 pour cette raquett'nue au Domaine de la Pierre. 

    Nous garons la voiture avant la bergerie du Burlet sur la route qui mène au Col de l’Espaul. La température n’est pas très élevée et il y a du monde sur la piste pour nous mettre nus nous devons attendre d’être sur la partie sud de la tête de Garnier.  

    La montée n’est pas très difficile, arrivé au sommet c’est magnifique il y a une vue à couper le souffle.

    Pour le retour, je suis resté nu jusqu’au gite sauf au col de l’Espaul où il y avait un peu de monde.

    Une bonne bière sur la terrasse au soleil nous fait le plus grand bien. François, Françoise et Alice qui ne passent pas la nuit au gite devrons refaire le chemin du retour avant que le soleil ne soit trop bas.    



  • Raquett'nue au Pommier

    Dimanche 8 mars, Sommet du Pommier par le pré de Chaudi.

     

     

  • Raquett'nue spéciale enfants

    Dimanche 1 mars, Raquett'nue de Caussols au col du Clapier.

    La montée au col sous un petit vent très froid.

     

    Au col nous avons trouvé une doline bien abritée du vent et les enfants ont pu jouer à la luge.

     

    Les enfants !? Les personnes avec un esprit d'enfants.

     

    Isa va ce lancer dans la pente.

     

    Le père et le fils.

     

    La vue depuis le col.

     

  • Raquett"nue au sommet de Calern

    Jeudi 26 février.

  • Raquett'nue à la montagne de thiey

    Dimanche 22 février. Raquett'nue à la montagne de Thiey. La veille il a neigé toute la journée au-dessus de 1200m. La météo locale annoncée du beau temps pour toute la journée. Mais en me levant à 7h30 le ciel était encore très gris, difficile de ce motiver pour aller faire une raquett’nue par un temps pareil. Après quelques SMS pour savoir ce que l’on aller faire nous voilà partis pour la montagne de Thiey. Je crois que nous avons bien fait de faire confiance à la météo, nous avons eu une journée magnifique que nous ne sommes pas près d’oublier. Les photos se passent de commentaires !

     

     

  • Raquett'nue au Pensier

    Jeudi 19 février raquett'nue au Pensier depuis les lattes.

    Départ sur la DFCI du Pensier

     

    Même à l'ombre nous avons déjà très chaud !

     

     

    Toute la montée est plein sud

     

    "Petit" retour en arrière de 60 millons d'années.

     

    Enfin sur la crête !

     

     

  • Raquett"nue à la montagne de Thiey

    Jeudi 12 février. raquett'nue à la montagne de Thiey.

    Sentier dans les arbres magnifiques

     

     

    Je me suis mis nu après 10 minutes de marche.

     

     

    Au sommet un peu de vent supportable pour faire la photo.

     

     

    Descente par le même chemin .

     

     

    Devant le plus bel arbre sur notre sentier.

     

     

  • Raquett"nue au Brec d'Ilonse

    Dimanche 8 février. Départ du col de la Madone

    Pointe de Chavanette depuis la villa Souberre

     

    C'est la première fois que Pascaline avais des raquettes aux pieds !

    Col de Courbaise

    Le sommet du Brec d'Ilonse en vue !Dom 1

    Au sommet même pas froid !P1030623

    Une pause photos dans la descente.

     

  • Raquett'nue Grand Combeau vallon du Cabreiret

    Dimanche 31 janvier, Raquett'nue en boucle Grand Combeau vallon du Cabreiret, montagne de l'Audibergue.

    En tenue de peau à la sortie de la forêt.

    La maison du Grand Combeau

    La réserve de bois

    Détail de certaines pierres

    Un beau fossile

     

  • Raquett'nue vers la montagne de l'Audibergue

    Jeudi 22 janvier, la neige est enfin arrivée ! J’envoie un mail à mon groupe pour une sortie raquett’nue vers la montagne de l’Audibergue pour le vendredi 23 janvier. Beaucoup de personnes travaillent en semaine et je n’ai qu’une seule réponse positive.

    Pour me rendre compte de l’état de la neige je pars seul vers 11h30. J’ai prévu de tester un nouvel itinéraire en partant de la D5 à 1km après le pont du Loup en direction du col de la Sine. La neige est de bonne qualité. Comme je suis seul pour faire la trace je n’arrive pas à rejoindre le sommet. Ce n’est pas grave pour demain ce sera plus facile.

    Comme j’avais une réunion à Caille, j’en profite pour aller voir à Villaute un copain qui tient le bar. J’étais accoudé au comptoir quand un Gendarme et une Gendarme sont entrés dans le bar. Le Gendarme me dévisage est me dit : on se connait. Je lui réponds c’est possible je suis souvent ici en été pour les concours de boule. Ah non ! Je sais où je vous ai vu : à la télé, vous faite de la randonue à Soleilhas.

    Vendredi 23 janvier. Avec Michel nous partons du même endroit mais beaucoup plus tôt vers 10h. La température est fraiche et le sentier est dans les arbres ce qui ne me permet pas de me mettre nu.  

    La montée est beaucoup plus facile grâce aux traces de la veille. Dans la première clairière, le soleil et les efforts pour monter me permettent de me mettre nu. Nous arrivons à un petit chalet à côté d’une ruine où deux vieilles voitures ont été abandonnées. Un peu plus haut on découvre une maison magnifique faite en pierre de taille. L’endroit est paradisiaque.

    La montée jusqu’au sommet devient plus difficile la neige est plus profonde et il n’y a plus de trace. Pour me faciliter la montée, je marche sur les traces d’un cerf qui apparemment a suivi la piste.

    Nous arrivons au sommet vers 12h30, où nous faisons quelques photos. Pour ne pas avoir froid on se met à l’abri du vent derrière quelques arbres. Nous commençons à manger quand on entend des voix, ce sont 3 randonneurs qui viennent vers nous.  

    L’homme qui s’approche me salue et me dit : vous êtes Jean-Paul Guido ?  Là je suis tombé des nues.

    Ils sont du var et connaissent mon nom ! Ils suivent nos randonues sur Internet et utilisent souvent les descriptions de nos randonues pour leurs randonnées. Voir leur blog : http://tataka.canalblog.com/

    En redescendant nous croisons un couple sur le sentier balisé. Je remets mon paréo et j’engage la conversation, je leur dit que nous somme les Randonneurs Nus de Provence.

    Le monsieur me demande si je veux bien me mettre nu pour faire une photo avec sa femme. Chiche ! Qu’il me dit. Ok pas de problème je me mets nu et nous faisons la photo. Puis nous continuons à discuter de la nudité dans la nature et de la loi sur l'exhibition sexuelle.

    Nous avons passé une journée magnifique et rencontré des randonneurs très sympathiques qui ne sont pas choqués que l’on fasse de la randonue.

    JP Guido     

  • Raquett'nue à la montagne de Thiey

    Nous sommes 5 pour cette raquett'nue au départ de Canaux.





     

     

  • Raquett'nue vers l'Audibergue

    Quelle belle journée pour une raquett’nue vers l’Audibergue. Au départ de la randonue il y avait déjà pas mal de voitures et un groupe de quatre femmes qui était accompagné par une professionnelle nous avons discuté un petit moment pour leur expliquer qui nous étions.

    J’avais un peu peur de rencontrer du monde vu que nous étions un dimanche. J’ai préféré ne pas prendre le même chemin que le groupe. Nous avons donc emprunté le PR en direction de l’ouest puis après la clôture nous avons bifurqué à gauche pour rattraper un sentier à la hauteur des Aubières.Là nous avons traversé un endroit aménagé avec un bar et des tables avec un petit panneau marqué  GPA …   On était seul au monde. Avec mon GPS j’ai essayé de suivre le sentier, à certain endroit on le devinait sous la neige, mais plus haut j’avais de plus en plus de mal à le suivre. La végétation n’étant pas très dense nous sommes arrivés à rejoindre la piste au niveau de la ligne électrique. Nous sommes allés jusque au bord de la falaise pour admirer le paysage magnifique.Nous avons trouvé une petite doline abrité du vent ou nous avons pu manger sans avoir froid. Au retour nous avons repris le même chemin, nous avons rencontré un couple un peu avant d’arriver au voiture, j’ai pu passer un paréo pour les croiser.

    Heureusement que nous avons bien profité de cette journée aujourd’hui lundi, il reneige à nouveau !

    JP Guido.

     

  • Raquett'nue au Lauvet d'Ilonse

    Dimanche 29 décembre 2013.

    C'est par une magnifique journée que nous entamons cette raquettes-nu au Lauvet d'Ilonse. Je ne connaissais pas cet endroit-là, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu.

    Comme à notre habitude, nous retirons nos vêtements puis chaussons-les raquettes après avoir passé le début du sentier peu enneigé qui se trouvait sous les bois.

    Les conditions étaient parfaites, ciel bleu, pas de vent, une neige il est vrai qui s'est montrée souvent bonne, mais avec parfois des passages de type "croûte" qui nous fouettaient l'arrière des cuisses lorsque les raquettes se levaient du sol. Les photos postées ici parlent d'elles-mêmes. Nous nous sommes tout simplement régalés Jean-Paul et moi, car nous n'étions que deux, dommage.

    À mi-chemin, non loin du Lauvet d'Ilonse, nous rencontrons (après nous être couvert ce qui pourrait choquer) un groupe de raquetteurs du site OVS ("On Va Sortir"). Fort étonnés de nous voir ainsi vêtus dans cet endroit, nous leur expliquons notre démarche habituelle. Ce fût un plaisir d'être si bien accueillis par plusieurs membres de ce groupe.

    Bref, une fois sur le point culminant du Lauvet d'Ilonse, c'est un panorama sur 360 degrés que nous offre la nature sur les monts enneigés voisins, quel spectacle merveilleux qui valait bien de s'arracher du lit un dimanche matin ! Un vrai régal.

    Peu après cette rencontre, nous décidâmes d'aller manger près du sommet du Brec d'Ilonse, en contre bas de la cime. Le décor fût grandiose, mais l'effet "cuvette" nous a incité à remettre la crème solaire afin de protéger notre épiderme, la réverbération était plutôt forte.

    Une fois nos panses remplies et avant de retourner, nous avons fait un petit détour pour reprendre ensuite le sentier emprunté à l'allée. Encore une fois, près de la route, il a fallu remettre nos vêtements... quel moment difficile ! Vivement la prochaine sortie !

    Peter

     

  • Séjour à Chichilianne : Raquett'nue à la Crête de Grande Leirie

    Ce 12 mars, après une nuit confortable passée au gîte du Mont Aiguille, de Chichilianne, un coup d’œil à l’extérieur laisse présager une journée favorable pour une raquett’nue. Il n’y a pas de vent, il a neigé en altitude et le ciel se dégage en laissant apparaître de larges trouées de ciel bleu.

    Un bon petit déjeuner, puis nous prenons la route du col de Menée avec les voitures du groupe équipées de pneus neige.

    Heureusement car en approchant du col, la route commence a être assez enneigée. Nous laissons les voitures à l’entrée du tunnel et rapidement nous sommes 9 à entreprendre la montée au col, raquettes aux pieds. Là nous retrouvons le soleil et nous suivons vers l’ouest la crête de Grande Leirie.

    Une demi heure plus tard, nous traversons un versant bien ensoleillé où nous mettons notre tenue de peau. Le parcours en traversée nous permet de rejoindre un petit vallon puis de remonter sur la crête pour admirer le paysage vers l’Est avec au premier plan le Trièves et au loin les sommets de l’Oisans enneigés.

    Nous franchissons le col de la Lauzette pour trouver un emplacement pour le pique nique à l’abri de la brise venant du sud.

    Après le repas, comme il est encore tôt, nous poursuivons notre randonnée vers l’extrémité nord de la crête de Grande Leirie.

    Quelques nuages menaçants nous font prendre la décision de faire demi tour car l’itinéraire pourrait devenir complexe en cas de brouillard.

    En retournant, nous sommes surpris de constater que certaines zones bien enneigées le matin étaient maintenant dégagées. La dizaine de cm de neige tombée la nuit précédente avait fondu avec ces conditions printanières.

    En résumé une excellente première journée de raquettes où nous avons pu rester nus jusqu’au retour aux voitures.

    Jean-Marie

     

  • Raquett'nue au nord du Baou de St Jeannet

    Raquettnue au Nord du Baou de St Jeannet du 28/02/2013.
    Le rendez-vous était donné aux Combes (Bezaudun) à 9 h 30. Nous nous sommes donc tous retrouvés comme convenu à 9h30, tous...  nous n'étions que 4:  Jean Paul, Daniel, Barbara et moi Catherine, une amie de Barbara, plus le petit chien Titou qu'il ne faut surtout pas oublier !
    Le soleil au départ nous attendait, nous mettons les raquettes et au fur et à mesure que nous avançons dans la montagne enneigée, et nous commençons à avoir chaud. Jean-Paul et Daniel se mettent nus, mais pour nous les femmes c'est encore un peu frisquet!  Bon, il n'y a pas trop de dénivelé, c'est très agréable et pas trop dur.   Avec tous ces paysages enneigés le spectacle est magnifique.

    Sur le coté du chemin nous passons près d'une borie, en très bon état.  Nous profitons pleinement du paysage et d'un bon air pur bien vivifiant, nous bavardons tous ensemble, avec Titou qui se met toujours dans nos pieds...

    C'est pour moi la première expérience de rando-nue.  J'ai l'habitude de faire des bronzettes nue sur ma terrasse ou au bord de la piscine de Daniel et Barbara, mais je n'avais jamais eu l'occasion de faire une rando-nue en groupe.  Le naturel et la simplicité de nos amis m'ont rapidement mise à l'aise.  Mais la température un peu fraîche à mon goût ne m'a pas incitée à me dévêtir aujourd'hui, mais ce n'est que partie remise et dès que la saison chaude sera installée, j'espère pouvoir participer pleinement et naturellement à ces randos-nue.

    Un peu plus loin, nous devons enlever les raquettes car en arrivant sur le plateau nord de St Jeannet il y a un peu moins de neige et c'est bien plus facile de marcher sans les raquettes.... N'est ce pas Barbara?  Nous croisons un promeneur et son chien.  Il parait quelque peu surpris de voir les hommes de notre petit groupe en tenue d'Eve (ou plutôt d'Adam...) par ces températures encore hivernales.  Daniel lui explique que quand on marche entièrement nu, la transpiration se fait plus facilement et que l'autorégulation du corps est beaucoup plus efficace, sans parler des sensations agréables du soleil et du vent sur la peau.  Une fois ressenti, c'est adopté définitivement!  


                  Midi arrive, et nous  retrouvons Pasqualine et ses 2 charmants enfants au dessus de la bergerie du Jas Jausserand.  Elle a fait avec ses enfants, petits pourtant, la rando inverse en partant de St Jeannet.  Bravo pour les deux gamins, qui sont déjà de bons marcheurs.  Malheureusement un gros nuage arrive et fait chuter la température;  nous cassons la croute tous ensemble avec même un petit copain pour Titou, Cookies, le chien de Pasqualine.  Nous avons une très belle vue sur les collines environnantes, Nous apercevons un randonneur seul, un joggeur qui partait vers St Jeannet.  Nous nous sommes assis à l'abri du vent, le soleil nous a fait juste une petite apparition, mais bien timide et il ne fait vraiment pas très chaud.  Jean-Paul s'est rhabillé entièrement, c'est dire!  Après le café et les biscuits, malheureusement un tout petit rayon de soleil n'arrive pas à nous réchauffer, et nous décidons de prendre le chemin du retour d'un bon pas.  En milieu de parcours nous rencontrons un autre groupe de randonneurs qui venait de Carros, et nous avons bavardé un peu.  Bien sûr leur accompagnateur connaissait Jean-Paul et il leur a fallu interrompre leurs discussions car ils avaient encore un bon bout de chemin à faire.  Le soleil est venu à nouveau  nous faire un coucou, et tranquillement nous sommes arrivés aux voitures. Titou était épuisé,!!!!

     

    C'était une belle ballade, agréable et bien sympathique.  Vivement le printemps et le soleil chaud!
     

    Catherine.                              

  • Raquett'nue au Pensier

    Ce dimanche j'avais prévu de monter au Teillon, arrivé sur place le manque de neige au départ nous fait changer d'avis. Nous retournons vers St Auban pour faire le Pensier.

     

  • Raquett'Nue au sud de la montagne de l'Audibergue

    Comme convenu vers 9:30 h nous retrouvons Jean-Paul à Coursegoules et nous continuons en voiture jusqu'au point de départ de notre raquett'nue.  Nous ne sommes malheureusement que trois pour cette rando malgré un temps magnifique. Après quelques lacets, très rapidement les muscles s'échauffent, Jean-Paul et Daniel se mettent nus, je ne me mets à l'aise qu'un peu plus tard car je suis assez frileuse.  La neige, un peu rare au début, se fait plus épaisse et le soleil sur la peau est très agréable.  Jean-Paul met ses raquettes, mais Daniel et moi préférons marcher dans ses traces. Nous progressons tranquillement au pied de la face Sud de l'Audibergue.  Notre petit chien Titou trottine toujours sur les talons du premier de rando.  Sur la neige nous apercevons de temps en temps les traces fraîches d'un bouquetin. Vers midi, une fois arrivés sur le plateau, nous nous arrêtons pour déjeuner et admirer le paysage.  A travers quelques nuages nous apercevons les îles d'Hyères.  Le spectacle est magnifique et le soleil est au rendez-vous pour encore quelque temps.  Nous revenons sur nos pas et traversons à nouveau quelques passages d'éboulis et des bosquets de pins. À petit, le temps se rafraîchit, la descente se fait plus rapide, nous nous  rhabillons progressivement et vers 15 heures, nous voici arrivés à notre point de départ. Un grand merci à Jean-Paul, quel bonheur d'avoir pu profiter d'un temps splendide et d'un paysage magnifique. 

    A bientôt pour une prochaine raquett'nue!

    Barbara, Daniel et Titou

     

  • Raquett'nue vers l'Audibergue

    Quelle belle journée pour ce premier dimanche de décembre où j'effectuais une randonue,non plus seul, mais en tant que nouvel adhérent et accompagné du président de l'association Jean-Paul Guido.

    Le début de cette journée fût un peu laborieux car il y avait le rallye du soleil, ce qui a eu pour conséquence de bloquer un certain nombre de route, dont la D3 qui traverse Gourdon, je fût alors contraint de faire demi-tour et de redescendre direction Pont-du-Loup : il y avait bien un panneau indiqué à Chateauneuf, mais il devait être temporairement caché lors de mon passage, la consultation du site internet de Gourdon, m'aurait évité ce trajet inutile. Après être arrivé avec 20/25 minutes de retard, je rejoins enfin Jean-Paul au petit parking de la Faïsse situé à l'entrée du village de Gréolières. Jean-Paul s'est chargé du choix de l'itinéraire sa connaissance du coin étant plus étendue que la mienne.

    Après avoir cherché brièvement un lieu de randonue, nous nous sommes arrêtés près d'Andon au Pont du Loup situé au croisement de la D2 et dela D5. Au bout de quelques minutes de marche, nous voiçi en tenue d'Adam. Malgré la présence du GPS, nous avons assez vite perdu le bon sentier (neige oblige) et sommes alors retrouvés à faire notre propre tracé, avec un certain succès je dois dire. Ce fût peu physique et court mais assez continu dans l'ensemble, avec au final une vue superbe sur tous les sommets avoisinants, un magnifique panoramique sur 360°.
    La présence de rafales de vent, parfois froides, oblige à ne pas faire du surplace, la chair de poule faisant rapidement son apparition. Nous sommes alors redescendu à la recherche d'un coin abrité pour la pause casse-croûte. Le retour s'est simplement effectué sur nos traces faites à l'allée, d'ailleurs sur la fin nous avons pu rejoindre le sentier original. Et comme toutes les bonnes choses ont une fin :
    les habits ont repris une place forcée sur nos épidermes et la D79 nous ramena à Gréolières. Malgré l'oublie de mes raquettes et de mes guêtres, la progression s'est faite sans encombre sur une neige d'une vingtaine de centimètres en moyenne et assez poudreuse dans l'ensemble.
    Habitué à pratiquer la randonue seul, j'ai fort apprécié de partager cette journée. J'aurai bien du mal maintenant à repratiquer seul, même si cela se fera, simplement, j'essayerai alors d'être accompagné le plus souvent possible.
    Philippe.
     

  • Raquett'nue au plan du Peyron

    J’étais parti pour faire une raquett’nue au départ du chalet de ski de fond à Gréolières les neiges et suivre le GR4 dans son tracé d’hiver. En montant à la station par la clue de Gréolières j’aperçois la balise 205 du PR. Ca fait longtemps que je veux faire une reconnaissance par ici, il n’y a personne j’en profite. Au départ le sentier n’est pas très en neigé, je porte donc les raquettes sur le sac. Mais dès que j’arrive sur le plateau c’est un régal, il y a du soleil et la température est idéale pour ce mettre nu.  Je suis la piste que je distingue à peine vers l’est cette partie-là est à l’ombre mais je n’ai pas froid. Je sais que la piste s’arrête à l’intersection de deux vallons, je veux voir s’il est possible de continuer pour rejoindre la station de ski. Après la piste je me retrouve sur un sentier mais avec la neige il devient de plus en plus difficile d’avancer même en jouant du sécateur. J’abandonne sur ce versant et je reviens sur mes pas pour essayer le versant sud, c’est pire il y a des buis partout et j’ai vite fait de ne plus pouvoir avancer. Je reviens donc vers l’Aven du Dégoutaï. Je pensais être seul dans ce lieu perdu et bien non il y a des traces de ski de fond. Je m’arrête vers midi pas très loin de l’Aven pour manger un morceau. Le soleil se cache dérrière les nuages et je suis obligé de me couvrir un peu. Un couple de randonneurs passe sur le sentier et me font signe de la main pour me dire bonjour. Mais comme ils ne sont pas sûrs du sentier qu’ils ont emprunté, l’homme vient se renseigner auprès de moi. Je ne suis pas très habillé et je leur explique que je suis le président des Randonneurs Nus de Provence. Ils repartent donc vers le plan du Peyron pour continuer leur balade. Après avoir fini de manger le temps s'est couvert encore plus et je ne peux plus rester nu. Je décide d’aller voir vers la combe de Méro s’il y a une possibilité pour passer. Je retrouve le couple en train de manger tout près du terrain d’aéromodélisme. Je discute un long moment et je repars vers la combe. Le ciel entre temps s’est dégagé et je me remets nu. Au bout de la combe pas moyen de trouver un passage je tourne dans tous les sens jusqu’au moment où je retrouve le couple. Je suis resté nu et nous faisons la route ensemble pour retourner à nos voitures. Nous allons finir la randonnée devant une bière Corse la Pietra au bar le Relais à Gréolières. Je suis ravi d’avoir pu partager avec Michel et Martine ce moment de randonnée entre textiles et naturiste.

    Pour Michel et Martine que j'ai rencontrés aujourd'hui, samedi 1er décembre, lors d'une raquett'nue de reconnaissance vers l’Aven de Degoutaï sur le plan du Peyron. 

     

    JP Guido                      



     

  • Raquett'nue au Teillon

    Le soleil, en ce samedi 25 février 2012, nous invite à une raquett'nue sur la commune de Soleilhas.

    Nous sommes quatre à profiter du beau temps et de la neige tombée il y a quelques semaines et que nous espérons encore accueillante pour nos raquettes …  mais celle-ci s'avère avoir fondu et ne nous facilite pas la progression.            

    L'assaut du Teillon est relativement difficile, semé d'embuches : bruyères et rochers sont dissimulés sous une neige trop fine pour gommer les aspérités et les pièges sont nombreux. Quelques chutes sans gravité dans la neige froide rappellent que le soleil pourtant ardent ne brille encore qu'en hiver...

    Le cheminement à travers les arbres et arbustes est épuisant, la pente est raide, la piste invisible, mais quel merveilleux paysage, quel calme, quelle sérénité ! Cela vaut bien les efforts consentis.
    Pause déjeuné devant une accueillante bergerie et ses chaises, qui nous permettent un repas confortable devant un panorama magnifique. Le soleil est toujours là, et la chaleur nous étonne : on n’aurait pas plus chaud au printemps ou certains jours d'été !     


    Nous décidons de redescendre par une boucle sur le versant nord, toujours en surplomb de Soleilhas. La neige est de meilleure qualité, mais il nous faut encore nous frayer le passage entre la végétation, jusqu'à retrouver la piste confortable et terminer notre randonnée nue sur le plateau pour ne nous rhabiller qu’aux voitures.

    Cette superbe journée se termine autour d'un pot à l'auberge du village où Les Randonneurs Nus de Provence ont séjourné l'année dernière.

    Merci à Jean-Paul pour cette belle rando.

    Christophe

  • Séjour d'une semaine à Soleilhas

    Lundi 7 mars : J’ai rendez-vous avec Dominique, Jean-Paul R, Bruno, Olivier et El... la journaliste d’M6 à l’hôtel « Lou Jas » à Soleilhas. Le temps de prendre les clefs et de s’installer dans l’appartement, nous voici au départ de la randonnée en raquette pour le col des Portes. Nous sommes les seuls. Avant de partir, El... m’équipe d’un micro HF pour enregistrer le son au plus près et éviter les bruits parasite dû à la marche sur la neige. La piste est visible du village, nous allons attendre d’être derrière la butte pour nous mettre en tenue de peau. La neige porte bien, nous n’avons pas besoin de raquettes. El... court dans tous les sens pour nous filmer et trouver le meilleur angle de prise de vues. La piste se transforme en sentier dès que nous quittons la plaine. La neige porte toujours bien seulement ou elle a été tassée par le passage des randonneurs. El... se retrouve avec de la neige jusqu’aux genoux, à chaque fois qu’elle a voulu nous filmer en dehors du sentier. Bruno a souvent fait le saint-Bernard pour la sortir de sa fâcheuse position. Nous allons marcher sur ce sentier jusqu'a l'heure du repas. 13h, on cherche un endroit au soleil et au sec, Jean-Paul trouve une branche morte qui fera office de banc. Au début du repas le soleil est vraiment très chaud, mais vers la fin de gros nuages commencent à jouer à cache-cache avec le soleil, nous sommes obligé de nous rhabillé le fond de l'air est froid. J'aurai voulu aller jusqu'au Col des Portes mais le temps devient menacent, nous faisons donc demi tour. Dans la descente le soleil réapparait timidement puis de plus en plus, ce qui va nous permettre de nous remettre nus. Arrivée aux voitures, je téléphone à Bernard pour savoir où ils sont. Bernard et Gilles viennent de Paris, Michel est allé les chercher à la gare de Cannes, ils ne sont plus très loin de Soleilhas. Nous nous retrouvons tous dans un petit appartement chauffé par une cheminé. Nous sommes huit dans un appartement naturiste. Pour le repas du soir, nous allons à l'hôtel à seulement 5 minutes à pied. Je retrouve là un collègue de travail avec sa femme qui font aussi des randonnées en raquettes mais habillés.

    Mardi 8 mars : Nous avons prévu de faire le sommet du Picogu (1841m) en passant par la station de ski de Vauplane. Je voulais voir le maire pour avoir son autorisation. Le responsable de l'hôtel lui téléphone et nous organise un rendez-vous à la station vers 9h30. Nous sommes au rendez-vous depuis 1/2 heure et monsieur le maire n'arrive toujours pas, nous sommes sur le point de partir vers un autre versant, quand la personne à laquelle nous avions demandé si le maire était là, nous avertit qu'il arrive dans 5 minutes. Je lui explique notre façons de marcher dans la nature et ne s'oppose pas à notre tenue, il nous demande juste pour la clientèle de ne pas se mettre nus trop près des pistes. Nous voilà parti, il y a un petit vent désagréable et je me demande si sur la crête ça ne va pas être pire. Chacun se met en tenue de peau à son rythme, ce matin je suis le dernier. A l’approche de la crête le vent diminue d’intensité.  Sur la crête c’est le paradis nous avons une vue magnifique et nous avons même chaud. El… et Gilles nous filment sur tous les angles et nous répondons Bruno et moi aux questions de la journaliste.  Nous recherchons un coin agréable pour le repas, au loin un bosquet d’arbres nous semble idéal. Nous sommes très près de la piste et nous sommes même obligé de la traverser et je n’aime pas trop, j’avais promis au maire de ne pas être trop près. Nous ne verrons pas un seul skieur. Je me demande comment une station de ski peu faire du bénéfice avec si peu de client.

           

    Pendant le repas, j’étudie la carte, je constate que nous pouvons redescendre par un autre chemin. Nous allons voir au bout de la crête s’il y a des traces. Pas de traces de raquettes mais des traces de skis. Il y pas suffisamment d’arbres  pour qu’il n’y ai pas de risque d’avalanche. C’est un endroit merveilleux la neige est presque vierge et nous avons un soleil de plomb. Je suis le premier, je fais la trace la moins raide possible pour que les suivant ne glissent pas. Mais après 2 ou 3 passage la neige et presque poudreuse et devient plus glissante, Gilles va en faire les frais et va se retrouver les fesses au frais pour de bon. C’est tellement beau que l’on aurai voulu que cette descente ne se termine pas. Il est encore tôt pour rentrer, je décide de monter à la crête de Crémon. Le sentier et complétement sec jusqu'aux arbres, la montée n’est pas très longue. Nous sommes au col, en dessous de la Gourre, nous déposons nos sacs pour aller voir un point de vue magnifique. C’est super agréable d’être complétement nus et sans nos sacs à dos. Quand nous arrivons à la route il est 17h, il ne doit plus y avoir de skieurs à la station. Nous resterons nus jusqu’aux voitures, il ne reste plus que les notre.


    Mercredi 09 mars : Isabel est arrivée la veille avec Loulou, je lui est préparé un parcours le mieux adapté en fonction du terrain et de la neige. Normalement, d'après un collègue qui l'a fait 1 jour avant nous, il ne devrait pas y avoir trop de neige. Le sentier part juste en dessous de l'appartement où nous sommes logés.  Au bout d'une centaine de mètres le sentier est hors de vu du village, c'est là que nous nous mettons nus. La montée est un peu raide et entièrement au soleil nous n'avons pas froid. Arrivés au premier plateau, il reste un peu de neige, mais elle porte très bien. Le problème c'est quelle est gellé sur le dessus et que les pattes de Loulou commence à saigner. Pour eviter de prendre le sentier marqué sur la carte qui passe complétement au nord, je monte vers l'oratoire qui est plus au sud. Il y a un peu moins de neige, mais pour rejoindre Veraillon, nous sommes obligés de redecendre dans le vallon beaucoup plus en neigé. Nous sommes pourtant au soleil mais la neige n'a pas suffisamment fondu pour les pattes de LouLou, elle n'aime pas beaucoup et Jean Paul est obligé de la porter.          

    Vendredi 11 mars : Ce matin, le beau temps de ces derniers jours semble nous avoir abandonnés.Soleihas est dans le brouillard. Pourtant la météo nous promet du soleil et des nuages. Jean-Paul nous propose de découvrir les ruines du vieux village et de l’ancienne église de Peyroules. Nous laissons les raquettes car elles sont inutiles pour cet itinéraire entièrement situé à l’adret. En approchant de Peyroules, c’est le bonheur car le ciel est entièrement dégagé. Très rapidement, nous sommes tous en habit de naissance et nous montons par un sentier bien agréable vers les ruines de Ville. Souvent Gilles prend un peu d’avance pour ramener ces belles images qui nous font de si bons souvenirs. Le hameau de Ville est construit sur une butte qui surplombe la vallée de près de 200m. Une seule maison est encore en bon état. Une fontaine amène un peu de vie dans ces lieux désertés. Nous repartons vers l’ancienne église abandonnée au milieu du XXème siècle.
    Le beau temps nous pousse à poursuivre notre randonue en direction de la Crête du Teillon. Après quelques lacets d’une piste allant d’un captage d’eau à l’autre, nous empruntons un sentier balisé avec de nombreux cairns. Chacun ajoute sa pierre sans faire tomber l’édifice.  Nous atteignons un bel abreuvoir, alimenté par une source, bienvenue pour Gilles. Il n’est que midi, nous décidons de pousser un peu plus loin vers un bosquet situé peu avant le col.                     

    Malheureusement les nuages arrivent et le vent se lève. Nous n’irons pas plus loin ! Nous devons nous rhabiller et nous abriter dans le bosquet pour déjeuner. Nous remarquons qu’en contrebas, il fait toujours soleil car les nuages se forment uniquement au niveau du Teillon. Nous descendons rapidement pour reprendre notre tenue préférée et poursuivre notre balade. Nous faisons une bonne halte parmi des chevaux particulièrement peu farouches. Nous poursuivons notre descente et arrivés aux voitures, c’est le moment le moins agréable : il faut se rhabiller ! De retour à l’hôtel, nous prenons une collation qui nous donne l’occasion de discuter avec la patronne. Nous constatons avec plaisir qu’elle comprend notre démarche.

    Texte de Jean-Marie.

    Samedi 12 mars : Ce matin, le ciel est couvert et les nuages défilent poussés par un fort vent d’Est. Il faut trouver un secteur à l’abri du vent. Un circuit vers Demandolx, au-delà du Col de Saint Barnabé, devrait être protégé du vent par la crête de Crémon.
    Nous allons visiter le lieu dit Ville : en fait les ruines du château et du vieux village de Demandolx qui dominent les lacs artificiels de Castillon et de Chaudanne. L’église Saint Fortunat daterait comme le château du XI ème siècle.
    Malheureusement, le soleil ne daigne pas sortir pour nous réchauffer. Seul Jean Paul, décidemment peu frileux, restera nu pendant pratiquement tout le circuit. Il sera accompagné par les uns ou les autres en fonction des zones plus ou moins abritées du vent et des efforts fournis.
    Après avoir visité ces ruines, nous prenons la direction de la chapelle Notre Dame de Conches qui vient d’être restaurée.
    Nous revenons sur nos pas, puis nous prenons le sentier qui monte vers le Col de Demandolx précédés par Jean-Paul qui améliore le passage à coup de sécateur.
    Arrivés au Col de Demandolx, nous constatons que la piste qui conduit à l’arête de Crémon est enneigée. N’ayant pas de raquettes, nous changeons de direction et nous prenons alors le sentier en balcon qui rejoint les maisons de la Clue.
    En arrivant à l’arête qui précède ce hameau, le vent désagréable nous accueille, aussi nous décidons de rentrer au gite pour déjeuner à l’abri.
    Nous passons ensuite un agréable après-midi à regarder les films de Gilles et les photos de chacun et à rêver à nos prochaines escapades.
    En fin d’après-midi la pluie mêlée de neige commence à tomber …

    Texte de Jean-Marie.

    Crédits photo : Bruno Saurez - Jean Paul R - Bernard Gibert - Jean-Marie

  • Randonnée Raquette à l'audibergue

    Sortie dimanche 6 Février en rando-raquette à la montagne de l’Audibergue (A.M.). Gloria et Moi nous arrivons vers 11h au Parc de la Moulière près d’Andon. La route est bien dégagée et la température est très chaude pour un plein hiver avec environ 16°C au thermomètre. Il y a un peu de monde sur le parking avec de nombreux enfants qui font de la luge sur les pistes de ski car la station n’est pas ouverte malgré la présence de la neige.

     

    Nous mettons les raquettes et nous attaquons franchement la monté sous le télésiège, il fait super chaud et le soleil brille énormément. La neige est bonne même après une semaine sous un beau soleil d’hivers, à presque un tiers du parcours, nous prenons sur la droite une piste bleu qui serpente tranquillement en direction du sommet, la montée est bien plus facile même si je ne suis plus qu’en Teeshirt. 

      

      Hors des tracés très fréquenté la neige est très poudreuse et les raquettes s’enfoncent profondément dans la neige.  À la hauteur d’Entremuaille, nous nous sommes avancés dans la forêt au milieu d’une neige vierge de tout pas afin de manger un morceau en plein soleil. Nous avons pu bronzer en tenue très légère sous ce soleil hivernal et observer au loin les montagnes du Mercantour. Voila le temps pour une petite pose photo. Il fait superbement bon sur ce manteau de neige au soleil, je fais quelques pas pied nu dans la neige. C'est génial. Puis nous remballons nos affaires pour aller plus haut sur la cime. Il y a quelques randonneurs en raquette et le haut des cimes de l’Audibergue est dégarnit de neiges sur quelques mètres. Je dépose les raquettes et observe les collines en direction de la mer, tout est couvert d’une brume

     

    épaisse, on pourrait se croire en Chine avec des sommets montagneux s’érigeant au-dessus de nappe brumeuse.

    La falaise est abrupte et le côté sud est très rocailleux, le regard se porte sur la ligne de crête en direction d’Andon. Nous reprenons notre route vers le parking de la Moulière au milieu d’une neige vierge présentant de ça et la des traces d’animaux qui nous laissent dans l’expectative (Un Lynx peut être ?). A notre, retour la neige nous attend pour une petite partie de luge avant de laisser définitivement la place à la nature pour la nuit.

    EB