Balisage nu
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Balisage nu entre La Penne et St Antonin
- Par Jean-Paul Guido
- Le 25/10/2017
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Mardi 24 octobre 2017, balisage nu entre La Penne et St Antonin.
Balisage La Penne – Saint Antonin
La Penne est un petit village à flanc de colline, entre les vallées du Var et de l'Estéron.
Il surplombe une plaine encadrée par de vastes panoramas, alternant des champs, des forêts, contreforts rocheux majestueux et tourmentés.
Avec Jean-Paul et Remy nous démarrons à partir de La Penne le balisage du GR 510 en direction de Saint Antonin. Magnifique ciel bleu, soleil et température clémente sont au rendez-vous en cette fin d’octobre.
Le sentier avait été balisé et sa végétation taillée il y a deux ans, il s’agit de rafraichir les balises ternies par la pluie et le soleil et de tailler les végétaux ayant une emprise sur le chemin.
Ce circuit très agréable serpente aux travers des sous-bois aux couleurs automnales.
Le secteur est d’une grande richesse géologique, on traverse de bien curieuses formations géologiques. Il s’agit de roches sédimentaires d’origine volcanique (contrefort d’un ancien grand volcan). Ce volcan était particulièrement actif il y a 25 millions d’années (Miocène). Nous croisons de nombreuses ‘bombes volcaniques’, de tailles diverses éjectées du volcan.
Une bombe volcanique est un fragment projeté de lave, de plus de 64 mm de diamètre, provenant de la fragmentation d'un magma émis lors d'une éruption volcanique.
Elles refroidissent avant de toucher le sol. Des bombes laviques peuvent être projetées à plusieurs kilomètres, et elles acquièrent ensuite leur forme durant leur envol.
Notre balisage s’achevera à La Villa du Collet, magnifique chambres d’hôtes au panorama grandiose, baignant dans le calme et la sérénité.
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Balisage entre Gréolières les neiges et les Tardons
- Par Jean-Paul Guido
- Le 23/10/2017
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Mardi 10 octobre 2017, balisage nu entre Gréolières les Neiges et les Tardons.
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Randonue balisage entre Sallagriffon et Sigale
- Par Jean-Paul Guido
- Le 03/11/2016
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Le mardi 1er novembre : Balisage du sentier GR 510 section ‘Sigale-Sallagriffon’. Trilogie qui avait débuté par la section ‘Saint Antonin-Cuébris-Roquesteron’, suivi de ‘Roquesteron-Sigale’.
Pour profiter de l’ensoleillement et du relief descendant, nous partirons de Sallagriffon vers Sigale.
En début de matinée au village de Sigale, avec Jean-Paul, nous retrouvons Pierre qui nous conduit à Sallagriffon.
Equipés du matériel de peinture pour le rafraichissement des balises, et de sécateurs pour la végétation envahissante, nous voilà sur le sentier GR 510. Ce dernier avait été balisé 2 ans plus tôt, il s’agit de raviver les peintures altérées par les effets du temps.
Départ côté ubac, où les vêtements restent supportables dans la fraicheur humide des sous-bois agréablement parfumés par des odeurs de mousse et de champignons.
Le sentier est magnifique sous les couleurs de l’automne : les rouges côtoient les jaunes, toute la palette des marrons est présente. Puis les premiers rayons du soleil ravivent le tout apportant une température douce, ce qui nous permet de continuer notre chemin dans notre tenue favorite.
Nous déplorons certains panneaux indicateurs du Parc Naturel Régional vandalisés ou cassés, hélas non réparés malgré le fait d’avoir signalé leur état il y a 2 ans.
Vers midi, nous arrivons à la clue de Riolan, (qui serait la plus belle des Alpes-Maritimes) : falaises étroites aux roches tourmentées cependant majestueuses, encadrant une clue vertigineuse enjambée par le pont du Riolan.
Le site étant magnifique nous déjeunons sur le pont baigné par le soleil.
Le pont du Riolan fut le poste frontière entre la France et le Comté de Savoie (Royaume de Sardaigne) jusqu’en 1860.
Une plaque en marbre rouge au centre du parapet du pont rappelle :
Pont du Riolan
Pont sarde qui servit de frontière entre la FRANCE
et le Comté de Savoie jusqu’en 1860
restauré en 1998.
Nous recherchons aux extrémités du pont les bornes ou insignes gravées dans la roche de la falaise : Fleurs de Lys pour le Royaume de France et Croix pour le Comté de Savoie.
Jean-Paul repère la Croix de Savoie, référencée du n° de la borne frontière 72. Par contre, impossible de retrouver la Fleur de Lys côté France.
Commentaire du bornage de 1761
«… son état ruineux et se petitesse (du pont) n’ayant pas permis d’y placer une borne, nous avons fait graver les armes des deux rois sur deux rochers fixes qui se trouvent l’un sur la rive droite et l’autre sur la rive gauche… » (Verbal du 4 octobre 1761, cité par Denis Andreis, Mémoire Maitrise p.74)
En 1821 lors de la reconnaissance du bornage de 1761 on constate : «… les armes des deux rois qui avaient été gravées sur des rochers fixes au deçà et au-delà du pont en pierre sont effacées… » (Procès-Verbal du comte de Malausséna, 27 septembre 1821, A.D.A-M., Fonds Sarde, liasse 151/3f°3).
Source : Frontières du comté de Nice : « à la recherche des bornes perdues »
Nous reprenons notre progression aux dessus des gorges du Roilan, avant que ce dernier se déverse dans l’Estéron. Le sentier traverse des campagnes jadis cultivées en témoigne les murs encore bien conservés des restanques (ou Faisses/Faïsses)
Randonnée très plaisante, accompagnée jusqu’à notre arrivée à Sigale par la douceur et l’ensoleillement de ce début novembre.
Thierry.
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Randonue balisage entre Sigale et Roquesteron
- Par Jean-Paul Guido
- Le 10/10/2016
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COMPTE RENDU journée du balisage entre SIGALE et ROQUESTERON
Mardi 4 octobre 2016
Par une très belle journée d’autonome sous le ciel bleu et le soleil, le rendez-vous était pris avec Jean-Paul, Pierre et Ivan pour un rafraichissement du sentier GR 510 entre Sigale et Roquesteron.
Sentier peu fréquenté parcourant des sous-bois, en surplomb de l’Estéron.
Parcours agréable sans difficulté ; descente vers les eaux bleues verdâtres de l’Estéron, puis sentier sous la pénombre des arbres sur le flanc ubac.
Signalétique blanche et rouge ravivée par les coups de pinceau, coupes de sécateurs et cisailles pour éclaircir le chemin de la végétation envahissante.
Le village de Sigale.
Rafraichissement du balisage.
Le village de Roquesteron fin de notre randonue.
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Randonue balisage entre St Antonin et Roquesteron
- Par Jean-Paul Guido
- Le 28/08/2016
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Mardi 23 août 2016
Balisage du GR 510 Saint Antonin – Roquesteron
Randonneur et naturiste depuis plusieurs années je faisais des randonnées nu à titre individuel. Désirant rejoindre un club ou une association dans le but de découvrir de nouvelles balades, j’ai été séduit à la lecture des articles du site ‘Les Randonneurs Nus de Provence’. La richesse de l’information, la diversité, et la qualité des différents sujets traités en font une mine remarquable de connaissances, le tout abordé dans un ton chaleureux.
Ayant pris contact avec Jean-Paul, je fus invité à participer à une randonnée ‘balisage’ entre Saint Antonin et Roquesteron dans le but de découvrir l’Association.
Je ne m’étais jamais vraiment renseigné sur ‘qui’ entretenait le balisage des sentiers GR ?
J’avais l’idée des collectivités locales ou Eaux et Forêts. J’ai appris que ce n’était pas tout à fait organisé comme cela : l’entretien était délégué à des personnes ‘expertes’ indépendantes, mais prenant en charge un périmètre parfois très étendu. Plusieurs équipes de bénévoles dont la majorité a suivi une formation de ‘baliseur’ assurent au titre du balisage associatif le petit entretien, la veille technique d’un parc de sentier sous l’égide du Comité Départemental.
Le ‘balisage’ est donc une opération de maintenance visant le toilettage périodique d’un itinéraire et du balisage et de ses équipements. (Élagage, débroussaillage des bas-côtés, rafraichissement de la peinture sur les balises et la signalétique, …)
Par une magnifique journée, j’ai connu Jean-Paul et Georges au rendez-vous de Coursegoules, puis direction en voiture vers Roquesteron où nous attendait Pierre, afin de rejoindre Saint Antonin et récupérer Jean-François.
Prise de contact sympathique et positive, chacun prend en charge les ‘outils du baliseur’ : pinceaux et pots de peinture blanc et rouge, pochoirs des différents pictogrammes, sécateurs petits et grands, une ‘plane’ (ou couteau à deux manches : outil pour le travail du bois composée d'une lame semblable à celle d'un couteau, munie de deux poignées, à chaque extrémité de la lame. Elle permet le dégrossissage et le creusage de formes courbes, galbées et même droites. On s'en sert essentiellement pour enlever l'écorce d'un arbre que l'on veut travailler. On manie la plane en la tirant vers soi) scie, et appareil photo GSP afin d’identifier et localiser les détériorations du sentier plus lourdes (éboulements, gros rochers, arbres tombés, …)
Nous voilà partis pour l’opération ‘balisage’. Je comprends la nécessité de la tâche et l’entretien des précieuses balises pour les futurs randonneurs. La randonnée se passe sans encombre, silence et beauté des lieux, odeur de pins, ponctuée par l’arrêt à chaque balise de sa remise en état. Sentier peu fréquenté ce qui nous a permis de nous dévêtir tout au long du parcours, sauf traversée du petit village Cuébris, mais lui aussi désert.
J’ai été bien sûr conquis et enthousiasmé par l’Association de Jean-Paul, par la sympathie et gentillesse de Georges, Pierre et Jean-François, la bonne humeur du groupe, le tout enrichi par de nouvelles connaissances sur les ‘baliseurs’.
J’ai hâte de renouveler l’expérience dans de prochaines randonnées.
Thierry.
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Randonue-Balisage Les Tardons-Gréolières-les-Neiges
- Par Jean-Paul Guido
- Le 28/05/2016
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Mardi 24 mai
Il fait très beau en arrivant aux « Tardons ». D’où vient ce nom d’un hameau de la commune Le Mas ? Sur son site, l’explication par l’occitan est simple : les brebis ont normalement une portée par an, exceptionnellement deux. A la seconde, on disait « Tardonean ! » et on appelait les agneaux : les « tardons ». Autre surprise : le sentier traverse la Gironde. Un seul point commun avec l’autre : l’eau. Ce n’est pas la rencontre de deux grands fleuves, mais une petite rivière au parcours sinueux qui se jette dans l’Estéron dont le lit offre lui aussi de bien beaux paysages avec de belles vasques. La Gironde aussi mais plus petites. L’origine occitane de ce nom évoque le verbe tourner. Ferait-elle de nombreux tours et détours ? A vérifier sur la carte ! Voilà pour la toponymie !
La première surprise c’est un marcassin qui nous a rendu visite. Surpris lui aussi tout autant que nous, téméraire sans doute, il a poursuivi son chemin. C’eût été une autre histoire s’il avait été accompagné de sa mère. Enfin deux serpents, des couleuvres sans doute, un long et un non, dérangés dans leur bain de soleil et qui détalent à toute vitesse. Allez remarquer dans ces conditions les détails caractéristiques de la tête ! Voilà pour la zoologie !
Ce GR traverse des « faisses » planches, restanques à l’abandon avec des murs toujours debout malgré une nature envahissante et beaucoup d’arbres qui n’ont pas réussi à les faire s’ébouler.
L’homme a ainsi laissé son empreinte. Un chemin qui mérite d’être parcouru à bien des égards en profitant d’une belle journée ensoleillée comme ce fut le cas et qui peut se terminer par une bonne bière corse aux châtaignes dans un bistrot très sympathique de nos villages de montagne.
Yves
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Balisage nu entre Roquesteron et Sigale
- Par Jean-Paul Guido
- Le 13/04/2014
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Randonnée de Roquestéron à Sigale du 10 Avril 2014
Ce jour, une randonnée est prévue au départ de Roquesteron, village situé au cœur de la vallée de l’Estéron à 350 m d’altitude (43° 52′ 29″ Nord 7° 00′ 19″ Est)
Cette rivière coulant d’Ouest en Est, est chauffée par les rayons du soleil tout au long de la journée, ce qui en fait la rivière la plus chaude du département des Alpes Maritimes.
L’objectif de cette randonnée est de rejoindre le village de Sigale situé à 327 m d’Altitude (43° 52′ 24″ Nord 6° 57′ 55″ Est) par le GR51 , et par la même occasion pour Jean-Paul de vérifier l’état du balisage du sentier.
Le 1er point de RDV se situe à Coursegoules où je retrouve mon frère Jean-Paul et Peter ; de là nous partons en direction de Roquesteron en passant par Bouyon, Consegudes.
Jean-Paul nous dépose Peter et moi-même à Roquesteron, le temps qu’il aille récupérer le quatrième compère Pierre à Sigale .
Nous voici donc tous les 4 réunis pour le départ aux alentours de 11 h, outils en mains, sécateurs pour débroussailler si besoin est, et peinture rouge et blanche pour le rafraichissement de certaines balises. Le départ se fait en douceur en monté par un chemin goudronné en bas du village et qui devient sentier de terre après environ ¼ d’h de marche.
Une petite rivière vient nous saluer sur notre gauche, les pierres calcaires jaune et blanches lui donne une clarté dorée peu commune...
Nous commençons notre petite ascension, l’endroit est ravissant , c’est un petit sentier sous-bois, peu fréquenté et nos amis décidèrent donc de revêtir enfin leur tenue de peau.
Nous rafraichissons la plupart des balises avec le plus grand soin, afin que les randonneurs puissent les repérer facilement et nous ôtons du sentier les grosses pierres déplacées par nos amis sangliers …Nous sentons un petit vent agréable et chaud qui nous rappelle que l’été arrive à petit pas, et nous sommes heureux d’être là au sein de cette nature si accueillante et apaisante. Bientôt nous apercevons sur le versant en face de nous le village de Sigale que nous devons atteindre.
Mais sur notre chemin nous croisons un immense tronc d’arbre qui barre à moitié le sentier. Nos amis Jean-Paul, Pierre et Peter furent l’espace de quelques minutes les premiers bucherons en tenue de peau que j’ai eu l’occasion de croiser.
Ils ont essayé en vain de débloquer ce tronc, mais il était bien décidé à rester là où il était.
Ils ont donc scié les branches qui étaient susceptibles d’être dangereuses pour les futurs randonneurs.
Après cette petite pause, nous commençâmes la descente vers le jardin de notre ami Pierre au bord de l’Esteron afin de nous restaurer d’un bon pique-nique.
Le paysage était magnifique, des rivières qui semblaient sortir de pays enchantés et des prairies verdoyantes n’ayant rien à envier à nos amis Anglais.
Enfin arrives dans le jardin de Pierre , nous nous nous installâmes sur les rives de l’Esteron pour une collation bien méritée et fort agréable, avec le bruit de la rivière comme mélodie de fond.
Mais notre aventure n’était pas encore terminée, nous devions à présent crapahuter jusqu’au village de Sigale tout là-haut, et ce ne fut pas la portion la plus facile à cette heure de la journée où le soleil devint très chaud, et qui plus est à une heure ou la sieste est plutôt de mise.
Nous sortîmes donc casquettes et chapeaux afin de nous protéger de cette chaleur d’été surprenante. La montée fut très rude je l’avoue, fort heureusement le spectacle était tout aussi splendide et nous avons eu le plaisir de croiser 2 ânes qui sont gentiment venus poser pour la photo.
Vers 15h30 nous aperçûmes enfin le village de Sigale, nos amis décidèrent donc de revêtir leur paréos à l’approche de la civilisation.
Nous étions heureux d’être enfin arrivés et d’avoir pu profiter pleinement de cette magnifique et chaude journée.
M.GUIDO -
Randonue nettoyage PR de Viériou au vallon de l'abreuvoir
- Par Jean-Paul Guido
- Le 14/10/2013
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Randonue et nettoyage du PR entre Viériou et le vallon de l'Abreuvoir. Dimanche 13 Octobre.
C'est avec une météo plutôt incertaine que nous nous donnons rendez-vous au village de Coursegoules pour une randonue d'une petite quinzaine de kilomètres. Les huit participants sont chacun équipés d'outils de jardinage afin d'éclaircir le sentier.Après avoir emprunté le départ classique et bien connu du sentier (car inscrit dans le guide du Conseil Général), nous rejoignons dès la première bifurcation, le départ prévu. Là, nos habits nous quittent peu après avoir croisé un groupe de randonneurs assez chaudement vêtus.On s'aperçoit assez rapidement qu'il y a de multiples retouches à faire, tant au niveau des cairns à rajouter, qu'à la coupe des différents végétaux qui obstruent notre passage. Nous nous y employons dans la bonne humeur. Malgré nos précautions, la journée se terminera avec quelques éraflures sur les jambes dues principalement aux épines des ronces.Hormis le départ assez fréquenté, nous n'avons croisé qu'un petit groupe de personne dans un cabanon de chasse, ce fût alors le second moment où nous avons dû nous rhabiller afin de ne choquer personne : tout d'abord par respect, mais aussi pour éviter de passer pour des exhibitionnistes ce qui est tout-à-fait contraire à l'esprit naturiste.Cette ballade s'est déroulée sous un ciel couvert, mais nous avons eu quand même le droit à de belles éclaircies qui m'ont même fait prendre quelques couleurs : vu le ciel et ce qui était prédit, jamais je ne l'aurai imaginé ! Et puis nous avons eu le droit à la visite d'un cerf ainsi qu'à plusieurs vaches. Le spectacle permanent offert par les premières neiges du Mercantour ne nous a pas lassé. Le retour s'est fait en prenant la direction de Colle Belle pour effectuer une boucle et retrouver nos pas à la baisse du Viériou.Nous retournerons ultérieurement dans ce coin afin d'y continuer le nettoyage là où nous l'avons arrêté, c'est-à-dire juste après le passage du Vallon de l'Abreuvoir : il y a encore fort à faire, la suite du sentier doit être retracé dans son intégralité dans une portion plutôt difficile car assez pentue et vierge de toute trace ! Nous essayerons alors d'être le plus fidèle au tracé original en suivant nos GPS.Peter.