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  • Raquett'nue au départ de Roya

    Samedi 11 février. La prévision météo n'était pas fameuse; ciel couvert et température autour de -2 deg. Cette raquett’nue je l’ai programmée plusieurs fois et à chaque fois j’ai dû l’annulé pour mauvais temps. J’en avais tellement envie de retrouver le plaisir de faire de la raquette nu que je n’ai pas annulé cette fois et j’ai bien fait. Arrivé à Roya c’est un soleil radieux qui nous attendait. Le temps de se chauffer sur la piste qui mène au petit pont que nous nous sommes retrouvés nus dès que la pente est devenue plus raide.

  • Randonue découverte du strato volcan de Maure Vieil

    Dimanche 6 novembre. Découverte du strato volcan de Maure Vieil.

    Le début de matinée est encore froid nous supportons nos vêtement.

     

    Mais très vite dans les sentiers peu fréquentés nous adoptons notre tenue favorite et tellement agréable même si le fond de l’air reste frais.

     

    Nous allons visiter les grottes d'explosion de l'acien volcan.

    Série de neck formant un dyke qui sont des cheminées refroidies et dégagées par l'érosion.

     

    Couverture basique du dome du volcan

     

     

  • Randonue balisage entre Sallagriffon et Sigale

    Le mardi 1er novembre : Balisage du sentier GR 510 section ‘Sigale-Sallagriffon’. Trilogie qui avait débuté par la section ‘Saint Antonin-Cuébris-Roquesteron’, suivi de ‘Roquesteron-Sigale’.

    Pour profiter de l’ensoleillement et du relief descendant, nous partirons de Sallagriffon vers Sigale.

    En début de matinée au village de Sigale, avec Jean-Paul, nous retrouvons Pierre qui nous conduit à Sallagriffon.

    Equipés du matériel de peinture pour le rafraichissement des balises, et de sécateurs pour la végétation envahissante, nous voilà sur le sentier GR 510. Ce dernier avait été balisé 2 ans plus tôt, il s’agit de raviver les peintures altérées par les effets du temps.

    Départ côté ubac, où les vêtements restent supportables dans la fraicheur humide des sous-bois agréablement parfumés par des odeurs de mousse et de champignons.

    Le sentier est magnifique sous les couleurs de l’automne : les rouges côtoient les jaunes, toute la palette des marrons est présente. Puis les premiers rayons du soleil ravivent le tout apportant une température douce, ce qui nous permet de continuer notre chemin dans notre tenue favorite.

    Nous déplorons certains panneaux indicateurs du Parc Naturel Régional vandalisés ou cassés, hélas non réparés malgré le fait d’avoir signalé leur état il y a 2 ans.

    Vers midi, nous arrivons à la clue de Riolan, (qui serait la plus belle des Alpes-Maritimes) : falaises étroites aux roches tourmentées cependant majestueuses, encadrant une clue vertigineuse enjambée par le pont du Riolan.

    Le site étant magnifique nous déjeunons sur le pont baigné par le soleil.

    Le pont du Riolan fut le poste frontière entre la France et le Comté de Savoie (Royaume de Sardaigne) jusqu’en 1860.

    Une plaque en marbre rouge au centre du parapet du pont rappelle :

    Pont du Riolan

    Pont sarde qui servit de frontière entre la FRANCE

    et le Comté de Savoie jusqu’en 1860

     restauré en 1998.

     

    Nous recherchons aux extrémités du pont les bornes ou insignes gravées dans la roche de la falaise : Fleurs de Lys pour le Royaume de France et Croix pour le Comté de Savoie.

    Jean-Paul repère la Croix de Savoie, référencée du n° de la borne frontière 72. Par contre, impossible de retrouver la Fleur de Lys côté France.

    Commentaire du bornage de 1761

    «… son état ruineux et se petitesse (du pont) n’ayant pas permis d’y placer une borne, nous avons fait graver les armes des deux rois sur deux rochers fixes qui se trouvent l’un sur la rive droite et l’autre sur la rive gauche… » (Verbal du 4 octobre 1761, cité par Denis Andreis, Mémoire Maitrise p.74)

    En 1821 lors de la reconnaissance du bornage de 1761 on constate : «… les armes des deux rois qui avaient été gravées sur des rochers fixes au deçà et au-delà du pont en pierre sont effacées… » (Procès-Verbal du comte de Malausséna, 27 septembre 1821, A.D.A-M., Fonds Sarde, liasse 151/3f°3).

    Source : Frontières du comté de Nice : « à la recherche des bornes perdues »

    Nous reprenons notre progression aux dessus des gorges du Roilan, avant que ce dernier se déverse dans l’Estéron. Le sentier traverse des campagnes jadis cultivées en témoigne les murs encore bien conservés des restanques (ou Faisses/Faïsses)

    Randonnée très plaisante, accompagnée jusqu’à notre arrivée à Sigale par la douceur et l’ensoleillement de ce début novembre.

    Thierry.

  • Randonue Départ de Trigance Belvédaire de Rancoumas

    Dimanche 30 Octobre. Randonue au départ de Trigance.

     

    Le Belvédaire de Rancoumas

     

     

     

  • Randonue autour de Robion

    Dimanche 16 Octobre : Rando Montagne de Robion

    Il faisait 3° à Digne au petit matin. En arrivant sur Castellane, la ville est invisible car cachée sous une immense couette de nuage bas. Pourtant, dès le départ du sentier, 2 ou 3 messieurs sont déjà en short !

                La première montée est galère (mais on est habitués dans la région). Cela ressemble à un torrent à sec  très pentu.

                Puis la pente devient raisonnable, et l’épaisse couche nuageuse laisse progressivement filtrer le soleil. Entretemps, la marche nous a réchauffés, ce qui fait que, pendant que je me risque à « tomber » l’anorak et la polaire, les messieurs tombent petit à petit le peu de vêtements qui leur restaient sur le dos…et ailleurs. (C’est quand même audacieux, par cette température encore bien fraîche : je n’aurai pas le courage de les imiter !).

                Le soleil se montrant plus présent, vers le hameau de Robion, j’avoue que je commence à transpirer, même sans le sweat. Mes mentors expérimentés argumentent que, à condition de ne pas s’arrêter longtemps –et qu’il n’y ait pas de vent—on est bien mieux en tenue naturelle. Jouant la confiance, et par émulation, je les imite enfin, mais craignant fort de devoir réenfiler le pantalon 5 mn après. Cependant, bien que je trouve la température très limite, l’expérience me semble positive, et j’en suis surprise.

                Pique-nique dans une prairie au soleil, après les ruines de la Doux, au-dessus du Château de Soleils. Puis montée, bien exposée au soleil, vers le Pas de la Colle : il fait alors agréablement chaud.

                Arrivé sur la crête, nous passons côté Nord-Ouest, moins ensoleillé, mais il ne fait pas vraiment froid (alternance ombre et soleil). Le spectacle est grandiose : vue plongeante sur le Verdon avec, en face, l’impressionnante forteresse des Cadières, tout en haut ; nous jouirons de ce spectacle pendant plus d’une heure de marche en corniche. Lorsque nous arrivons au parking, il me semble que nous  remettons à regret nos tenues de civilisés.

                Jean-Paul, notre guide, avait au dernier moment décidé d’inverser le sens de la progression dans la boucle, afin de profiter du soleil, et c’était réussi !

                                       Anne-Marie  (44 ans de naturisme, mais débutante en randonue)

     

  • AG et petite randonue

    Journée du 2 octobre 2016 à Coursegoules : A.G. des R.N.D.P. et randonue à Autreville

                    Il est 10h : les adhérents venus à l’A.G. sont là devant la Salle Bleue de la Mairie de Coursegoules. Je n’ai pas manqué d’apprécier le cadre magnifique de l’enceinte de la citadelle et l’aménagement ombragé des abords pour jeunes et moins jeunes.

                    Les points de l’ordre du jour sont discutés  et votés l’un après l’autre. A 11h30, la séance est levée, la salle rangée. Nous regagnons les voitures pour rejoindre le point de départ de la randonue. Un couple d’Anglais sont aussi sur le point de départ, ils nous saluent et disparaissent sur le chemin. Deux jeunes familles font route avec nous jusqu’à une bergerie à l’abandon un peu plus loin. Nous contournons la bâtisse et nous voilà en tenue de peau pour rejoindre Autreville. Ce nom m’intrigue, connaissant Libreville et Franceville, deux grandes agglomérations sur le continent africain.

                    Le lieu de pique-nique, Autreville, se situe sur les traces d’un habitat romain. Un petit bassin, « un pescalhoun »comme on dit en occitan, suscite la curiosité de tout le monde. D’abord, comment était-il rempli, à quoi servait la petite gouttière sur le bord et l’utilité des marches pour accéder plus haut sur le rocher dans lequel il a été creusé. Après le repas nous poursuivons la randonue mais chacun s’est promis de chercher sur Internet des explications sur ce petit bassin. Il fait beau, le chemin est agréable. La boucle que l’on suit rejoint la bergerie. En contrebas, les restes d’une Mathis  gisent là, figés par le temps aussi. Perdurera-t-elle autant que le « pescalhoun » ?

                    Nous retrouvons les voitures et nous séparons. Une belle journée studieuse et aérée. Merci à Georges et Jean-Paul pour nous avoir indiqué le lien concernant les études et explications scientifiques sur le « Bassin d’Autreville ».

    Yves

    Voir ces deux sites particulièrement intéressants sur cette cuve perchée de l’Autreville :

    http://www.archeo-alpi-maritimi.com/bassin_autreville.php

     

  • Randonue balisage entre Sigale et Roquesteron

    COMPTE RENDU journée du balisage entre SIGALE et ROQUESTERON

    Mardi 4 octobre 2016

    Par une très belle journée d’autonome sous le ciel bleu et le soleil, le rendez-vous était pris avec Jean-Paul, Pierre et Ivan pour un rafraichissement du sentier GR 510 entre Sigale et Roquesteron.

    Sentier peu fréquenté parcourant des sous-bois, en surplomb de l’Estéron.

    Parcours agréable sans difficulté ; descente vers les eaux bleues verdâtres de l’Estéron, puis sentier sous la pénombre des arbres sur le flanc ubac.

    Signalétique blanche et rouge ravivée par les coups de pinceau, coupes de sécateurs et cisailles pour éclaircir le chemin de la végétation envahissante.

     

    Le village de Sigale.

     

    Rafraichissement du balisage.

     

    Le village de Roquesteron fin de notre randonue.

  • Randonue à la Fête de la randonnée à l'Escarène

    Dimanche 25 septembre. Nous sommes une dizaine pour participer à la fête de la randonnée à l'Escarène. Notre parcours de randonue sera le même que le petit parcours des randonneurs textiles.

     

     

     

  • Randonue à la cime des Collettes

    Dimanche 18 septembre, randonue à la cime des Collettes. C'est une randonue proposé par Michel que l'on avait programmée mainte fois mais à chaque fois nous avions du l’annuler pour mauvais temps.  Cette fois nous avons pu la maintenir pourtant trois jours avant la météo annoncée n’était pas favorable. C’est une randonue magnifique avec quelque passages aériens mais sans danger si le temps est sec.


     

  • Randonue au Pic de Castel Diaou

    Jeudi 1er septembre 2016. Que diable ! Des plongeurs naturistes en "Rand-eau" au Castel Diaou?

    …..Voilà la balade prend fin, nous attendons le reste du groupe que je ne connaissais pas il y a un peu plus de 7 heures, l’esprit vagabonde…

    Quand 2 clubs naturistes (Les randonneurs nus de Provence et Nautena - Nautisme et Naturisme) se rencontrent, bien évidement ils se racontent des histoires de naturistes, mais pas que….

    Sur le chemin qui mène au Pic de Castel Diaou, (le Château du diable ! quel nom extraordinaire ! ) ne nous privons pas d’une petite analogie spirituelle pour compter cette belle promenade, cette chaleureuse rencontre.

    il y a donc, sur ce sentier caillouteux qui serpente sur cette vielle montagne,  assez de temps pour s’interroger sur l’alchimie qui permet à des personnes qui ne se connaissaient pas de trouver tout de suite un terrain de « très bonne » entente.

    En ce début du mois de septembre, sous un très chaud soleil méditerranéen, quelle était donc l’étincelle suffisante pour que la magie opère aussi vite, et d’aussi belle manière ? 

    Qu’est-ce qui nous permet de nous mettre en accord immédiatement avec l’autre, celui qui à la fois me ressemble et diffère de moi, cet autre moi-même que je ne connais pas ?

    On ne reviendra pas sur les valeurs inhérentes au naturisme, au respect de ses valeurs, de la tolérance et du respect de soi et d’autrui, de la nature,….

    Il y a quelque chose d’autre, que nous pourrions appeler peut-être le plaisir du fruit partagé, du fruit défendu un peu aussi. Celui que l’on peut offrir, que l’on peut recevoir. Un entre-soi respectueux sans obligations, nécessitant un certain effort, celui d’aller vers l’autre, d’aller vers soi aussi.

    Faisons un pas de côté. Tentons de tordre un peu nos points de vue pour mieux comprendre ce qui à amener des plongeurs à s’offrir, l’instant d’une escapade dans l’arrière-pays Varois, une verticale opposée à celle qui leur ai plus souvent commune, celle des profondeurs marines, et à oser, le temps d’une journée, se frotter à un monde en altitude.

    Peut-être pour vérifier que « Tout ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut, et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » ?

    Pour gravir cette moyenne montagne, ou transpercer le miroir étincelant de la mer, il faut un peu de temps, plus ou moins d’effort selon les organismes, s’avoir aussi s’arrêter et observer. Chacun s’appropriant ce temps, et cet espace, il en fait ce qu’il en veut, et ce qu’il peut.

    Il est midi. Quelques rochers bien disposés, comme d’ultimes veilleurs, éparpillés dans un sous-bois  nous accueillent pour une pause déjeuner, l’égrégore est atteint à l’instant des victuailles partagées avec ceux qui n’avaient rien pris (les plongeurs pour ne pas les citer, sont des têtes en l’air ;-) Nous nous retrouvons au milieu des éléments pour vivre une liberté chère et si fragile. L’eau, l’air, le soleil et la terre, n’opposeront jamais les vrais naturistes, bien au contraire.

    Arrivés au pic de Castel Diaou, sur les vestiges d’une demeure démantelée, ou d’un temple ? Sous les hospices du soleil qui chauffent nos peaux nues, les vallées et les monts apparaissent à chacun, comme ils devaient aussi apparaitre à ceux qui avaient vécus ici, bien avant. A eux, et à tous ceux qui nous suivront et que nous ne connaîtrons pas, nous sommes liés par ces pierres témoins érodés, taillées, érigées puis éparpillées, soutenant encore nos frêles et si miraculeuses existences. Le silence remplace la parole. A chacun sa manière de voir, à chacun sa manière de faire avec cet horizon qui nous entoure.

    Revenir sur ses pas, ou choisir un autre chemin, qu’importe ! Le naturiste qui marche ou qui plonge, est un homme en paix, un homme heureux sur le chemin du retour.

    ….La balade a pris fin, nous attendons avec mon amie le reste du groupe, dans ma poche un caillou, peut-être un bout du Castel Diaou. Et dans ma tête de nouveaux souvenirs et de belles images.

    Ami lecteur de ce blog, ami naturiste, pas de recette, ni d’explication pour comprendre la raison d’une aussi bonne et rapide entente. Ou peut-être faut-il faire un pas, juste un pas en toute conscience. Et cheminer avec les Randonneurs Nus de Provence.

    Enfin, je n’ai rien dit, ou bien j’ai tout dit.

    Reçois Jean-Paul  nos chaleureuses pensées Nauténiennes, toute notre considération pour ton travail qui contribue au bonheur de beaucoup.

    Sur celle-ci, on peut entrevoir le Diaou