Randonue autour de Robion
- Par Jean-Paul Guido
- Le 17/10/2016
- Dans Randonue
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Dimanche 16 Octobre : Rando Montagne de Robion
Il faisait 3° à Digne au petit matin. En arrivant sur Castellane, la ville est invisible car cachée sous une immense couette de nuage bas. Pourtant, dès le départ du sentier, 2 ou 3 messieurs sont déjà en short !
La première montée est galère (mais on est habitués dans la région). Cela ressemble à un torrent à sec très pentu.
Puis la pente devient raisonnable, et l’épaisse couche nuageuse laisse progressivement filtrer le soleil. Entretemps, la marche nous a réchauffés, ce qui fait que, pendant que je me risque à « tomber » l’anorak et la polaire, les messieurs tombent petit à petit le peu de vêtements qui leur restaient sur le dos…et ailleurs. (C’est quand même audacieux, par cette température encore bien fraîche : je n’aurai pas le courage de les imiter !).
Le soleil se montrant plus présent, vers le hameau de Robion, j’avoue que je commence à transpirer, même sans le sweat. Mes mentors expérimentés argumentent que, à condition de ne pas s’arrêter longtemps –et qu’il n’y ait pas de vent—on est bien mieux en tenue naturelle. Jouant la confiance, et par émulation, je les imite enfin, mais craignant fort de devoir réenfiler le pantalon 5 mn après. Cependant, bien que je trouve la température très limite, l’expérience me semble positive, et j’en suis surprise.
Pique-nique dans une prairie au soleil, après les ruines de la Doux, au-dessus du Château de Soleils. Puis montée, bien exposée au soleil, vers le Pas de la Colle : il fait alors agréablement chaud.
Arrivé sur la crête, nous passons côté Nord-Ouest, moins ensoleillé, mais il ne fait pas vraiment froid (alternance ombre et soleil). Le spectacle est grandiose : vue plongeante sur le Verdon avec, en face, l’impressionnante forteresse des Cadières, tout en haut ; nous jouirons de ce spectacle pendant plus d’une heure de marche en corniche. Lorsque nous arrivons au parking, il me semble que nous remettons à regret nos tenues de civilisés.
Jean-Paul, notre guide, avait au dernier moment décidé d’inverser le sens de la progression dans la boucle, afin de profiter du soleil, et c’était réussi !
Anne-Marie (44 ans de naturisme, mais débutante en randonue)
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