Les Randonneurs Nus de Provence

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  • Randonue au Lacs Barrat

    Jeudi 14 juillet, nous partons au début de la route qui mène au petit lieu-dit : Le Chastel. Passé la dernière maison du lieu-dit nous pouvons nous mettre nu. Ma femme et moi-même n'étant pas très en forme nous laissons Georges, Dominique, Michel et Daniel partir devant pour ne pas les retarder.

    La montée dans les arbres est très agréable. Comme nous somme les derniers nous sommes rattrapés par deux coureurs un peu avant les deux maisons non habités de Calandre. J’ai pu passer mon paréo avant qu’il nous ai vus. Des personnes très sympathiques. Les quatre premiers ne les verront pas, je pense qu’ils ont dû retourner vers la Colmiane à la hauteur des maisons. Nous ne verrons plus personnes de toute la journée. Pas tout à fait, sur le retour et proche des voitures vers 16h30 nous croisons un couple avec un seul sac à dos qui nous demande leur chemin pour faire à peu près la même chose que nous. Le temps commence à être menaçant et je leur demande s’ils ont des K-way ; non qu’ils me répondent. Faire une randonnée dans le Mercantour en fin d’après-midi sans k-Way et sans carte je trouve ça irresponsable.
     

    Nous arrivons aux vacheries ou Daniel nous attend, trop fatigué pour suivre les autres. Nous nous installons près d’un groupe de vache pour prendre notre repas. Pendant ce temps nous voyons l’autre groupe passer la croupe juste avant le premier lac.

    Pour ressortir dans l’autre vallon à droite des vacheries.

    JP Guido

  • Randonue aux lacs des Millefonts

    Samedi 2 juillet, Randonue aux lacs des Millefonts.

    J'avais prévu de faire une boucle dans le sens des aiguilles d’une montre :

    Départ du parking, montée par les lacs de Millefonts ; Lac Rond, lac Long, Lac Gros, Col du barn, Mont Pépoiri, Lac d’en Veillos et retour au parking.

    Mais sur place il y a énormément de monde qui montent par le même chemin, pour pouvoir se mettre nu on décide de faire la boucle dans l’autre sens. Nous allons rencontrer un petit groupe de marcheur dont un monsieur à fait un malaise vagal sans gravité et un seul marcheur qui descendait du Lacs d’en Veillos. Sur la crête un cycliste et un peu de monde au sommet. Le retour sous la pluie et un peu de grêle par les lacs.          

     

  • Périple à Vélo Côte d'Azur - Grenoble

    un petit compte rendu de mon périple vélo  Côte d'Azur - Grenoble.
    Arrivé à Antibes le 24/04 j'ai été accueilli à la gare par l'organisateur de la randonnée. Ne pouvant m'héberger et ayant raté le mail de Nadia de quelques heures, celui-ci m'a conduit à un hôtel derrière la gare (80€, tarif le plus élevé de mon périple).Velo
    Le lundi je me suis lancé vers Cagnes et le col de Vence. Je suis passé près de Coursegoules un peu avant 10h, c'est pourquoi je ne suis pas arrêté pour un apéro nu, c'était un peu tôt et je ne savais pas ce qui m'attendait plus loin. Arrivé vers 13h30 à Briançonnet, il était aussi un peu tôt pour m'arrêter d'autant que le Haut Chandelalar était désert (Muriel absente la journée et vu personne pour me raisonner). J'ai poursuivi vers Annot et son gîte (18€ la nuit). Le lendemain je me suis attaqué au Col de la Colle St Michel, suivi du Col d'Allos ouvert depuis la veille, le Col St Jean et le Col Lebraut avant de "filer" vers Gap. ou je suis arrivé vers 20h. Le mercredi, Col de Manse, Col Bayard, Col du Noyer, Col de Cabre et arrivée à Die où il ne fut pas simple de me loger... Enfin le Jeudi, Col de Rousset et arrivée dans le Vercors et sa succession de cols pour terminer par le Col de Romeyère et redescendre jusqu'à Grenoble
    En résumé, programme sportif accompli, peu de rencontres, rdv raté à Antibes, trop tôt du côté de Coursegoules, etc...
    peux mieux faire dès l'année prochaine lorsque je reviendrai sur les contreforts de la Côte d'Azur ou j'espère cette fois rencontrer Nadia (si ça arrange tout le monde) et Jean-Paul (si ça peut se faire également).
    Merci de toutes façons à tous les deux même même si on ne s'est "vu" que par mail.
    Bonne journée
    La Guepe

  • Randonue-Balisage Les Tardons-Gréolières-les-Neiges

    Mardi 24 mai

                    Il fait très beau en arrivant aux « Tardons ». D’où vient ce nom d’un hameau de la commune Le Mas ? Sur son site, l’explication par l’occitan est simple : les brebis ont normalement une portée par an, exceptionnellement deux. A la seconde, on disait « Tardonean ! » et on appelait les agneaux : les «  tardons ». Autre surprise : le sentier traverse la Gironde. Un seul point commun avec l’autre : l’eau. Ce n’est pas la rencontre de deux grands fleuves, mais une petite rivière au parcours sinueux qui se jette dans l’Estéron dont le lit offre lui aussi de bien beaux paysages avec de belles vasques. La Gironde aussi mais plus petites. L’origine occitane de ce nom évoque le verbe tourner. Ferait-elle de nombreux tours et détours ? A vérifier sur la carte ! Voilà pour la toponymie !

                    La première surprise c’est un marcassin qui nous a rendu visite. Surpris lui aussi tout autant que nous, téméraire sans doute, il a poursuivi son chemin. C’eût été une autre histoire s’il avait été accompagné de sa mère. Enfin deux serpents, des couleuvres sans doute, un long et un non, dérangés dans leur bain de soleil et qui détalent à toute vitesse. Allez remarquer dans ces conditions les détails caractéristiques de la tête ! Voilà pour la zoologie !

                    Ce GR traverse des « faisses »  planches, restanques à l’abandon avec des murs toujours debout malgré une nature envahissante  et beaucoup d’arbres qui n’ont pas réussi à les faire s’ébouler.

                    L’homme a ainsi laissé son empreinte. Un chemin qui mérite d’être parcouru à bien des égards en profitant d’une belle journée ensoleillée comme ce fut le cas et qui peut se terminer par une bonne bière corse aux châtaignes dans un bistrot très sympathique de nos villages de montagne.

    Yves

  • Deux jours de randonues vers Beuil

    Il y a un mois J’avais prévu de faire un séjour de quatre jours de randonues au Domaine de la Pierre à Beuil. Je n’ai reçu aucune réponse positive. Je me suis aperçu en recherchant sur internet que plusieurs personnes de notre association c’étaient inscrites à la rencontre organisée à la Sablière.

    Je ne leur demande pas des comptes mais j’aurais aimé le savoir autrement, un petit mail m’aurait évité de prévoir ce séjour et de faire des réservations que j’ai dû annuler.

    Je me suis dit mais pourquoi pas le faire avec ma femme sur deux jours. J’ai donc réservé le studio du gîte et j’ai programmé deux jours de randonues pour en faire profiter les adhérents du club.  

    Jeudi 5 mai nous sommes quatre au départ du lieu-dit le Cougne. Ma femme n’étant pas très entrainée, je propose à Michel et Georges de partir devant pour atteindre la barre des Moulines. Moi pendant ce temps j’accompagne ma femme jusqu’au gite puis j’irai les rejoindre. Dans la montée nous croisons une dame mais je n’ai pas le temps de passer un paréo. Elle nous dit bonjour avec un grand sourire. (Georges et Michel l’on rencontré avant nous et leur a dit qu’elle s’en remettrait).

     Arrivé à la piste qui mène au gite je quitte ma femme pour rejoindre Georges et Michel. Pour éviter de faire un grand tour par la Colle je trace dans le pentu pour rejoindre la crête où passe le sentier. Il y a une sente surement faite par les troupeaux. C’est raide même en suivant la sente la pente est de 30%, j’atteins le sentier en 20 petites minutes.

    Sous la barre je ne vois pas arriver un coureur, là non plus je n’ai pas le temps de me couvrir tout juste le temps de me mettre sur le côté pour le laisser passer sans lui faire perdre son élan.

    Je rejoins Michel et Georges juste sous le dernier raidillon avant la barre. Entre temps le ciel s’est couvert et un mauvais vent qui vient du Mercantour nous oblige à nous couvrir et à trouver un endroit à l’abri pour pouvoir manger.

    L’après-midi nous rejoignions le gite pour boire un verre puis Michel et Georges nous quittent pour rejoindre leur voiture.

    Le soir avant le diner, Dominique le responsable du gite, nous sert l’apéro fait maison. Puis Blanquette de veau avec des pattes fraiches, un vrai régal. Plateau de fromage Chèvre, Tome et Conté.

    Au petit matin c’est le soleil qui nous accueille et entre par la porte du gite.

    Vers 9h nous partons ma femme et moi du gite en direction de la cime de Bacoun en passant par le vallon Tartaus pour rejoindre la piste.

    Nous ne verrons que quelques randonneurs  mais toujours de très loin.

    Nous avions prévu d’aller en direction du col de Moulines puis de redescendre par le sentier balisé qui longe le Cians. Mais le sentier qui part de la cime de Bacoun vers le col est en très mauvaise état, nous avons donc fait demi-tour pour descendre par le vallon de l’Isclas.

    C’est un ancien sentier balisé mais qui n’est plus tracé en rouge sur la carte ; on peut le deviner par des petit trais pointillés noir. Il permet de rejoindre le sentier qui passe sur la crête du Pré Picas que nous avons pris en montant. J’ai dû sortir mon sécateur pour pouvoir passer plus facilement.

    J’ai pu rester nu pratiquement toute la journée sauf la première ½ heure à cause du vent et de la fraicheur de la nuit.

    JP


  • Pique-nique au Sommet du Baou-Roux (Caille)

    Dimanche 1er mai comme tous les ans les villages de Séranon, Valderoure et Caille organisent un pique-nique au sommet du Baou-Roux. Cette année j’ai demandé aux organisateurs de faire partie avec notre association à cet évènement.

    Nous aurions dû être quatre mais la météo annoncé par météo France était exécrable, neige et grêle toute la journée.

    Je me retrouve donc à Caille seul avec les organisateurs de ce pique-nique. Comme il n’y a pas trop de monde pour porter les bouteilles pour l’apéro, Pastis, Wisky, vin et eau je me propose d’en prendre dans mon sac.

    Nous voilà partis du col bas, la température est très basse environ 4 degrés pas question de se déshabiller de suite, mais au bout de quelque minutes,  grâce à la pente et l’absence de vent et à la charge du sac à dos je me retrouve presque nu avec juste mon paréo (trop de gens autour de moi pas au courant de notre façon de randonner).

    Dans la montée je fais une photo de la plaine de Caille sous le soleil puis arrivé presque au sommet c’est quelque flocons qui commencent à tomber. Au sommet un feu de bois nous attend pour nous réchauffer.

    Le temps de servir le Pastis plusieurs personnes arrive des villages voisins ainsi que le maire de Valderoure.  Nous sommes une bonne vingtaine de courageux qui avons affrontés les fortes intempéries annoncées par la météo.

    J’ai découvert des gens très sympathiques du chasseur à l’écologiste du joueur de boule au randonneur nu, tous réunis autour d’un feu de bois pour fêter ce 1er mai.

    Le temps nous a épargné jusqu’aux voitures ou la grêle c’est mise à tomber à l’instant ou je suis rentré dans la voiture, mais ça n’a duré que quelques petite minutes.

    J’ai vraiment passé une agréable journée même si j’aurais aimé plus de participation de mon groupe.

    JP

  • Randonue à Duranus Mine de l'Eguisse

    Randonue à la mine d’arsenic de l’Eguisse à Duranus

    Jeudi 14 et samedi 16 avril 2016

    Il est des  randonues proposées par Jean-Paul qui dès le départ suscite des interrogations et font appel à l’imaginaire. Déjà le nom de Duranus. Rien à voir avec  une affection médicale avec des personnes ayant existé ou contemporaines  mais plutôt une racine indo européenne du mot « dur » désignant un relief abrupt et une source. Autant le dire tout de suite les réponses aux questions posées ne proviennent pas d’un smartphone que je ne possède pas mais de recherches après coup.

    Pour le relief abrupt on s’en rend compte tout de suite avec quelques bons raidillons pendant l’ascension et même la descente. Pour les sources, sur les trois de la commune dont une s’appelle Duranus et l’autre l’AffaÏa dont nous suivrons le vallon au retour, de nombreux ruisseaux traversent le sentier ou sont traversés par ce sentier. On comprend mieux pourquoi le village de Rocca Sparviera a été délaissé au profit de Duranus si c’est une question d’eau compte tenu de l’histoire de cette émigration.

    Quant à la mine, d’arsenic synonyme de « poison des rois » ou « roi des poisons » avec le gisement repéré en 1864, mis en exploitation en 1913, arrêté en 1931, dont il subsiste la tour de l’usine de grillage et quelques bâtisses en ruine, comment quelqu’un a-t-il pu supposer et trouver qu’il y avait là un gisement rentable de ce que l’on appelle aussi le réalgar ou l’orpiment comme sur la commune de Lucéram et faire honneur aux chimistes capables de trouver les bonnes formules pour en faire bon usage ce qui n’a pas toujours été le cas par exemple à la guerre de 14-18.

    Les réponses sont en partie là, mais sur le site de la mine à  la croisée de trois chemins, il était temps de se restaurer de profiter du paysage et du soleil. C’est déjà l’heure de repartir en attaquant la descente qui à certains endroits est assez sportive. Quelquefois Jean-Paul et Michel, randonneurs chevronnés disparaissent de ma vue. M’ont-ils oublié ?  Comme on devait dire au temps de Rocca Sparviera : » Que nenni ! », En réalité ils ne sont pas loin et sont assez prévenants et rassurants. On ne pouvait pas quitter ce lieu sans faire une halte au « Saut des Français » dominant la Vésubie. La légende a la vie dure. Seulement  trois Français pendant la Révolution Française auraient sauté dans le vide sous la menace des « Barbets » mais en face sur l’autre rive.

    Voilà une belle randonnée assez sportive et culturelle faisant référence à plusieurs périodes historiques. Merci.

    Yves

    Le samedi nous avons refait cette randonue mais cette fois nous sommes montés Jusqu’à l’ancien village de Rocca Sparvièra sans les sacs à dos que Philippe nous a gardés au col St Michel.

    La montée n’est pas très longue mais le sentier est aérien est bien raide. Le village devait être important, il y a des maisons en ruines par dizaine. 

     

    A l'arrivé sur la route le lieu-dit s'appelle « DEFICI » C’est Yves qui nous le traduit : ça veut dire moulin à huile en Niçois.


  • Nettoyage de la plage des Esclamandes

    Nettoyage Plage des Esclamandes à St-Aygulf

    Dimanche 10 avril 2016

                    A 9h, les diables sont chargés avec barnum, pancartes, tables, glacières, matériels divers. Nous voilà partis avec Roger et Jean-Paul pour la plage ! Quelques passages à gué à proximité des canaux  de délestage des étangs  remplis à ras bord, nous voilà arrivés !  A 10h, tout est installé même les glacières à l’ombre des tables et sur l’une d’elles les publications naturistes. S’y trouvent aussi les sacs et les gants destinés à la collecte des matières plastiques. Tous les volontaires s’affairent débordant largement les panneaux limitant la zone naturiste récemment installés.

                    C’est midi, la  collecte est terminée. Malgré un nettoyage par la commune, elle se solde par plusieurs sacs bien remplis. Sous le barnum,  spécialités culinaires des uns et des autres et boissons trônent sur les tables pour un excellent buffet maritime, sans oublier la dernière trouvaille de Jean-Paul, les chips de socca. Les talents des cuisiniers et cuisinières ravissent les papilles. Les discussions vont bon train.

                    Le vent se lève, il est un peu frais et n’incite pas trop à la baignade sauf quelques intrépides. Dans l’après-midi, certains d’avoir bien œuvré pour l’entretien de cette plage naturiste, l’heure de partir arrive. Et voilà les diables prêts pour le chemin inverse. Les voitures chargées, chacun peut repartir vaquer à ses occupations, la tête pleine de soleil, d’ondes marines et de belle plage.

    Yves

     

    Des Chips à faire découvrir ! produis Niçois !

     

  • Raquett'nue au Pin Pourri

    Samedi 26 mars, raquett'nue au Pin Pourri.

  • Raquett'nue à la montagne de l'Audibergue

    Vendredi 18 mars, raquett'nue à la montagne de l'Audibergue.

    Merci Jean-Paul pour cette belle journée passée ensemble.

    Il y a encore peu, ma culture du naturisme se résumait à quelques émissions vues à la télé. Loin de moi d’imaginer que randonnée en raquettes et pratique du naturisme pouvaient se concilier. Je rencontrais Jean Paul, Président des Randonneurs nus de Provence, sur les pistes de ski d’Auron. Intarissable sur le sujet et fervent « supporter » de cet art de vivre, il m’invitât à rejoindre son groupe  pour une randonnée raquettes à Audibergue. A la fois intriguée et curieuse de comprendre la philosophie des randonneurs nus de Provence, j’acceptais son invitation.

    Finalement, nous sommes trois pour la randonnée : un randonneur nu et deux femmes textiles. Ouf ! Je ne suis pas  seule à rester habillée ! Pas seule au milieu d’une cohorte d’illuminés nus dans la neige ! Je ne suis pas inquiète mais pour une première approche, le quota : un nu pour deux textiles est rassurant. Jean Paul est suffisamment attentif à ne choquer personne.

    Nous nous retrouvons à Gréolières pour un café matinal, puis départ pour Audibergue.

    Une fois nos raquettes sanglées aux pieds, nous quittons la route pour nous enfoncer dans la neige au milieu de la forêt. Ca grimpe fort ! Il fait chaud. A peine la route hors de portée, Jean Paul nous dévoile ses plus beaux atouts. Il se dénude gardant, chaussures de marche et chapeau. Je sens chez lui comme une envie pressante de tout retirer au plus vite. Un besoin vital de se retrouver nu dans la nature et face à elle. Par solidarité, j’ôte mon pull et mon Kway mais garde tout de même tee-shirt et pantalon. Mon naturisme s’arrêtera probablement à cette étape-là ! La première montée nous réchauffe. J’en profite pour perdre négligemment une rondelle de bâton et tomber deux fois en voulant faire une marche arrière. Première expérience des raquettes et premières chutes. Intérieurement, je me félicite d’avoir gardé mon pantalon et d’être ainsi restée au sec. Pas du tout ! Jean Paul m’explique que je peux me rouler nue dans la neige et me sécher très vite sous le soleil sans prendre froid. Peut-être bien mais pas envie d’essayer ! Je reste quelque  peu sceptique et habillée. Nous sortons de l’obscurité de la forêt pour retrouver la clairière  enneigée, baignée de soleil. Il est temps de se protéger des rayons. Michèle et moi crémons visage et épaules légèrement dénudées, Jean Paul  protège un seul endroit bien personnel. Le reste de son corps étant bronzé uniformément sans ligne de démarcation. Après tout chacun sa zone sensible ! La marche reprend et les paysages défilent devant nous. C’est magnifique ! Nous apercevons en chemin les traces probables d’un loup. En bon guide passionné, Jean Paul nous donne un cours de  géologie et nous raconte les arbres, la nature, la faune. Que c’est agréable d’avoir un compagnon de marche désireux de partager son savoir !

    Nous reprenons notre marche. Ecoutez la nature, c’est sympa mais raconter sa vie aussi. Jean Paul marche en tête traçant des empreintes géantes dans la neige pour faciliter nos déplacements en raquette. Un peu en recul, c’est plus fort que nous, Michèle et moi en profitons pour bavarder inlassablement. Gentiment, Jean Paul nous invite à écouter la nature et la montée reprend de plus belle.

    Il est midi trente, c’est justement l’heure du déjeuner. Une belle maison en pierres fossilisées au milieu de nulle part nous accueille cordialement. Une table et un banc feront l’affaire pour notre pique-nique. En plein soleil avec une vue à 360° sur les montagnes alentour et personne à l’horizon. C’est magique ! Jean Paul sort son Ricard et Michèle un peu distraite se verse un verre de Ricard pour une goutte d’eau. Elle boit tout d’une traite ! Quelle descente !

    Histoire d’arriver au sommet pour admirer la  vue panoramique qui s’offrira à nous, Jean Paul nous entraine dans une montée interminable. L’effet Ricard achève Michèle qui peine à poursuivre. 

    Le retour est plus facile, la descente nous détend et nos sacs allégés nous facilitent la marche. Quelques mètres avant de retrouver la route, Jean Paul se rhabille mettant fin à cette première expérience de randonnée naturiste.

    Merci encore Jean Paul pour cette jolie ballade en pleine nature, tes explications passionnées et ton accueil si chaleureux.

    Hélène