Les Randonneurs Nus de Provence

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  • AG et petite randonue

    Journée du 2 octobre 2016 à Coursegoules : A.G. des R.N.D.P. et randonue à Autreville

                    Il est 10h : les adhérents venus à l’A.G. sont là devant la Salle Bleue de la Mairie de Coursegoules. Je n’ai pas manqué d’apprécier le cadre magnifique de l’enceinte de la citadelle et l’aménagement ombragé des abords pour jeunes et moins jeunes.

                    Les points de l’ordre du jour sont discutés  et votés l’un après l’autre. A 11h30, la séance est levée, la salle rangée. Nous regagnons les voitures pour rejoindre le point de départ de la randonue. Un couple d’Anglais sont aussi sur le point de départ, ils nous saluent et disparaissent sur le chemin. Deux jeunes familles font route avec nous jusqu’à une bergerie à l’abandon un peu plus loin. Nous contournons la bâtisse et nous voilà en tenue de peau pour rejoindre Autreville. Ce nom m’intrigue, connaissant Libreville et Franceville, deux grandes agglomérations sur le continent africain.

                    Le lieu de pique-nique, Autreville, se situe sur les traces d’un habitat romain. Un petit bassin, « un pescalhoun »comme on dit en occitan, suscite la curiosité de tout le monde. D’abord, comment était-il rempli, à quoi servait la petite gouttière sur le bord et l’utilité des marches pour accéder plus haut sur le rocher dans lequel il a été creusé. Après le repas nous poursuivons la randonue mais chacun s’est promis de chercher sur Internet des explications sur ce petit bassin. Il fait beau, le chemin est agréable. La boucle que l’on suit rejoint la bergerie. En contrebas, les restes d’une Mathis  gisent là, figés par le temps aussi. Perdurera-t-elle autant que le « pescalhoun » ?

                    Nous retrouvons les voitures et nous séparons. Une belle journée studieuse et aérée. Merci à Georges et Jean-Paul pour nous avoir indiqué le lien concernant les études et explications scientifiques sur le « Bassin d’Autreville ».

    Yves

    Voir ces deux sites particulièrement intéressants sur cette cuve perchée de l’Autreville :

    http://www.archeo-alpi-maritimi.com/bassin_autreville.php

     

  • Randonue balisage entre Sigale et Roquesteron

    COMPTE RENDU journée du balisage entre SIGALE et ROQUESTERON

    Mardi 4 octobre 2016

    Par une très belle journée d’autonome sous le ciel bleu et le soleil, le rendez-vous était pris avec Jean-Paul, Pierre et Ivan pour un rafraichissement du sentier GR 510 entre Sigale et Roquesteron.

    Sentier peu fréquenté parcourant des sous-bois, en surplomb de l’Estéron.

    Parcours agréable sans difficulté ; descente vers les eaux bleues verdâtres de l’Estéron, puis sentier sous la pénombre des arbres sur le flanc ubac.

    Signalétique blanche et rouge ravivée par les coups de pinceau, coupes de sécateurs et cisailles pour éclaircir le chemin de la végétation envahissante.

     

    Le village de Sigale.

     

    Rafraichissement du balisage.

     

    Le village de Roquesteron fin de notre randonue.

  • Randonue à la Fête de la randonnée à l'Escarène

    Dimanche 25 septembre. Nous sommes une dizaine pour participer à la fête de la randonnée à l'Escarène. Notre parcours de randonue sera le même que le petit parcours des randonneurs textiles.

     

     

     

  • Randonue à la cime des Collettes

    Dimanche 18 septembre, randonue à la cime des Collettes. C'est une randonue proposé par Michel que l'on avait programmée mainte fois mais à chaque fois nous avions du l’annuler pour mauvais temps.  Cette fois nous avons pu la maintenir pourtant trois jours avant la météo annoncée n’était pas favorable. C’est une randonue magnifique avec quelque passages aériens mais sans danger si le temps est sec.


     

  • Randonue au Pic de Castel Diaou

    Jeudi 1er septembre 2016. Que diable ! Des plongeurs naturistes en "Rand-eau" au Castel Diaou?

    …..Voilà la balade prend fin, nous attendons le reste du groupe que je ne connaissais pas il y a un peu plus de 7 heures, l’esprit vagabonde…

    Quand 2 clubs naturistes (Les randonneurs nus de Provence et Nautena - Nautisme et Naturisme) se rencontrent, bien évidement ils se racontent des histoires de naturistes, mais pas que….

    Sur le chemin qui mène au Pic de Castel Diaou, (le Château du diable ! quel nom extraordinaire ! ) ne nous privons pas d’une petite analogie spirituelle pour compter cette belle promenade, cette chaleureuse rencontre.

    il y a donc, sur ce sentier caillouteux qui serpente sur cette vielle montagne,  assez de temps pour s’interroger sur l’alchimie qui permet à des personnes qui ne se connaissaient pas de trouver tout de suite un terrain de « très bonne » entente.

    En ce début du mois de septembre, sous un très chaud soleil méditerranéen, quelle était donc l’étincelle suffisante pour que la magie opère aussi vite, et d’aussi belle manière ? 

    Qu’est-ce qui nous permet de nous mettre en accord immédiatement avec l’autre, celui qui à la fois me ressemble et diffère de moi, cet autre moi-même que je ne connais pas ?

    On ne reviendra pas sur les valeurs inhérentes au naturisme, au respect de ses valeurs, de la tolérance et du respect de soi et d’autrui, de la nature,….

    Il y a quelque chose d’autre, que nous pourrions appeler peut-être le plaisir du fruit partagé, du fruit défendu un peu aussi. Celui que l’on peut offrir, que l’on peut recevoir. Un entre-soi respectueux sans obligations, nécessitant un certain effort, celui d’aller vers l’autre, d’aller vers soi aussi.

    Faisons un pas de côté. Tentons de tordre un peu nos points de vue pour mieux comprendre ce qui à amener des plongeurs à s’offrir, l’instant d’une escapade dans l’arrière-pays Varois, une verticale opposée à celle qui leur ai plus souvent commune, celle des profondeurs marines, et à oser, le temps d’une journée, se frotter à un monde en altitude.

    Peut-être pour vérifier que « Tout ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut, et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » ?

    Pour gravir cette moyenne montagne, ou transpercer le miroir étincelant de la mer, il faut un peu de temps, plus ou moins d’effort selon les organismes, s’avoir aussi s’arrêter et observer. Chacun s’appropriant ce temps, et cet espace, il en fait ce qu’il en veut, et ce qu’il peut.

    Il est midi. Quelques rochers bien disposés, comme d’ultimes veilleurs, éparpillés dans un sous-bois  nous accueillent pour une pause déjeuner, l’égrégore est atteint à l’instant des victuailles partagées avec ceux qui n’avaient rien pris (les plongeurs pour ne pas les citer, sont des têtes en l’air ;-) Nous nous retrouvons au milieu des éléments pour vivre une liberté chère et si fragile. L’eau, l’air, le soleil et la terre, n’opposeront jamais les vrais naturistes, bien au contraire.

    Arrivés au pic de Castel Diaou, sur les vestiges d’une demeure démantelée, ou d’un temple ? Sous les hospices du soleil qui chauffent nos peaux nues, les vallées et les monts apparaissent à chacun, comme ils devaient aussi apparaitre à ceux qui avaient vécus ici, bien avant. A eux, et à tous ceux qui nous suivront et que nous ne connaîtrons pas, nous sommes liés par ces pierres témoins érodés, taillées, érigées puis éparpillées, soutenant encore nos frêles et si miraculeuses existences. Le silence remplace la parole. A chacun sa manière de voir, à chacun sa manière de faire avec cet horizon qui nous entoure.

    Revenir sur ses pas, ou choisir un autre chemin, qu’importe ! Le naturiste qui marche ou qui plonge, est un homme en paix, un homme heureux sur le chemin du retour.

    ….La balade a pris fin, nous attendons avec mon amie le reste du groupe, dans ma poche un caillou, peut-être un bout du Castel Diaou. Et dans ma tête de nouveaux souvenirs et de belles images.

    Ami lecteur de ce blog, ami naturiste, pas de recette, ni d’explication pour comprendre la raison d’une aussi bonne et rapide entente. Ou peut-être faut-il faire un pas, juste un pas en toute conscience. Et cheminer avec les Randonneurs Nus de Provence.

    Enfin, je n’ai rien dit, ou bien j’ai tout dit.

    Reçois Jean-Paul  nos chaleureuses pensées Nauténiennes, toute notre considération pour ton travail qui contribue au bonheur de beaucoup.

    Sur celle-ci, on peut entrevoir le Diaou

     

  • Randonue balisage entre St Antonin et Roquesteron

    Mardi 23 août 2016

    Balisage du GR 510 Saint Antonin – Roquesteron

    Randonneur et naturiste depuis plusieurs années je faisais des randonnées nu à titre individuel. Désirant rejoindre un club ou une association dans le but de découvrir de nouvelles balades, j’ai été séduit à la lecture des articles du site ‘Les Randonneurs Nus de Provence’. La richesse de l’information, la diversité, et la qualité des différents sujets traités en font une mine remarquable de connaissances, le tout abordé dans un ton chaleureux.

    Ayant pris contact avec Jean-Paul, je fus invité à participer à une randonnée ‘balisage’ entre Saint Antonin et Roquesteron dans le but de découvrir l’Association.

    Je ne m’étais jamais vraiment renseigné sur ‘qui’ entretenait le balisage des sentiers GR ?

    J’avais l’idée des collectivités locales ou Eaux et Forêts. J’ai appris que ce n’était pas tout à fait organisé comme cela : l’entretien était délégué à des personnes ‘expertes’ indépendantes, mais prenant en charge un périmètre parfois très étendu. Plusieurs équipes de bénévoles dont la majorité a suivi une formation de ‘baliseur’ assurent au titre du balisage associatif le petit entretien, la veille technique d’un parc de sentier sous l’égide du Comité Départemental.

    Le ‘balisage’ est donc une opération de maintenance visant le toilettage périodique d’un itinéraire et du balisage et de ses équipements. (Élagage, débroussaillage des bas-côtés, rafraichissement de la peinture sur les balises et la signalétique, …)

    Par une magnifique journée, j’ai connu Jean-Paul et Georges au rendez-vous de Coursegoules, puis direction en voiture vers Roquesteron où nous attendait Pierre, afin de rejoindre Saint Antonin et récupérer Jean-François.

    Prise de contact sympathique et positive, chacun prend en charge les ‘outils du baliseur’ : pinceaux et pots de peinture blanc et rouge, pochoirs des différents pictogrammes, sécateurs petits et grands, une ‘plane’ (ou couteau à deux manches : outil pour le travail du bois composée d'une lame semblable à celle d'un couteau, munie de deux poignées, à chaque extrémité de la lame. Elle permet le dégrossissage et le creusage de formes courbes, galbées et même droites. On s'en sert essentiellement pour enlever l'écorce d'un arbre que l'on veut travailler. On manie la plane en la tirant vers soi) scie, et appareil photo GSP afin d’identifier et localiser les détériorations du sentier plus lourdes (éboulements, gros rochers, arbres tombés, …)

    Nous voilà partis pour l’opération ‘balisage’. Je comprends la nécessité de la tâche et l’entretien des précieuses balises pour les futurs randonneurs. La randonnée se passe sans encombre, silence et beauté des lieux, odeur de pins, ponctuée par l’arrêt à chaque balise de sa remise en état. Sentier peu fréquenté ce qui nous a permis de nous dévêtir tout au long du parcours, sauf traversée du petit village Cuébris, mais lui aussi désert.

    J’ai été bien sûr conquis et enthousiasmé par l’Association de Jean-Paul, par la sympathie et gentillesse de Georges, Pierre et Jean-François, la bonne humeur du groupe, le tout enrichi par de nouvelles connaissances sur les ‘baliseurs’.

    J’ai hâte de renouveler l’expérience dans de prochaines randonnées.

    Thierry.

     

  • Randonue sportive à la cime de Partissuollo

    Dimanche 14 août, randonue à la cime de Partissuollo.

    Lors de la dernière randonue nous avons pensés que l’on pourrait faire une randonue au-dessus de Roquebilière. En cherchant sur la carte j’ai trouvé un parcours sportif en partant de Venanson pour la cime de Partisuollo. Passé le village de Venanson il n’y a plus personne et pas une seule voiture au départ du sentier, C'est la première fois que l'on peut partir et revenir aux voitures dans notre tenue favorite, complétement nu, sans que personne ne nous voie.

     

    Le sentier est bien tracé mais la pente est très raide 25% en moyenne sur 3.3km, avec quelques passages délicats avant la Baisse de la Combe (sujets au vertige s’abstenir).

    Nous ne verrons personne jusqu’au sommet. La vue est magnifique du Mercantour à la chaine du Cheiron et la Méditerranée.

    Au moment de redescendre j’aperçois un homme qui monte vite, je vais au-devant de lui habillé de mon paréo pour l’avertir et lui demander si le reste du groupe peut rester nu. Pas de problème ça ne le gêne pas. Nous ne sommes pas arrivés à la Baisse qu’on le voit redescendre à fond de train.

    Nous redescendons par le même sentier, Dominique et moi-même avons enfilé des genouillères en prévision, qui se révèle très efficace dans cette pente importante.

    Arrivés presque aux voitures nous voyons un couple monter sur le sentier, nous enfilons nous paréos et nos shorts mais c’était inutile en discutant avec eux nous aurions pu rester nus.

     

    Nous avons passé une journée magnifique. Mais attention le sentier est vraiment raide sans aucun endroit pour relâcher son effort. A faire que par des personnes entrainées.

    JP   

     

  • Randonue au mont Lapassé

    Dimanche 7 aout randonue au mont lapassé.

  • Randonue pour les 20ans du Col de la Sinne

    Samedi 30 juillet. Nous sommes invités et attendus à la fête organisée par les deux villages Pierlas et Ilonse pour les 20ans du col de la Sinne.

    Nous sommes à longtemps naturists Anglais avec une maison de vacances dans le Sud de la France et on nous a présenté Randonneurs Nus de Provence par une amie française. Nous avons rejoint le promenade de Pierlas au Col de La Sinne. Nous avions jamais jugé possible de la randonnée nue dans les Alpes Maritimes et la marche à travers la belle campagne en bonne compagnie a été une expérience merveilleuse et libératrice ... si bon, en fait, que nous sommes revenus la semaine suivante avec un de nos amies pour grimper Cime Clapirette. A 2500m ce fut un peu plus physique et froid dans le vent, mais nous avons eu un autre grand jour. Un grand merci JP.

    D&J

    Le départ de Pierlas. Nous sommes encore en short mais nous ne le resterons pas très longtemps.

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    Après avoir passé les jardins nous voici dans notre tenue favorite.

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    Passage sur l'autre rive du ruisseau ou la fraicheur nous attend.

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    Tout le reste de la montée jusqu'au col sera sur le versant nord en sous bois.

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    Nous arrivons juste pour l'apéro. Nous discutons avec un monsieur et je lui demande ou est Gilbert l'organisateur de cette fête, il me répond mais c’est mon cousin je vais vous le chercher. 

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    Ce monsieur s'appelle Pierlas et devinez c’est le cousin aussi !

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    Le retour par le même chemin et la même tenue.

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    Une bonne petite baignade dans une eau à 15 deg nous fait le plus grand bien avant de regager les voitures.

    JP

      

  • Randonue de Briançonnet à Gars

    Randonue Briançonnet-Gars

    26 juillet 2016

                    A 10h, nous voilà prêts pour entamer la randonue. Colette est là aussi. Les Colette que je connais ne sont pas de grande taille mais sont « speed » comme il faudrait dire de nos jours. Pour la taille, c’est bon ! Pour le « speed » aussi puisqu’elle sera toute la journée dans le groupe de tête. Pour ceux qui ont tendance à mener un train de sénateur, la rencontre d’une personne du cru nous rassure en nous informant que le chemin descend tout le long jusqu’à Gars. C’est sans compter sur la perspicacité de Jean-Paul qui a prévu un autre parcours. Effectivement nous ne prenons pas la direction indiquée par cette personne.

                    Quelques mètres, nous voilà en tenue de peau sur le chemin qui a été nettoyé récemment et nous conduit à un ruisseau que nous traversons sur un solide pont reconstruit pour durer. La montée s’agrémente de passages faciles et d’autres qui relèvent plus du crapahutage que de la marche, ce qui en fait l’intérêt. Nous arrivons au point culminant vers midi après une montée à travers bois ombragée. C’est l’heure d’une bonne collation. C’est là aussi que pour les Colette, ça se vérifie puisque le groupe de tête était là depuis ¾ d’heure.

                    La descente vers gars va pouvoir commencer. Des passages faciles, un mounta-cala permanent et des crapahutages mais en descente. L’objectif était une baignade dans l’Estéron. Tout espoir est permis car nous les sénateurs nous l’entendons se rapprocher lentement mais sûrement. Mais tout-à-coup plus rien, seulement le tonnerre au loin ! Gars aussi s’approche et disparait ! Bizarre, mais nous avons dû entamer un détour ! Enfin à travers bois nous entendons à nouveau notre guide auditif. Georges, muni de la technique moderne de repérage qui se bat de temps en temps avec elle nous annonce l’arrivée à 700m. C’est très encourageant pour des sénatrices et sénateurs. L’heure passe, l’orage menace, à l’arrivée des gouttes de pluie nous attendent, le temps de rejoindre le centre de Gars apprécier la bonne eau fraîche de la fontaine, admirer les cascades jumelles qui jouxtent la fontaine et le lavoir où nous nous mettons à l’abri quand l’orage éclate. Pas  de baignade, retrouvailles avec les marcheurs de tête et organisation du retour vers les voitures.

                    Une belle journée pour les « speed » et les sénateurs qui sont partis à points et n’ont pas eu à courir, sur un parcours bien ombragé et varié, dans une bonne ambiance en tenue de peau du début à la fin !

    Yves