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Les Randonneurs Nus de Provence

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  • Notre première rando-nue « téléguidée »

    Nous apprenons que la rando-nue de Quinson est annulée.
    Comme nous serons de toute façon, Evelyne et moi, dans le secteur nous sommes quand même tentés par cette expédition et Jean-Paul nous communique les coordonnées d'Annabelle qui est également partante.
    Nous nous retrouvons donc le samedi matin au lieu de rendez-vous et faisons sa connaissance. Elle croit que nous connaissons l'itinéraire ; nous lui répondons que nous pensions que c'était elle notre « guide ». Trop tard maintenant pour reculer et elle appelle Jean-Paul qui indique le point de départ de la rando : premier téléguidage.
    Nous nous mettons tous les trois en marche et, après quelques dizaines de mètres sur une passerelle surplombant de quelques mètres le Verdon où naviguent bateaux électriques et pédalos, nous optons pour notre tenue favorite.
    Le parcours ne pose aucun problème, le chemin est horizontal et très agréable.
    Arrivés à un petit pont de bois, nous n'avons pas le choix : tout droit le chemin est, pour des raisons de sécurité, interdit. Nous traversons donc ce pont et commençons notre ascension sur un sentier caillouteux et assez pentu, parfois ombragé, parfois ensoleillé. Nous allons croiser une famille qui redescend et, prudents, nous passons un paréo ; un salut de notre part ne rencontre pas un écho chaleureux.
    Le souffle est parfois un peu court mais nous finissons par rejoindre le GR 99 : à gauche, retour vers Quinson, à droite, direction chapelle Sainte Maxime. Nous nous dirigeons donc vers la chapelle. À peine engagés sur le GR, nous entendons derrière nous deux randonneurs qui marchent à bonne allure. Nous n'avons pas le temps (ou l'envie ?) de nous rhabiller ; arrivés à notre hauteur nous nous saluons et ils disent nous envier et envisager de nous imiter mais ils poursuivent leur parcours « chaudement » habillés (pantalons de toile, chemises à manches longues, sacs à dos volumineux) et nous distancent rapidement.
    La chapelle n'apparaissant toujours pas et une bifurcation se présentant, Annabelle appelle de nouveau Jean-Paul qui nous offre notre second téléguidage. Après délibération, nous optons pour une pause pique-nique et, certains muscles manifestant leur désapprobation, nous renonçons à effectuer la boucle complète qui nous aurait amenés à emprunter le sentier dangereux signalé au départ
    Agréable moment de détente, nous nous installons pour entamer notre repas. Un couple qui passe s'amuse de la scène de notre « déjeûner sur l'herbe », note que nous avons pensé à tout pour nous restaurer et ajoute, sur un ton enjoué : « Nous, nous n'avons pas oublié nos vêtements ».
    Les meilleures choses ayant une fin, nous envisageons notre retour par le même itinéraire et nous entamons notre descente (un peu raide jusqu'au petit pont) vers le Verdon.
    Comme prévu, nous nous rendons au camping d'Enriou pour une baignade dans le Verdon mais, trop paresseux, nous n'irons pas plus loin que la piscine et ... que le bar où nous attendent des bières bien fraîches.
    Nous gardons le meilleur souvenir de cette rando-nue improvisée et, la prochaine fois, nous essaierons de ne pas oublier l'appareil photo.

    Evelyne et Patrick

  • Rando-nue de la boucle du Télégraphe

    On va parfois chercher loin ce qui est à portée de main. N'ayant pas envie de trop rouler sous la chaleur, nous décidons, Evelyne et moi, d'explorer un parcours de randonnée facile démarrant au col du Grand Caunet au-dessus de Ceyreste (Bouches du Rhône), à dix minutes de chez nous.
    Le TopoGuide des Bouches du Rhône à pied indique un temps de 2h30 pour cette boucle facile de 7,5 km.
    Nous arrivons sur place à 9h30 et il n'y a pas un seul véhicule sur le parking : c'est bon signe pour la rando-nue.
    Nous démarrons notre marche sur une piste large et sans difficultés. Après le premier virage, nous nous déshabillons et savourons les caresses légères de la brise. Tout le long de la boucle, alternent zones boisées et parties ensoleillées, les pistes sont larges et la dénivelée est faible : 138 m (de 329 à 467 m).
    Après avoir atteint (à un tiers du parcours) le point « culminant », s'offre à nous un panorama grandiose avec une vue splendide sur toute la baie de la Ciotat. Et pour que le plaisir des sens soit total, nous sommes enivrés d'odeurs provençales de garrigue et de plantes aromatiques.
    La boucle redescend ensuite en pente douce et, par endroits, nous pouvons encore voir la mer.
    La fin du parcours s'effectue par une très légère remontée sur un beau sentier.
    À deux ou trois cents mètres du parking, nous ne sommes plus seuls au monde : deux jeunes femmes qui promènent leur chien nous aperçoivent et, comme nous sommes de toute façon près de l'arrivée, nous enfilons un vêtement. Arrivés à leur hauteur, nous les saluons et Evelyne leur demande si elle ne sont pas choquées. L'une d'elle nous répond, avec un léger accent : « Pas du tout, c'est très bien, vous avez raison ». Voila qui nous conforte.
    De retour sur le parking, nous constatons que le véhicule de nos deux promeneuses est immatriculée en Suisse. De retour chez elles, elles pourront dire que leurs voisins français pratiquent la rando-nue en toute sérénité.
    Si nous dressons un rapide bilan de cette mini rando :
    elle est facile et nous l'avons effectuée en 1h45 au lieu des 2h30 annoncées (serions-nous plus sportifs que nous ne le pensions ?),
    pour les amateurs de communion avec la nature, c'est une petite merveille,
     

  • Randonue-libre au Col de Buis

    Dimanche:
    Après un samedi « un peu » chaotique ( départ tardif, une petite miss vraiment très malade dans la voiture, décollage pour la rando dès notre arrivée et plus dans la tenue confortable initialement prévue pour cause d' « accident » ), j'espérais un dimanche un peu plus calme.

    C'est avec un rayon de soleil prometteur que nous nous levons vers sept heure, ce qui n'est pas trop tôt pour un départ vers dix heure quand il s'agit de cinq personnes dont deux enfants, et nous avons bien l'intention d'être à l'heure vu notre retard de la veille! Jean-Paul se promène déjà dans le camps en tenue de peau bien qu'il fasse encore frisquet, moi j'enfile mon trois-quart bien pratique et un petit pull. A neuf heure trente nous sommes fin prêts pour le départ et cette fois toute la famille au complet. Je suis un peu inquiète car je me demande comment je vais gérer les enfants, et comment je vais pouvoir me mettre « à l'aise » avec le porte-bébé sans ennuyer le reste de la troupe.
    A dix heure, nous rejoignons les autres à l'entrée du domaine, ils sont en train de remercier notre hôtesse Murielle car leurs sacs sont déjà bouclés et les clefs rendues. Aymeline est un peu boudeuse, elle s'était trouvée un petit copain au camps et a du interrompre ses jeux pour nous suivre. Je ne m'inquiète pas trop parce-que je sais que la rando va lui plaire.

    Nous avions décidé la veille que nous referions le GR4 qui part du Col du Buis vers l'oratoire de Notre-Dame d'Amirat pour déjeuner à proximité d'une splendide bastide inhabitée qui sert aujourd'hui de bergerie. Le parcours est facile et adapté à tous et les plus hardis pourront tenter éventuellement une ascension du rocher l'après-midi. Les voitures sont stationnées là où la veille nous avions déjeuner, face au superbe panorama des cimes encore enneigées.

    A peine sortis des voitures la plupart des hommes sont déjà déshabillés, il faut dire que la route n'est pas très fréquentée. Moi je m'équipe du porte-bébé, qui ne se révèlera pas fort pratique finalement, je prendrai le siège dorsal la prochaine fois.
    On s'engage sur un chemin plutôt plat et ombragé, bordé de houx et de primevères et le soleil nous réchauffe doucement. J'ai chaud mais un peu coincée avec le porte-bébé, j'attends l'occasion de pouvoir me mettre en arrière et demander de l'aide à maman pour retirer mon pantacourt. Hier, je n'ai pas eu l'occasion de me déshabiller, le rythme de marche étant soutenu, je n'ai pas eu le temps de me défaire de mon fichu jean et alors que je comptais le faire à midi, le temps en a décidé autrement. Donc aujourd'hui, j'espère avoir l'occasion de me déshabiller complètement pendant la pause-déjeuner.
    Le sentier s'éclaircit et nous longeons le flanc calcaire du rocher de Notre-Dame révélant un paysage magnifique de prés et de collines verdoyants et au loin de sommets blancs. Très vite nous apercevons les murs lézardés de la vieille ferme et l'immense prairie bordée de sapinières qui s'étend à ses pieds. Un petit vent frais nous décide à migrer vers le bas à l'abri des arbres, et nous nous installons avec les petits et mes parents dans la clairière. Comme il est un peu tôt pour déjeuner les autres partent explorer les environs, et par prudence nous nous revêtons un minimum bien que le soleil nous invite à en faire tout autrement. Mon fiston est impressionné par la couverture de survie métallisée que Jean-Paul nous a prêtée, alors je décide d'emmener mes arsouilles en exploration. Et alors que je m'engage sur un petit chemin dans la sapinière, j'entends des voix au loin et reviens prévenir mes parents. Au même moment, nos explorateurs réapparaissent tenaillés par la faim et tout le monde s'installe paresseusement au soleil.  Les voix se rapprochent et trois jeunes femmes sortent du bosquet,et passent leur chemin aussi vite que possible sans même un bonjour. Après nous avoir largement contournés, elles s'arrêteront à la bastide pour déjeuner bientôt rejointes par un trio de cyclistes.

    De notre côté, nous mangerons dans la plus parfaite béatitude et presqu'en silence si IoIo n'avait pas été si grincheux! Maman se dévêt et j'en fait tout autant. Malheureusement, les nuages viennent troubler cette harmonie et c'est résignés que nous rangeons les reliefs de notre repas pour regagner le haut de la colline. Maman et moi, on se rhabille un peu déçues parce-que même si on est encore un peu timides, on était quand même bien en tenue d'Eve! Sur le rocher, on aperçoit trois cabris en train de grimper le long de la paroi avec une aisance étonnante! Le retours se passe tranquillement, Jean-Paul initie Aymeline à la reconnaissance du houx. Elle sautille de pierres en pierres fermement soutenue par son guide. Bébé s'est enfin endormi bercé par mes pas. Nous formons un petit groupe de six, un peu en arrière des plus sportifs qui font une pause de temps en temps pour nous attendre, chacun perdu dans ses pensées et savourant les derniers instants de cette fin de week-end en apothéose grâce au soleil.
    On regagne les voitures où après un petit débriefing on se met d'accord sur la mise en place de deux parcours pour les prochaines fois: un sportif et un plus « familial », en tout cas, autant que cela sera possible!

    Pascaline.

  • Randonue au départ de Maupoil

    Aujourd'hui nous pensons que des Belges viendraient avec nous faire notre activités favorite: « La Randonue » mais malheureusement ces deux femmes se sont décommandée à l'heure du rendez-vous, malgré notre déplacement à leur caravane. JPG appelle Philippe au téléphone pour le RDV il nous dit « Nous sommes entrain de décharger la voiture devant son chalet ». Nous allons les rejoindre puis nous repartons tous ensemble vers les voitures pour le parking du quartier de « Maupoil » tous le monde s'équipe et le départ est donné.  Nous sommes les quatre mousquetaires : JPG, JPR, ERIC et PIERRE ainsi que Philippe sa fille Pascaline et sa petite fille Émeline de trois ans alors que Mamie Nadine garde bébé.  Nous marchons depuis cinq minutes que les shorts disparaissent dans les sacs, le parcours est très agréable nous enjambons deux torrents et le chemin commence à monter Émeline avance vaillamment au côtés, de sa mère et des deux Jean-Paul. Une petite pause pour donner à boire à Émeline et le reste de la troupe en profite également. Une fois reparti au bout d'un quart d'heure, un sportif descend en courant. L'équipe marche très bien surtout Émeline du haut de ses trois ans. Trois personnes s'échappent dans le passage un peu plus pentu. Arrivés sur le faut plat le groupe se rassemble puis nous nous dirigeons vers le col du Buis. Les sept marcheurs nus traversent la route puis vont s'assoir sur l'herbe tendre et entre les nombreuses bouses.  Il est 12H30 et nous sommes affamés la pause est obligatoire. Au milieu du repas un patou vient nous voir accompagné de trois chevaux et de leurs cavaliers. La cavalières nous dit : profitez bien du soleil ça ne va pas durer ! Le repas se passe en partie sous le soleil puis très vite les nuages nous cache notre astre préféré. A la fin des agapes, Daniel et Vicky arrivent pour le café. Subitement une rafale de vent arrive et nous indique que l'orage n'est pas loin. C'est l'heure du départ une partie redescend en voiture et cinq autres randonnueurs décident de terminer à pieds. Après 200 mètres sur la route le chemin se dessine sur la droite. Le parcours reprend en sous bois puis nous arrivons à la ferme bergerie de Notre Dame d'Amirat. Le bâtiment est encore structuré puis en s'éloignant nous sommes subjugué par la beauté grandiose du site, c'est à tomber parterre. Dans le bas de la prairie nous passons un petit col qui nous permet de continuer la descente vers Maupoil. L'orage se fait entendre au loin, il est temps de rentrer. Dix minutes avant l'arrivé nous avons le plaisir de voir et de photographier une harde de chevreuil. Nous sommes dans les voitures depuis cinq minutes lorsque la pluie tombe sur la route. Nous l'avons échappé belle!

    Vicky et Pierre.

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  • Randonue à Gars-Mujouls

    Il est 10h quand nous arrivons à Gars. Petite visite de la source Vauclusienne qui sort sur la place du village. Je décide de faire le circuit dans l'autre sens, parce que je ne suis pas sur que l'on peut passer sur le sentier à cause des pluies successives des jours derniers. Nous prenons la rue principale de Gars ou quelques personnes discute de l'ampleur des dégâts du pavage de la rue. Une des personnes nous dit de ne pas aller trop loin parce qu'il risque de pleuvoir bien tôt. Nous passons le pont à la sortie du village et nous croisons une voiture quelques mètre plus loin. Le temps n'est pas très chaud et nous marchons un bon moment avant de passer notre tenue favorite malgré la température de 9°.
    Le cheminement est tranquille, en pente douce dans une belle forêt. Nous marchons d'un bon pas, devisant paisiblement et profitant de cette ambiance bucolique. Nous traversons plusieurs torrents en sautillant sur les pierres et les rondins de bois glissants. Chemin faisant, au bout d'une heure de marche dans notre tenue favorite, nous croisons un couple textile qui semble étonné par notre nudité car eux n'ont pas l'air d'avoir bien chaud. Ils nous souhaitent de faire attention aux égratignures tout en nous souhaitant une bonne continuation. Nous continuons à monter, descendre et patauger dans la gadoue. Jean Paul en guide éclairé, connait la sente qui nous emmène voir l'entrée de la clue des Mujouls, ordinairement fréquentée par des canyoneurs expérimentés. C'est vrai que l'endroit est impressionnant. Nous tentons de nous approcher au plus près pour prendre des photos, mais le débit de l'Estéron est trop important et nous revenons sur le chemin principal.
    Juste après la clue, un petit raidillon bordé de petits fraisiers en fleurs. Qui nous amène au village en ruines de la Villette ; il ne reste que quelques murs à moitié écroulés. Et le sentier redescend franchement dans la forêt. Nous arrivons dans un endroit dénudé où le chemin devient difficile. Daniel trouve de la sarriette. Nous faisons une photo de groupe sur un pont qui remplace le chemin emporté par le torrent. Le chemin continue à descendre vers la rivière, puis, après être passés sur un pont suspendu, nous faisons la pause repas. Le ciel menace, de gros nuages noir tournent sur nos têtes. Le repas et vite expédié, et nous repartons par une piste en terre. Nous passons sous le village de Mujouls, magnifique, accroché sur son éperon rocheux. Au milieu d'un grand champ, une bâtisse majestueuse se dresse, c'est un ancien moulin alimenté en eau par un canal qui vient de la sortie de la clue. La piste suis le canal jusqu'à sentier emprunté par les canyoneurs, que nous prenons nous aussi dans l'espoir d'aller jusqu'au point de captage. 

    Mais le franchissement d'un petit ruisseau en grue dissuade certains, nous devons renoncer. Nous reprenons la piste qui nous conduits vers Gars, cette piste est également empruntée par des engins inappropriés aux charme et à la tranquillité de ces lieux. Nous arrivons tranquillement et toujours sans rencontré âme qui-vive en aplomb du village, nous en profitons pour faire une pose café et profitons de ces derniers instant de notre tenue favorite.  La mort dans l'âme nous enfilons nos shorts et rejoignons tranquillement la voiture. Nous passons par Briansonnet où comme à l'accoutumé le bar est fermé «à croire qu'il est en grève»

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  • Randonue Crête de Fénacil

    Nous sommes quatre pour cette randonue à la crête de Fenacil. Au départ du village de Sagne, deux femmes sont devant nous avec deux chiens ; je m'approche d'elles et je leur dit que nous sommes des randonneurs en ajoutant que nous sommes des randonnueurs nus, elles nous sourient en disant que nous avons bien raison. Le chemin se poursuit et arrivés à la prise d'eau nous sommes déja en tenue de bonheur. Les jeunes femmes nous ont rattrapés, JPG leur demande quel est le bon chemin pour monter sur la crête, gentiment elles nous donnent la bonne direction. Nous cheminons dans la foret assez difficilement car il n'y a pas de chemin. Enfin nous voici sur la crête et nous dominons le village baigné dans un rayon de soleil. Repartis dans la foret, un tronc d'arbre couché nous offre son tronc pour le déjeuner. Un bruit sec "croustillant" et "moélleu' se fait entendre suivi aussitot d'une exclamation : "Tiens il y a quelqun qui m'appelle !!!" puis le son très doux d'un glougloutonnement nous met dans un état secondaire : "Génial y a du pinard". Le repas se terminant sous le soleil, nous décidons de redescendre pour reprendre le GR car au loin l'orage arrive. Nous nous dirigeons vers le village du Touyet sur un parcours très agréable avec beaucoup de sources innondant les champs et le chemin.
    A vingt minutes de la ferme nous décidons de faire demi tour car "toute la pluie tombe sur moi" (air connu).
    Arrivés une seconde fois a la prise d'eau il n'est que 14H30 et nous reprenons un nouveau chemin car les impers sont de retour dans les sacs. Le chemin  monte gentiment et nous aussi, puis nous arrivons a une ancienne bergerie, elle nous sert de rond-point car la pluie menace de nouveau. Pour la troisième fois à la prise d'eau nous redescendons vers le village. A mi chemin nous bifurquons vers la droite. Un calvaire avec une croix toute neuve sous un rayon de soleil nous appelle, le Pastoralisme est encore très présent dans les villages. Ce chemin nous amène vers un calvaire puis aprés avoir passé plusieurs torrents une bergerie en restauration pointe son nez. La pause café s'impose, celà nous fait du bien de boire chaud. Le retour vers le village s'effectue sans problème. Sur le point de partir nous rencontrons Mr le président des amis du PNR, JPG fait la causette, comme dab!!!!!
    Nous rentrons, l'envie d'un vin chaud se fait sentir, nous nous approchons du Briançonnet, malheur!! le bar est fermé, en effet il a les même horaire qu'un fonctionnaire et aujourd'hui nous sommes le Jeudi de l'ascension, donc nous rentrons sur le Haut Chandelalar, il est 17h l'apéro vient à notre secours car les gosiers sont à sec.

         

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  • Randonue sur les berges du Caramy

    J’ai bien compris que JP aimerait que quelqu'un fasse le compte rendu de notre balade donc je m’y colle. Aujourd’hui fête du travail j étais enfin disponible et espérais un peu de soleil pour commencer la belle saison de la randonnue.

    Avec JP nous devions passer à Mandelieu pour prendre Michel mais une discussion animée dans la voiture nous en a empêché car nous avons loupé la sortie d'autoroute !

    Nous le retrouverons à Brignoles puis suivons la direction Mazaugues. Nous passons sur un joli pont qui nous indique que nous traversons le Caramy puis nous rejoignons JP et Pierre qui nous attendent au départ du circuit du Caramy.

    On a l'impression d'arriver sur la lune, sur une terre rouge et aride ; digne des westerns. Après avoir hésité 5 mn car il fait plutôt frais j’imite finalement mes amis et revêts ma tenue de peau. Loulou se réchauffe en faisant des allers retours frénétiques comme toujours.

    J’admire quelques iris jaunes sauvages et remarque des traces de pollen sur le sol surtout dans les flaques.

    JP m’a un peu affolée en me parlant d’un passage difficile ou il faut descendre dans le vide à l’aide d’une chaine sur une paroi abrupte et glissante… et je ne savais pas si je pourrais m’en sortir mais en fait, cet obstacle est bien moins impressionnant que je ne croyais et je m’en sors assez bien. C’est Loulou qui panique avant de trouver un passage pour contourner l’obstacle.

    Nous devons suivre des points rouges entre les rochers qui vont nous faire descendre jusqu’au lit de la rivière. Pour l’instant on ne peut pas se tromper.

    Jusqu’au déjeuner nous marchons sur la rive en contournant de nombreux arbres qui jonchent le sol ! La tempête a du être spectaculaire ici et le parcours est assez physique. Heureusement JP veut bien jouer les assistants et me porte mes bâtons dans les escalades, m’aide à descendre et m’attends car je marche moins vite que les hommes.

    Grâce à l’eau parfaitement limpide nous apercevons des truites de toutes tailles. Je ne sais pas si elles seront visibles sur les photos ?  Note du photographe : Il y a trop de reflets et les truites sont invisibles sur la photo.

    Nous croisons un groupe de 4 personnes qui nous saluent sans avoir l’air choqués par notre tenue.

    Un peu plu loin des personnes déjeunent sur les rochers, nous leurs souhaitons bon appétit. Et bientôt nous nous installons à notre tour pour nous reposer et piqueniquer.

    Le portable de Pierre sonne et il doit nous quitter pour raisons familiales urgentes malheureusement.

    Nous perdons notre guide mais JP a tout prévu et il sort une carte du site. Juste un peu avant le pont romain, nous croisons trois jeunes avec un chien turbulant mais eux nous disent que notre nudité ne les dérangent pas du tout.

    La pluie s’est mise à tomber ! Elle est fine mais pas trop fraîche donc nous restons nus et avons l’impression d’être encore mieux en harmonie avec les éléments naturels.

    Le temps me parait long car nous marchons depuis des heures et je ne suis pas très entrainée mais heureusement je suis en bonne compagnie et avec quelques blagues l’effort semble moins intense.

    Même les hésitations de fin de parcours n’ont pas entaché cette journée. A la dernière fourche nous nous sommes dirigés par erreur vers la droite mais nous avons rapidement fait demi tour et emprunté une sorte de piste destinée aux motos.

    Je fini avec des douleurs de dos mais le sourire et nous nous donnons rendez-vous dans un petit bar du village pour terminer cette promenade en toute convivialité.

    Isabel.

     

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  • Le Grand Gaudin

    Nous sommes seize : Jean-Paul, Caroline, Olivier, Daniel, Vickie, Pierre, Jean-Paul d'Aix, Hervé, Marilyne, Eric de Nice, Eric de Cagnes, Georges, Nadine, Philippe, Elisabeth et Jean-Marie prêts à partir à l'assaut du vieux château de Rougiers (12ème siècle)

    Il fait beau, le soleil réchauffe rapidement l'atmosphère et après quelques minutes de marche vers les ruines du château St Jean, nous prenons pour la plupart notre tenue favorite. Nous rejoignons rapidement ce site historique qui est bien entretenu. Cet ensemble à fait l'objet de restaurations récentes.

    On remarque notamment trois grandes tours reliées par des fortifications. Devant les ruines du logis seigneurial se dresse la chapelle Saint Jean de Solferino. Au bord de la falaise on remarque un grand oratoire. A nos pieds, le village de Rougiers. Nous rejoignons la table d'orientation en passant à côté d'une grotte qui devait servir d'entrepôt. En contrebas, on aperçoit les ruines du vieux village de Rougiers.
    Nous prenons alors la direction du Grand Gaudin. Nous continuons vers le vallon de la Capelette. L'itinéraire devient un peu complexe et après une petite halte nous poursuivons notre randonue vers le Grand Gaudin. Au passage nous admirons quelques iris en fleurs. Ils sont magnifiques.


    Les nuages commencent à envahir le ciel lorsque nous arrivons au Grand Gaudin. Nous sommes à la sortie d'un canyon où l'eau s'écoule de cascades en vasques. Malheureusement, l'eau est trop froide pour explorer cette partie aquatique. Nous nous installons pour pique niquer sur des dalles.
    La pause déjeuner est toujours un moment privilégié de partage de vins, de douceurs et de café.
    Pendant le repas, le soleil et les nuages ont joué à cache-cache. Après cette halte bien agréable, nous repartons. Heureusement, le soleil réapparaît. Quel bonheur de pouvoir communier ainsi avec la nature. A l'entrée du vallon de la Guillandière la floraison est particulièrement abondante. Le sentier semble jouer avec le petit ruisseau qu'il traverse de nombreuses fois. Une courte montée et nous atteignons la source de la Guillandière (site classé depuis 1934). http://basecommunale.paca.ecologie.gouv.fr/pdf/fiches/sites_classes/93C83020.pdf
    Elle se compose de trois arches demi-circulaires. Autrefois la fontaine constituait la réserve d'eau pour le château de St Jean et pour le vieux village. De l'occupation romaine au Moyen-âge, les villageois descendaient se ravitailler avec jarres et vases de terre.
    De là, un petit sentier horizontal nous amène à une deuxième source aménagée au fond d'une petite galerie. La présence d'une ruine et de nombreuses terrasses témoigne de l'ancienne occupation des lieux. Le ciel devient de plus en plus menaçant. Nous recevons même quelques gouttes sur la peau. La fin de l'itinéraire emprunte ensuite de petits sentiers très peu fréquentés.
    La randonue se termine, il nous faut bien nous séparer. Nous sommes partis en voiture depuis quelques minutes lorsque les vannes célestes s'ouvrent.

    Encore une journée très sympathique qui nous a permis de faire de nouvelles connaissances. Nous n'avons rencontré personne au cours de ce circuit d'environ 4 heures de marche qui nous a permis de rester nus un peu plus de six heures.

    Jean-Marie Nature

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