Les Randonneurs Nus de Provence

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  • Randonue au Dolmen de l'Amarron

    Randonue du Samedi 23 Octobre 2010

    LE DOLMEN DE L’AMARRON

    Lieu : Rendez-vous au bout d’une petite route goudronnée, au niveau du Domaine de Garbelle, à Garéoult, près de Brignoles.  Distance : 11 kms. Nous étions 14 sans compter Loulou (le chien d’Isabel) qui était lui aussi de la partie. Le rendez vous avait lieu à  10 H 00.  Au début de la randonue, il ne faisait pas très chaud mais dès le départ, tout le petit groupe a revêtu sa tenue de randonneur nu.  Le parcours a été bien préparé par Jean Marie et Elisabeth, ils ont été  jusqu’à prendre le soin d’imprimer le plan du dolmen (et toutes ses indications) dont nous étions à la recherche pour faire notre pause pique nique le midi.  Il s’agit d’une sépulture, une couche archéologique unique de 30 cm, qui contient les restes d’au moins 15 individus (12 jeunes adultes et 3 enfants). Ce fût une randonue très « bavarde » (nous ne citerons aucun nom) Il y avait 4 filles et certains ont trouvé là une raison suffisante pour expliquer le phénomène. Nous avons entendu le bruit des chasseurs et de leur chien au loin mais nous ne les avons pas vus. C’est à des rythmes différents, certains préférant une marche plus rapide et silencieuse se plaçant devant que notre petit groupe a traversé de beaux paysages, en marchant souvent en file indienne et en riant beaucoup.  Isabelle a mis un tigre dans son moteur pour affronter de très longues montées vers le sommet. Jean Paul (d’Aix) a ouvert la marche et a pris soin du groupe, en débroussaillant le chemin, parfois un peu trop méticuleusement au goût de certains qui commençaient à se refroidir du fait du ralentissement de leurs pas. Mais c’était une très bonne attention. Nous avons trouvé quelques  cairns sur notre chemin.  La bonne humeur a animé le groupe jusqu’à l’heure du déjeuner qui arriva enfin vers 13 h 00.  Un bon repas a récompensé les efforts de chacun : tapenade aux olives vertes (préparé par Olivier), un bon verre de vin, des pates de coing préparées par Guy et Jean Paul, des biscuits au chocolat…  du café, de l’armagnac… bref, tout ce qu’il faut pour bien se restaurer… Au moment du repas, nous nous sommes amusés à imaginer ce qu’il devait se passer là autrefois, près du dolmen, entre deux murs de pierre en ruines. Et la marche a repris vers 14h00.  Pour le plus grand bonheur de tous, nous avions la chance d’avoir dans le groupe une chanteuse (Isabel)  et un conteur (Claude) bout en train qui a entraîné une cascade de blagues, chacun en rajoutant une et le chemin nous a paru beaucoup plus facile ainsi. Il faut avouer aussi que le retour était plus simple après le déjeuner et pour cause, que de la descente. Nous avons croisé avant d’arriver à nos voitures, garées sur un petit parking, une camionnette  et le monsieur qui nous a surpris au détour d’un chemin n’a pas semblé surpris plus que cela, en voyant notre petit groupe, marchant d’un bon pas, en tenue « légère » nus et sacs au dos. A notre arrivée, l’équipe était au complet. Nous avons marché jusqu’à 17 h 00, sous un soleil timide et souvent caché par les nuages et sommes allés boire un verre tous  ensemble à « GARER OU » (Garéoult), près de Brignoles, mais on ne vous recommandera pas l’accueil du patron, JO, qui n’était pas très chaleureux.

    Nous avons passé une très bonne journée. Merci à Jean Marie et à sa femme pour le choix de ce joli parcours.

    Texte rédigé par Patricia

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  • Randonue au Plateau de Calern (Bis)

    Le 9 octobre 2010. Nous étions sept pour cette randonue au plateau de CALERN. Le rendez-vous avait été donné à 10 h 00. Tout le monde était ponctuel. Même Pierre, qui venait de très loin, de Signes (3 heures de route), Bravo à lui.  Et nous voilâmes partis... Au bout de quelques minutes seulement , tous les hommes firent tomber leurs habits, seules Patricia et Maryline, plus frileuses, les gardèrent encore quelques instants... Le temps de réchauffer leurs muscles et de trouver de beaux rayons de soleil. Ceux ci ne tardèrent pas à arriver... Voilà tout notre petit groupe,dans leur tenue préférée, sacs aux dos, bâtons à la main, dans une ambiance conviviable et détendus,  partant à la découverte de nombreuses bories. Quelques brâmes de cerfs ont suscité notre curiosité et rompit le calme paisible de la nature. Sur le sommet d'une petite colline, nous pûmes apercevoir 3 petits chevreuils. Nous ne marchèrent pas très longtemps avant de découvrir la première borie.Ce fût l'occasion d'une jolie photo de groupe. Au cours de notre escapade, Hervé compléta sa collection de fossiles, en prélevant quelques beaux spécimens, ce qui donne de plus en plus de poids à son sac. Midi approche, c'est l'heure du ventre. Jean Paul trouva un beau coin bien abrité du vent et par bonheur pour nous très ensoleillé : anchoïade, saucisson, bon vin rouge, graines de courge et café furent au rendez -vous, on y a associé à tout cela, de la convivialité, du partage et des points de vue divers sur le naturisme (expérience de chacun) .... On a presque tenté une sieste mais non, on s'est abstenus, car cela aurait été dommage de ne pas profiter pleinement du beau décor que nous offrait ce cadre magnifique... Et c'est le ventre un peu lourd que nous voilà repartis à la découverte de nouvelles bories. C'est à ce moment là que Jean Paul pris par des impératifs nous abandonna à notre triste sort... Un brouillard épais nous surprit rapidement  et tout le monde soupçonna  Jean Paul de vouloir nous andonner. Bien évidement ce n'était pas son intention mais cette idée nous aura bien fait rire. Grâce à la vigilence de Jean et de Pierre (qui saviant très bien lire une carte) nous retrouvâmes assez facilement notre chemin et les voitures. Nous nous fîmmes un point d'honneur à arriver nus juqu'au parking.

    C'était une très agréable journée et on s'est tous dit que cela nous ferait très plaisir d'y revenir cet hiver pour y pratiquer une randonue raquettes.

         Signé : Olivier et Patricia

    Nota de Jean-Paul : J'ai eu du mal à retrouver le parking, je vous avais dit de vous diriger vers le soleil, mais avec le brouillard on ne voit même plus le soleil on a l'impression qu'il est dans toutes les directions.

    Près de l'observatoire, j'ai rencontré un monsieur, j'avais passé mon paréo au moment de le doubler il me dit : ben vous vous n'avez pas froid ! Arrivés à la voiture nous avons discuté de nature et de naturisme il avait l'air très intéressé.

     


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  • Randonue à la Crête de Crémon (04)

    Le 26/09/2010. Pour le deuxième jours au centre naturiste de Castillon. J'avais prévu une randonue à la crête de Crémon, mais comme un vent fort a soufflé toute le journée d'hier, avec Jean-Marie nous avons prévu un plan B. Un circuit plutôt dans les vallons pour être protégé du vent. Arrivés sur place le vent est très faible et nous sommes et peu en retard sur notre horaire. Nous voila donc partis pour faire la crête de Crémon. Nous sommes 12 au départ à la station de Vauplane (04). Le sentier qui mène à la crête part à l'endroit où le GR4 quitte la route pour descendre vers Chaudanne. Il pénètre dans une forêt de grands pins, puis au détour d'un virage il ressort au soleil.

    Ceux qui ne s'était pas déshabillés au départ profite de la chaleur des rayons du soleil pour se mettre en habit de peau. Ce sentier je l'ai fait plusieurs fois et à différentes saisons, j'avais photographié un Lis Martagon avec mon téléphone mais j'avais oublié de l'enregistrer. Je suis sur de l'endroit où il se trouve, mais le sentier à été nettoyé, surement par des chasseurs et j'ai peur qu'il l'ai coupé avec leur outils.

    Mais non ! Il est là Magnifique, mais plus en fleurs.

    Nous arrivons sur la première crête (1764m) sous le sommet de la Gourre. Sur la gauche un sentier mène à un petit promontoire d'où l'on peu admirer toute la crête de Crémon. Nous avons passé un petit vallon et nous sommes sur une partie dégagé en face de nous s'élève le Pic de Chamatte, derrière nous le Teillon, au loin le Cheval Blanc. 

                            

                            

    De loin la crête parait plate, mais sur place c'est une succession de descente et de montée parfois un peu raide. Il n'y a pas vraiment de sentier, se sont des drailles creusées par les montons. Un cairn magnifique se dresse sur un des points le plus haut de la crête.

                           

    Un peu plus loin c'est une vesse de loup géante qui nous interpelle, je n'en ai jamais vu d'aussi grosse, elle a la taille d'un tête (voir la photo). 

    On approche de midi, nous nous installons à l'abri du vent. Chacun sort sa spécialité, Anabelle nous a gâté, entre le punch au framboise et le xxxx. Le vin d'ici et l'eau de là. Nous sommes repartis un peu enveloppé ! 

    L'après midi, de gros nuages noirs assombrissement le ciel, quelques un se rhabilles d'autres reste nus. Nous avons passé une journée agréable, et nous n'avons rencontré personne même pas un chasseur pourtant nous sommes en plein saison. Je pense que les chasseurs sont beaucoup plus matinals que nous et quand nous arrivons pour 10h, la plupart sont déjà au goustaroun et devant une bonne bouteille de vin.

    JP GUIDO

  • Notre première randonue

    C'est par un temps incertain (météo plutôt pessimiste) que nous avons tout de même tenté l'aventure. "Notre première "randonue". Nous avons été bien inspirés car le soleil a été de la partie. Notre "guide virtuel" Jean Paul GUIDO nous avait indiqué un joli parcours. Nous sommes arrivés à 10 h 00 au col du Buis, pour une marche champêtre "un peu spéciale", pleins d'entrain et de curiosité. Au bout de quelques minutes seulement de marche, Olivier, plus téméraire, décida de se dévêtir totalement. Patricia, plus réservée, garda un peu plus longtemps ses habits. Quelques secondes plus tard, quelle ne fut pas notre surprise d'entendre du monde arriver. Olivier, encore "novice" se rhabilla illico presto, record battu de rapidité ! Une fois passé, cet évenement fortuit, nous voilà repartis... Il s'agissait de quatre vettetistes qui avaient déboulé à vive allure. Ce fut la seule rencontre de la journée ! Quelques buissons plus loin, nous décidâmes de nous déshabiller ensemble, conservant  uniquement nos chaussures, notre sac à dos et une casquette, la tenue classique pour faire une randonue... Et sacs aux dos, nus et en liberté, nous voilà repartis... Le soleil réchauffa rapidement nos corps nus (pour info, il ne faisait que 12°C au début de notre randonnée !)  Nous nous sommes sentis tout de suite en osmose avec la nature et très à l'aise. Les paysages nous ont enchanté. Une jolie lumière innondait les sous bois... Autour de nous, de beaux papillons tourbillonnaient, nous accompagnant lors de notre marche. Ce cadre bucolique était très agréable...  Un "sympathique" pique nique arrosé d'un bon rosé  nous a récompensés de nos efforts. Loin du stress et de la pollution de la ville, nous avons apprécié le silence que nous offrait la nature, cadeau de plénitude qui nous a fait très plaisir.  Tout était calme et paisible. Cette communion avec la nature nous a enchantés. Nous sommes prêts à recommencer ! Merci encore à Jean Paul GUIDO pour ses conseils, sa patience et ses indications...

    Olivier et Patricia

  • Randonue-libre depuis le camping naturiste de Castillon

    Jean-Paul Guido a organisé un week-end au centre naturiste du Castillon, au dessus de Castellane. Je rejoins le groupe samedi matin pour une randonnue vers la crête de l'Aup et/ou les prairies de Courchons.
    Ce week-end est un succès : 10 personnes m'attendent pour partir, 3 femmes et 7 hommes. Avec moi ça fera 11.
    Un petit bout de route, un sentier marqué sur la carte pour couper un virage de la route (mais c'est une propriété privée et le sentier n'est pas sur la carte !!!) un autre bout de route puis un autre sentier (balisé) pour contourner le Mandarom. Nous voici enfin dans la nature, naturellement.
    Nous faisons un crochet pour aller au dolmen (photo collective) et profiter de la vue, d'un côté sur le Gélas, de l'autre sur le lac de Castillon.

                                

    Maintenant le sentier grimpe vers le col, sur la crête du Loup. Le vent est assez fort, mais grâce au soleil, il est supportable. Cependant, plutôt que risquer le gros coup de vent sur la crête de l' Aup, nous basculons en direction de Courchons, à travers la forêt.
    La faim faisant aussi bien sortir le loup du bois que les randonnueurs de la forêt, nous descendons dans la première prairie accessible, pour y casser la croûte. Grâce aux vins, à la tapenade, au fromage, aux gâteaux, aux fruits secs et au café, ce n'est pas un repas, c'est un festin. Festif !

                             
    Mais à la fin du repas le ciel qui se couvre, et le vent, pas chaud, nous obligent à repartir, qui nu, qui plus ou moins habillé.
    La descente vers Blaron serait très agréable s'il n'y avait ce vent. Heureusement, lorsque nous repassons en face sud, nous sommes à nouveau à l'abri et à nouveau au soleil.

                             
    Nous traversons Blaron pour aller au promontoire dominant le lac (photo collective).

                             
    Puis nous rentrons au centre naturiste par la route. Et c'est là que Jean-Marie et Elisabeth nous retrouvent : ils viennent d'arriver pour la suite du week-end.

                             
    Nous buvons un pot (une « bonne bière » pour certains) et je quitte le groupe, content de ma journée m'ayant permis de faire connaissance avec de nouvelles têtes, et de mes cinq heures de grand air dans un joli paysage que je ne connaissais pas.


    Guy.

  • randonnue du 10 août au Grand Margès

    08-10 Grand Margès

    C'est une randonnue improvisée, non inscrite à l'agenda. C'est pour répondre à la demande de Franck de Grenoble, en vacances au Muy, que nous avons choisi ce mardi et ce circuit. La qualité des photos que Franck diffuse sur rando-nue et sur son site, nous oblige à trouver un lieu aussi photogénique que ses Alpes Dauphinoises, pour qu'il puisse exercer son talent. Le Verdon semble convenir.


    Jean-Paul G, Pierre et moi allons donc l'accompagner tout au long de la journée dans sa découverte de nos montagnes Provençales.
    La météo annonce du beau temps. Au matin, il fait beau, mais une légère brume voile les lointains.


    A 9h30 nous partons d'Aiguines par le GR99 en direction du Grand Margès, quelques 800 mètres plus haut. Le sentier est en forêt. Une forêt méditerranéenne de pins et de buis. Par moments, la vue dégagée découvre le lac de Sainte Croix. A d'autres moments, c'est au bord du précipice, sur les rochers, que nous dominons les gorges du Verdon.

         
    Peu avant notre arrivée au Petit Margès, nous croisons un couple qui descend. Bonjour, bonjour.
    Entre le Petit Margès et le Grand Margès, un petit plateau couvert de lavandes et de chardons bleus donne l'impression typique des paysages de Haute Provence, tels que décrits par Giono.


    La progression reprend dans un décor plus rocailleux. Nous débouchons sur la crête terminale. C'est à ce moment que deux vautours fauve tournent dans le ciel, en contrebas, puis juste au dessus de nos têtes. Superbe ! 
    Mais que c'est difficile à suivre dans le viseur de l'appareil photo. Et ces numériques non reflex sont beaucoup trop lents à déclencher. Donc, faire beaucoup de photos en espérant en avoir de bonnes, et trier ensuite. Franck, qui est venu avec un objectif super grand angle, n'essaie même pas.



    Les vautours sont partis plus loin. Nous pouvons nous installer pour le repas. Le ciel s'est couvert, le temps est un peu lourd, mais il fait bon quand même, ici, à 1577 m.
    Après le repas, arrosé au rosé de Provence (normal, non ?), et le café, nous continuons le GR99 jusqu'au moment où il coupe la route de la Corniche Sublime.

    La descente, insérée dans le camps militaire de Canjuers, commence dans une végétation basse de buis clairsemés, avec quelque chênes, puis, à partir du Pas de Garimbau, c'est la forêt. Et quelle forêt ! La « Grande Forêt ». Une forêt de hêtres magnifiques. Le contraste entre le plateau sec et cette forêt est saisissant : deux aspects plutôt méconnus de cette vallée du Verdon.


    Au cours de cette descente, alors que nous ne sommes pas loin du sommet où nous avons mangé, nous croisons une femme suivie de deux hommes. Deux hommes en train de peindre les arbres. Non pas des peintres du dimanche, mais des baliseurs de la FFRP qui repeignent les marques blanc et rouge du GR. Nous discutons un bon moment de cette mission de balisage : initié et subventionné par le Conseil Général, le travail est sous-traité à la FFRP qui forme des randonneurs à cette activité spécifique. Pots de peinture, pinceaux, pochoirs et autres outils font partie de leur matériel.


    Nous croisons la route. Le chemin qui nous ramène vers Aiguines commence par un morceau de piste, puis rapidement devient un sentier étroit, malheureusement pas mal envahi par la végétation des buis non taillés. La forêt de hêtres a fait place à une végétation plus traditionnelle, plus sèche. Le sentier est un peu difficile, par endroits parce qu'il grimpe sur les rochers ou contourne ceux-ci, par endroits parce qu'il est en pente, parfois vertigineux et nécessitant une attention quasi permanente. Les mains ne sont jamais indispensables, mais les jambes et les pieds travaillent ! 
    Quelques passages de végétation moins dense offrent de belles vues sur les falaises et sur le cours de Verdon. La navigation, pédalos et canoës, est importante. Bien sûr les vacanciers bénéficient de l'eau, mais nous, ici, nous bénéficions de l'espace, du calme, du silence.

    Nous terminons par une petite montée vers le col d'Illoire, avant de nous reposer quelques instants à la table de pique nique près du bord de route, puis de descendre jusqu'au camping de l'Aigle où nous prenons une bonne boisson réparatrice.

    En somme, voilà une très bonne journée de randonnue, en plein mois d'août, dans une des zones les plus fréquentées de la Provence, en grande partie sur un GR, nus, à l'exception des tronçons de route, pendant 8h30, en ne croisant que 5 personnes.
    Qui dit mieux ?

     

    Guy.

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  • Randonue-libre au vallon de Saint Pierre

    Je suis un président comblé ! J'avais demandé à Gloria de rédiger un compte rendu et je me retourve avec trois CR pour la même randonue.

    Texte écrit par Gloria :

    Nous sommes arrivés avant l’heure, avec un peu de temps pour décider entre une rando ou une baignade. Nous décidons de faire une boucle de près de 10Km avec comme but la cascade de Verraillon.  Pour cette partie, nous sommes cinq personnes, quatre hommes et une femme, nous commençons la randonnée  par un chemin entouré d’une forêt de pins. Il fait beau mais un peu frais pour me déshabiller toute suite,  mes compagnons ne sont pas du même avis puisqu’ ils sont tous très à l’aise en tenue d’Adam.  La conversation s’installe rapidement  entre Jean-Paul, Alain et Eric pendant que nous parcourons le chemin à pente douce. On traverse des cours d’eau très minces ou on peut voir un lit de pierres presque plates. Après 1h, nous prenons un raccourci, on grimpe bien et on sent l’air plus chaud mais j’hésite en me déshabiller, je suis l’unique femme. Nous reprenons le chemin près du lieu-dit « les Colettes » en longeant un canal d’eau. Au début, on grimpe un peu mais après nous sommes à nouveau à plat, entouré d’un côté et de l’autre de beaux hêtres qui en se touchant par leurs branches font un vrai couloir vert,  très agréable. Après 0.7Km, nous trouvons la chapelle Saint Pierre, construction romaine datant du XIII siècle, nous rentrons, c’est le bonheur la fraicheur  qui est donnée par la pierre. Nous continuons le chemin et après 300m, voilà  enfin la cascade de 15 mètres ??  Qui se verse dans une vasque, magnifique !! Nous faisons alors demi-tour parce qu’à cette époque de l’année le lieu est très fréquenté et nous préférons chercher un autre endroit plus calme pour le casse-croute. Après une marche de quelques minutes, nous descendons sur le Verraillon dans un lieu ombragé pour manger. C’est le moment pour me déshabiller, il fait chaud et je voudrais me rafraichir. JP dit que l’eau est aussi glacée que l’Artuby, mais Eric et moi nous entrons dans l’eau, Michel et Alain préfèrent  attendre un meilleur endroit pour la baignade. L’eau est froide mais rafraichissante et vivifiante. Taboulé, salades, tomates du jardin (cerises et cœur de bœuf) seront à notre repas. Eric et moi commencerons notre repas quand les autres sont en train de finir le leur, mais nous partageons ensemble le café. Nous sommes de nouveau en route, je suis très confortable nue et fraiche. Nous descendons doucement en passant par le lit à sec d’un ruisseau, entouré de dalles de pierre où JP et Eric nous montrent des empreintes de fossiles de 40 cm de diamètre, très impressionnant. Le ciel est bleu et le soleil est fort maintenant, un peu plus d’écran solaire, le t-shirt  ou une serviette protègeront les épaules sont les bienvenues. Nous arrivons à  un cours d’eau où  nous faisons deux arrêts dans de petites vasques, nous nous rafraichissons, entouré de pas mal de textiles, c’est l’été !! La conversation s’anime entre Eric et Alain, JP et Michel, pendant que je profite de l’eau. Nous reprenons le chemin du retour.  En arrivant à la voiture, nous nous habillons pour aller partager une boisson à Tracastrel, une bière, un panaché, un orangina et une menthe à l’eau feront notre bonheur  en cette fin de journée. J’ai un petit mal de tête et mes jambes sont fatiguées mais je suis très contente de cette randonue. Merci à tous.     

    Gloria  

    Texte écrit par Michel :

    Ma première randonnue

    Nous devions être huit, nous sommes cinq : Gloria, Eric, Alain, Jean-Paul et moi pour qui c'est la première randonnue.
    Après une centaine de mètres, je m'aperçois que je suis le seul à ne pas avoir abandonné mes vêtements. Voilà qui est fait : je suis en tenue de peau. Après une minute, toute appréhension a disparu grâce à la présence du groupe et il ne me reste plus que le plaisir d'être nu en communion avec la nature.
    Nous parcourons un large sentier ombragé et plat jusqu'au franchissement d'un petit ruisseau. Une petite montée toujours ombragée après ce ruisseau puis nous arrivons à la lisière d'une prairie sur laquelle se trouve une vaste propriété. Il semble que le seul point d'accès est le sentier que nous empruntons. Nous nous rhabillons et Jean-Paul va discuter avec la propriétaire des lieux. Nous continuons jusqu'à la jolie cascade, cascade en deux parties.
    Nous rebroussons chemin, franchissons le torrent et nous arrêtons là en retrouvant notre tenue favorite. Jean-Paul fait quelques pas dans le torrent. Il trouve l'eau froide, ce qui n'empêche pas Eric de le suivre. Gloria y va à son tour et se baigne totalement des pieds à la tête.
    Puis nous déjeunons. Nous apprécions la fraîcheur que nous offrent les arbres et la proximité du torrent.
    Après le repas, descente vers un torrent à sec que nous parcourons jusqu'à rejoindre le torrent de Verrallion. Jean-Paul a prévu un bain dans une vasque mais elle occupée par un groupe venu avec des ânes ! Nous nous habillons le temps de passer le groupe. Nous quittons le sentier pour rester dans le lit du torrent. C'est plus loin que nous trouvons une vasque obstruée partiellement par un tronc d'arbre que Jean-Paul a tôt fait de dégager à l'aide d'une scie.
    La baignade est agréable dans cette eau douce et rafraîchissante.
    Puis nous continuons dans le torrent jusqu'à proximité du parking où il faut bien remettre les vêtements.
    Une très agréable journée, randonnée facile ombragée en grande partie.
    J'invite celles et ceux qui hésitent encore à rejoindre le groupe.

    Michel

    Texte écrit par Eric :

    La sortie du jour se situe peu après les clue de St-Auban, vers 11h nous nous garons près de la rivière St-Pierre. Nous sommes  5 personnes pour cette randonue, finalement nous nous décidons pour une marche d’environs 10km formant une boucle entre le pont de St Pierre et les Colettes. La température est agréable en ce mois d’Août et le ciel est complètement bleu.  Nous suivons tout d’abord le chemin près de la rivière en direction des Colettes, Il y a encore un filet d’eau dans la rivière et le sol est assez sec dans les environs. Nos passons d’un côté de la rivière à l’autre par un nombre innombrable de gués (heureusement, il n’y a pas beaucoup d’eau). Nous prenons rapidement un petit raccourcit qui monte assez sec en direction des Colettes, le chemin est entouré de clôture électrifiée pour les chevaux ou les ânes. Nous arrivons après une demi-heure de marche près des Colettes, Jean Paul nous demande de nous de passer un short car la responsable lui a dit que ces enfants jouaient dans les environs. Jean Paul par discuter avec cette personne qui s’avance vers nous et nous indique la route à suivre au milieu de leur propriété privée. Nous suivons un petit faussée d’où coule une eau de captage d’une source situé à près d’un kilomètre au pied d’une cascade naturelle. En chemin, nous nous arrêtons à une chapelle bien conservée et nous faisons une petite visite. Ensuite, le chemin passe dans un corridor formé par des arbres assez dense (merci à l’eau courante à leurs pieds) et débouche sur une cascade de plusieurs mètres de haut fermant le chemin. Eric s’aventure sous la cascade pour faire quelques photos, mais le groupe fait de suite demi-tour  afin de trouver un endroit près de l’eau pour manger. Sous la chapelle, une descente très pentue nous amène à notre lieu de restauration. Jean Paul tente une baignade sans conviction dans l’eau à peut-être 15°C. Gloria accompagné par Eric effectue une submersion dans l’eau sans broncher puis retour pour un repas gastronomique. C’est le retour, nous nous engageons dans le ravin des Colettes, en fait, nous suivons le lit d’une rivière asséchée, c’est le désert complet sur plusieurs kilomètres, l’impression est étrange. Notre parcours est ponctué par une chasse aux ammonites géantes exposées sur de grandes dalles rocheuses. Et finalement nous arrivons à l’eau, qui provient d’un autre affluant, toutefois il y a également affluence de textile divers et varié accompagné d’enfant ou d’ânes (à ne pas ranger dans la même catégorie).  Nous poursuivons notre chemin en quête de notre Eldorado, en fait une flaque d’eau accueillante. Nous en trouvons plusieurs mais déjà occupé par divers groupes, nous finissons par poursuivre notre retour directement par la rivière. Nue en sandale ou avec les pieds nus nous passons plusieurs groupes avant de trouver notre petit coin à nous. Bon d’accord, c’est un boulevard, bien que nous soyons isolé à l’écart du chemin, des petit groupes passent à côté de nous, nous échangeons un salut.  Malgré tout, nous profitons d’une baignade dans de l’eau à presque 25-30°C, c’est sympa ! Allez un dernier café pour la route et nous rentrons aux voitures par le lit de la rivière, nue bien évidemment.  Un couple nous rejoint et nous passe, puis nous mettons des chaussures de marche et nous les dépassons rapidement en sautant de pierre en pierre et d’une berge à l’autre de la rivière. Nous finissons la sortie au bar à l’entrée de St-Auban, Alain nous paye la tournée. Nous lançons quelques idées sur nos prochaines sorties  et nous rentrons au pays des textiles, nous déposons Michel à Cagnes et nous rentrons fourbue dans notre humble demeure.

    Eric

  • Randonnue au lac de Ste Croix

    Samedi 24 juillet 2010 : Sainte Croix


    Au programme aujourd'hui, une randonnue de jour suivie d'un bain dans le lac de Ste Croix, d'un pique-nique au  bord de l'eau et d'une fin de rando nocturne : c'est pleine lune, l'occasion de faire une randonnue du nuit.


    Nous sommes six : Françoise et François, Nadine et Philippe, Liliane et moi. Je pensais que ce programme attirerait plus de monde, mais comme j'aime mieux les petits groupes que les grands, je suis satisfait. Satisfait aussi que Liliane vienne. En partie grâce à la présence d'autres femmes. Merci.


    Nous démarrons de Bauduen (83) vers 15h30, alors que le soleil est encore assez fort, mais grâce à un vent modéré, la chaleur n'est pas excessive.
    Un petit bout de route, puis la piste devient caillouteuse. Contre toute attente, à cette heure et en ce lieu, nous croisons quelques personnes : famille, couple, voiture même !


    Au sommet de la côte (moins de 200 m de dénivelée) nous faisons une pause avant de descendre le sentier, pentu et caillouteux, au milieu de la forêt, c'est à dire bien ombragé, qui nous mène au bord du lac.


    Une surprise, c'est une biche (ou un chevreuil – à cette distance c'est difficile à dire) qui est arrêtée au milieu du chemin. Juste le temps de faire une photo. Puis une autre (un autre ?) quelques centaines de mètres plus loin, mais trop rapide celle-là.


    Nous voici au bord du lac. Le niveau de l'eau est haut : les arbres (saules, peupliers) ont les pieds dans l'eau. Il y a du monde arrêté un peu partout, ce qui fait que nous nous habillons pour cette partie du trajet.


    Nous prenons un premier bain, nus bien sûr, quand même ! 


    L'eau est bonne, mais nous sommes à l'ombre et le vent n'est pas chaud. Nous repartons bientôt vers des lieux plus ensoleillés, en longeant le lac, dans un mélange de sable, de cailloux et de terre. Toujours des groupes, des familles, des pêcheurs, avec nombre de voitures et de camping cars. A noter l'absence quasi totale de naturistes.


    Fin de la piste carrossable. A partir de là, nous ne devrions plus rencontrer grand monde. Il est temps de reprendre notre tenue préférée. Le GR, très agréable au début, devient pentu, sur le rocher.


    Selon mon souvenir (d'il y a dix ans) et selon la carte IGN (prise sur Géoportail), la zone rocheuse doit être courte et facile. En fait, elle est longue, très pentue et difficile, en particulier parce que la roche calcaire est polie par les nombreux passages de chaussures, et donc très glissante. Le GR actuel ne suit pas le tracé de la carte. Depuis combien de temps ? Où est passé l'ancien tracé ? Effondrement ou quoi ? Qui saurait répondre ?


    Si j'avais connu la difficulté de cette partie, je n'aurais pas prévu cette rando, surtout de nuit, bien que je prévoyais de passer la zone rocheuse avant la nuit, ce que nous avons fait, heureusement. 


    Au bord du sentier, un essaim d'abeille est arrêté sur les arbustes. Piqure pour moi tandis que j'en prends une photo.


    Nous nous arrêtons à nouveau pour un autre bain, et pour le repas du soir. Le soleil se couche, la température baisse. Nous repartons avant que le jour disparaisse. De toutes façons, une autre erreur quant à l'orientation fait que la lune, cachée par la montagne et les arbres, ne nous serait apparue que très tard sur notre trajet.


    La lumière, la température et une camionnette de la gendarmerie garée à l'extrémité carrossable de notre chemin de retour nous contraignent à terminer la journée en randonnée et non en randonnue.


    Nous avons droit à un beau coucher de soleil. Et le clair de lune sur le lac, à notre arrivée aux voitures, n'est pas mal non plus.

    Guy.