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Les Randonneurs Nus de Provence

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  • Reconnaissance au rocher de Roquebrune

    2010-04-10 Roquebrune

     

    5 h 15 de marche sportive, 6 h 15 arrêts compris, par un vrai soleil printanier. C’est notre plus belle journée, tant pour le climat que pour la qualité de la randonnée.

     

    Nous sommes cinq à participer à cette reconnaissance d’itinéraire sur le rocher de Roquebrune-sur-Argens (83).

     

    Il s’agit de trouver le chemin qui contourne le rocher par le sud pour atteindre le sommet, puis de continuer pour retrouver celui qui revient à mi-hauteur sur le flanc nord. Le chemin sud est indiqué en pointillé sur la carte IGN de 1995. Il n’est plus sur la carte actuelle, ni sur Géoportail. Les renseignements que j’ai recueillis m’indiquent qu’il existe toujours. Il s’agit donc de le trouver. J’ai indiqué faire une reconnaissance difficile : la difficulté pour moi, étant de trouver le chemin, pas de le suivre.

     

    Pour qui ne connait pas le rocher de Roquebrune, ou qui ne le connait que de loin, il faut dire qu’il est de roche rouge (comme l’Estérel dont il fait géologiquement partie), que ses formes sont tourmentées, que partant du niveau de l’Argens, à 12 mètres, il culmine à 373 mètres, que sa végétation méridionale est abondante et déjà bien fleurie en ce début d’avril. Bref, il vaut le déplacement.

     

    Dès le départ nous trouvons des marques de balisage bleues. Nous les suivrons jusqu’au bout. Le balisage est bien fait. Il est facile de suivre le trajet.

     

    Par contre c’est beaucoup plus sportif que je pensais. Passages sur sentiers de terre ou de gravier, passages de rochers (dont une douzaine équipés de câbles ou de chaînes), passages aériens (attention au vertige), passages au soleil ou à l’ombre, en plein vent ou abrités, montées et descentes s’enchaînant sans relâche, superbes paysages dans toutes les directions : ce trajet ne manque ni d’originalité, ni de variété, ni de beauté.

     

    Mais il n’est pas à la portée de tous. Et nous avons eu notre plus belle surprise en voyant Jean-Paul R caracoler en tête, aborder les passages câblés sans appréhension, grimper allègrement sans signe de fatigue, et arriver au sommet le premier. Bravo !

     

    Pendant ce très beau samedi d’avril, en plein dans les vacances scolaires, nous n’avons rencontré d’autres personnes, venues par des chemins moins difficiles, que sur le sommet des trois croix et sur quelques portions de sentiers à proximité du sommet.

     

    Ayant fait cette reconnaissance d’itinéraire avec succès et beaucoup de plaisir, je suis disposé à revenir avec d’autres personnes, sous réserve que je connaisse leurs capacités sportives.

     

    Guy.

     

    04-10 Roquebrune RNUP.pdf

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  • Randonue à Soleilhas

    J'avais huit personnes d'inscrites jeudi soir, la météo annonçait de la neige et un vent très fort. J'ai donc annulé.  Le vendredi les prévisions était meilleures, j'ai donc averti tous les participants mais seulement deux ont pu se libérer. J'ai donné rendez-vous au Col de St Barnabé au dessus de Demandolx. Xavier, un nouveau participant, est le premier arrivé et Pierre arrivera dix minutes après. J'avais prévu de faire la crête de Crémon, mais au col il y a déjà un vent fort. Comme je suis passé par Soleilhas, j'ai pu voir que le vent était moins violent. Nous voilà partis du village vers les ruines de Vérrallion. Une dame d'un certain âge prend le même chemin que nous, je lui demande si pour aller à la chapelle St Pierre on peut passer par là. Elle me répond que les gens du village ont l'habitude de passer sur le côté sud, par le défens des Coulettes, et elle rajoute : "hé ben, vous avez pas froid comme ça en short". Elle ne se doute pas que nous allons nous mettre nus un peu plus loin. Le vent souffle fort sur les crête mais bizarrement sur le sentier on le sent très peu. Nous allons nous mettre nus dès que la végétation nous cache du village. La montée est au soleil et la neige a toute fondue. Arrivés au premier plateau nous attrapons la neige. Il y a des traces de pas qui l'ont durcie et c'est relativement facile à marcher sans trop s'enfoncer. Mais au plus on avance dans la forêt au plus la neige devient molle, et on regrette de ne pas avoir pris les raquettes. Nous sommes maintenant en face des ruines de Verraillon, mais il nous reste à franchir le petit ruisseau devenu gros à cause de la fonte des neiges. Après cette difficulté il nous faut rejoindre le sentier qui mène à la chapelle St Pierre, mais il n'y a plus de trace et la neige est très molle, et il nous faut retraverser un autre petit ruisseau. Enfin nous nous retrouvons sur la partie sud de la montagne et le sentier est sec. La descente est agréable, le vent souffle de plus en plus fort sur la cime des arbres, mais le soleil arrive à nous réchauffer. Nous sommes devant la dernière cascade d'où un canal part pour alimenter en eau les maison du lieu dit les Coulettes.
      
    Nous prendrons notre repas devant la chapelle face au soleil. Pierre nous sort une bouteille de vin qu'il a l'habitude d'acheter quand il monte dans le Périgord. Après le repas, nous repartons pour reprendre le sentier qui normalement se trouve au dessus de la chapelle. Arrivés sur le sentier une pancarte nous indique : à 200 m Soleilhas. Effectivement le sentier traverse le ruisseau pour rejoindre celui que nous avons vu plus haut. Mais le franchissement du ruisseau n'est pas facile, il y a beaucoup d'eau, et c'est grâce à quelques bouts de bois que nous y arriverons. Le temps se gâte de plus en plus et il commence à pleuvoir légèrement. Le sentier reste sans neige sur le versant sud, mais arrivés dans la plaine il reste encore beaucoup de neige, nous sommes obligés de marcher sur les talus pour rejoindre le village. On s'arrêtera pour boire un bon vin chaud, et au moment de partir j'explique au patron que nous sommes des randonneurs nus et que je voudrais organiser un week-end en mai au camping naturiste du Chandelalar et de me répondre : "ha mais c'est des copains !"
    JP Guido   

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