Les Randonneurs Nus de Provence

Randonue

  • De Toudon au Mont Brune

    Randonue du village de Toudon jusqu'au mont Brune 

    Hiver : J-35

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  • Randonue tour du mont Auvare

    Ce samedi 5 octobre 2024 nous étions 10 courageux participants prêts à affronter les premiers frimas azuréens.

     

    Les 8 degrés au départ du très joli village de la Croix sur Roudoule ne nous ont pas dissuadés d’enlever rapidement nos vêtements, à la faveur d’une montée suffisamment pentue pour nous échauffer les muscles. Bien que raide, le chemin serpentait joliment sous les arbres et nous espérons le soleil à chaque nouveau virage.

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    Enfin près du col  une petite halte au soleil nous a ménagé  de belles perspectives sur le village de Léouvé et les monts environnants. Encore un peu de dénivelé et un peu avant midi, nous voici au col où nous nous arrêtons pour manger.

    Tous les GPS ne sont pas d’accord sur l’altitude exacte du lieu indiqué sur le panneau indicatif du col. Mais il est vrai que certains participants sont plus grands que d’autres, couchés, assis ou debout et que peut être ceci explique cela….

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    Notre guide « pilote » nous annonce la température d’arrivée à l’issue de la première partie du voyage :17 degrés! ....et nous apprenons que Jean Paul transporte un thermomètre connecté par Bluetooth à son portable ce qui nous permet d’avoir une courbe exacte de l’évolution des températures depuis le départ. S’ensuit un échange sur la valeur chiffrée et objective d’une température versus sa valeur ressentie et subjective pour chacun.

    Lors du repas, Jean Paul nous partage ses connaissances de son métier passé à propos des sonars de sous marins.

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    Le repas terminé on repart finir la boucle en direction du village d’Auvare. La descente est ludique dans un paysage géologique de marnes tout en nuances de gris. Le village semble inhabité, nous nous sommes néanmoins couverts au cas où. Sur la piste de retour, personne sauf une fourgonnette de la Poste qui nous a dépassés. Le postier devait être  bien en retard vu que l’heure de levée du courrier était bien dépassée !

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    C’était une super balade, tout le monde avait la mine réjouie et nous nous sommes retrouvés pour une bière et un café (!) au bistrot de Touët sur Var.

     

  • Le Bikini vert

    LE BIKINI VERT
    1976, on a la vingtaine, on vient tout juste de se marier. Le BAC en poche j’ai trouvé (c’était
    facile à cette époque) un travail sur la Côte d’Azur.
    Nous quittons notre ville grise du Val de Marne que l’on définirait comme « quartier
    sensible » aujourd’hui et rejoignons Nice dans une R5 flambant neuve.
    1968 était déjà derrière nous mais imprégnait encore nos esprits et nos actes. On profitait
    de ces libertés acquises mais, avouons-le, le naturisme nous était inconnu.
    C’est en janvier que nous avons commencé à apprécier la douceur de vivre de la côte. Pour
    nous tout ou presque était extraordinaire. Cette luminosité en plein hiver à la place du
    brouillard, cette douceur au lieu des trottoirs gelés, la mer avec son horizon infini
    remplaçant les barres d’immeubles réduisant même l’envie de « se projeter plus loin ».
    Le printemps arriva très vite. Les azuréens, peu habitués aux frimas d’Ile de France,
    restaient bien couverts. Nous non ! C’était le printemps pour eux, déjà l’été pour nous. Et
    nous comptions bien en profiter immédiatement.
    Nous avons alors décidé de découvrir une nouvelle plage chaque week-end et c’est comme
    cela qu’un matin de mai nous sommes arrivés à Ramatuelle.
    Il était très tôt, 8h00 je crois et sur le grandBikini vert 1
    parking avant la plage je pense que nous
    fumes les premiers.
    R5 garée, cinq minutes après nous étions
    installés sur le sable à l’extrême ouest de la
    plage de Pampelone, encore déserte.

    Je me rappelle de ma femme, cheveux mi-
    long, peau déjà bronzée et un mignon bikini

    vert qui tenait avec des nœuds de partout,
    aussi bien la culotte que le soutien-gorge
    (quand je vous disait que le naturisme nous
    était inconnu !)
    Au fur et à mesure d’autres amoureux du
    soleil, de la plage et de la mer sont arrivés.
    Mais, contrairement à nous, une fois
    installés ils étaient complètement nus !

    Au bout d’une paire d’heure nous étions les seuls textiles entourés de dizaines de naturistes
    qui bronzaient, nageaient, marchaient, discutaient ou lisaient d’une manière si naturelle

    qu’on se demandait comment cela était possible de ne pas être mal à l’aise dans une telle
    tenue.
    Mais bientôt c’est nous qui avons compris être des intrus dans notre tenue, ici,
    inappropriée. J’ajoute qu’il n’y a eu aucune animosité de la part des naturistes à notre
    encontre.Bikini vert 2

    On s’est regardé et nous savions que
    seules deux issues s’offraient à nous :
    partir ou se dévêtir.
    Le mignon petit bikini vert est tombé sur le
    sable en deux parties, mon maillot de bain
    aussi mais je ne me souviens du tout pas
    de sa couleur.
    En nous tenant par la main nous avons
    couru dans l’eau (encore fraîche à cette
    époque de l’année) comme pour nous
    cacher. Et lorsque nous en sommes
    ressortis nous n’avons plus ressenti aucune
    gêne. Le lycra était devenu inutile.
    Depuis plusieurs bikinis se sont succédés
    parce qu’il faut bien, quelquefois, en
    mettre. Mais je ne m’en souviens plus, ils
    ont disparu de ma mémoire.

    Le vert, lui, je m’en souviens très bien car il a été le dernier de notre vie textile.
    C’était il y a cinquante ans....ou presque.

  • Randonue depuis le village de Pelasque

    Dimanche 22 octobre. Randonue depuis le village de Pélasque.

    Nous sommes 9 pour cette randonue. Le départ se fait devant l’ancien hôtel Auda. De suite nous entrons dans une forêt de châtaigniers, à l’embranchement du petit sentier qui monte aux granges de Barmes il y a un panneau « battues en cours ». Je connais bien les chasseurs et si nous restons sur le sentier nous ne risquons rien.Nous sommes toujours habillés quand on entend des clochettes de chien, ce sont les chasseurs qui reviennent. Je leurs demande ou est la battue ? Ils me répondent que c’est fini à cause des chiens qui se sont échappé. Le sentier est toujours à l’ombre et personne ne s’est encore mis nu quand le sentier se sépare en deux : un qui continu sur le canal d’irrigation et l’autre qui descend. Je sors mon GPS pour voir quel chemin prendre et je m’aperçois que l’on a passé la chapelle de St André sans la voir, heureusement elle n’est pas très loin et nous retournons sur nos pas pour la visiter. A cet endroit le soleil est déjà chaud et tout le monde en profite pour se mettre nu.Après quelques photos nous reprenons le sentier qui passe un peu à l’ombre mais qui ne nous oblige pas à nous rhabiller. Après le vallon de Cangelard ou le canal prend sa source, le sentier commence à monter assez raide. Il fait une chaleur torride et j’ai une pensée pour ces pauvre randonneur et chasseur qui sont habillés, mais comment ils font ?!

    Arrivé sur un petit replat nous croisons un chasseur qui semble un peu gêné par notre tenue. Nous engageons la conversation et nous conseille de s’arrêter chez lui aux granges de Barmes. Encore 500m et nous voilà arrivé aux granges. C’est là que nous nous installons pour manger.

    Au retour nous croisons un couple et une jeune fille que nous n’avons pas vu ni entendu venir, nous n’avons donc pas le temps de nous couvrir. Ils n’ont pas l’air choqué de notre tenue. A 500m avant l’arrivé nous nous rhabillons parce qu’il y a du monde qui ramasse les châtaignes tombés à terre.

    JP Guido