Les Randonneurs Nus de Provence

Articles de lesrandonneursnusdeprovence

    • Jean-Paul Guido
    • Coursegoules

Centres d'intérêts : La randonue, raquett'nue

Citation préférée :

Etre nu n'est pas inconvenant. [Mahomet]

  • Randonue tour du mont Auvare

    Ce samedi 5 octobre 2024 nous étions 10 courageux participants prêts à affronter les premiers frimas azuréens.

     

    Les 8 degrés au départ du très joli village de la Croix sur Roudoule ne nous ont pas dissuadés d’enlever rapidement nos vêtements, à la faveur d’une montée suffisamment pentue pour nous échauffer les muscles. Bien que raide, le chemin serpentait joliment sous les arbres et nous espérons le soleil à chaque nouveau virage.

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    Enfin près du col  une petite halte au soleil nous a ménagé  de belles perspectives sur le village de Léouvé et les monts environnants. Encore un peu de dénivelé et un peu avant midi, nous voici au col où nous nous arrêtons pour manger.

    Tous les GPS ne sont pas d’accord sur l’altitude exacte du lieu indiqué sur le panneau indicatif du col. Mais il est vrai que certains participants sont plus grands que d’autres, couchés, assis ou debout et que peut être ceci explique cela….

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    Notre guide « pilote » nous annonce la température d’arrivée à l’issue de la première partie du voyage :17 degrés! ....et nous apprenons que Jean Paul transporte un thermomètre connecté par Bluetooth à son portable ce qui nous permet d’avoir une courbe exacte de l’évolution des températures depuis le départ. S’ensuit un échange sur la valeur chiffrée et objective d’une température versus sa valeur ressentie et subjective pour chacun.

    Lors du repas, Jean Paul nous partage ses connaissances de son métier passé à propos des sonars de sous marins.

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    Le repas terminé on repart finir la boucle en direction du village d’Auvare. La descente est ludique dans un paysage géologique de marnes tout en nuances de gris. Le village semble inhabité, nous nous sommes néanmoins couverts au cas où. Sur la piste de retour, personne sauf une fourgonnette de la Poste qui nous a dépassés. Le postier devait être  bien en retard vu que l’heure de levée du courrier était bien dépassée !

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    C’était une super balade, tout le monde avait la mine réjouie et nous nous sommes retrouvés pour une bière et un café (!) au bistrot de Touët sur Var.

     

  • Randonner nus, et alors ?

    Randonner nus, et alors ? 

    Se détendre nus sur une plage ou au bord d’une rivière labellisées naturistes en Ardèche ou Méditerranée. Se réveiller et prendre son petit déjeuner nus dans un camping naturiste au pied du mont Ventoux puis terminer la  matinée en lisant « Vivre nu » de Margaux Cassan au bord de la piscine. 

    Toujours nus, terminer une partie de pétanque par un apéro entre amis dans un centre de vacances au bord de  l’océan. Voici des situations banales pour des naturistes. 

    Mais s’aventurer nus, chaussures de marche aux pieds, sac sur le dos dans un espace public potentiellement à la vue de tout le monde c’est franchement autre chose. 
    Nous sommes naturistes depuis le siècle dernier. Nous avons découvert la randonue il y a une dizaine d’année et nous regrettons juste de ne pas l’avoir testée plus tôt. 

    Alors pourquoi ?  

    On n’explique pas une randonue, on doit la vivre ! Être en osmose avec la nature, juste connecté aux éléments et pas à la 5G, sentir sa sueur couler sans entrave, le vent  l’assécher rapidement sans qu’elle reste emprisonnée dans un tissu en coton, être infiniment libre au-delà des limites d’un camping et jusqu’à l’horizon, etc… ça ne se décrit pas, ça doit se ressentir à travers tous les pores de sa peau, sans entraves.  
    Et les sensations, vous verrez, sont extraordinaires ! Vous connaissez le plaisir sans pareil de nager nu, personnellement je le trouve sublimé par l’effort d’une randonue en pleine nature, en liberté. 
    En contrepartie, il faut bien en parler, une insécurité latente : et si on rencontre des textiles ? 

    Alors comment ?

     D’abord choisir des chemins de randonnée « noirs » c’est-à-dire éviter les GR trop fréquentés. Randonner en groupe,  mixte de préférence. Et avoir toujours un paréo à portée de main pour se couvrir rapidement en cas de besoin. Cela  nous est déjà arrivé, les textiles ont été soit amusés, soit bienveillants (ou les deux) très rarement agressifs. 

    Mais souvent on passe une journée entière sans rencontrer personne. 
    Vers midi on piquenique tous ensemble à l’ombre d’un chêne avec un verre de rosé à la main (un seul parce que ça casse les jambes…).  
    Beau moment de convivialité, puis se remet en marche pour terminer cette randonue et retourner à nos véhicules, mais tout doucement afin de retarder le moment où il faudra se vêtir de nouveau (à moins que ce ne soit l’effet du rosé…).

    Enfin, on rentre le soir avec le sentiment d’avoir vécu une expérience sensorielle et physique rare dans le jardin  d’Eden de nos belles montagnes, forêts, prairies ou garrigues.  
    Et surtout avec le désir de recommencer le week-end suivant. 

    Et l’article 222-32 alors ? 

    On n’est jamais à l’abri de la mauvaise interprétation d’un gendarme, procureur ou juge. Mais randonner nu, dans la nature, sur un chemin peu fréquenté, en groupe mixte membre d’une association de  randonue (statuts déposés en préfecture) sans attitude équivoque et en ayant les moyens de se couvrir très  rapidement est-ce « une exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui » ? 


    Alors quand pour vous ? 
    Une randonueuse, un randonueur. 

  • Randonue au départ de Beuil

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    Tout d'abord j'ai beaucoup apprécié la simplicité et la bienveillance de ta part et celle du groupe présent à ce moment là.

    Pour moi cette expérience de groupe m'a offert une satisfaction dans le sens où il n'y a pas de jugement.

    Il est vrai que j'avais déjà expérimenté de manière solo la nudité en montagne mais avec un groupe cela est aussi bien car nous pouvons échanger sur des points communs.

    Je suis partant de pouvoir renouveler encore et encore cette expérience !

    Pour la simple raison que je me suis senti en véritable relation avec la nature, chose que j'aime énormément.

    Également, cela me permettra de faire partie d'un cercle sociale partageant le même état d'esprit.

    Et aussi parce que j'aime randonnée et j'aime la nature !

    De plus en plus, je me vois de moins en moins faire des activités dans la nature sans être dans mon plus simple appareil.

    C'est tellement appréciable de sentir les éléments de la nature directement sur la peau.

    Pour tout cela, je te demande, avec joie, mon intégration dans l'association, pour continuer de vivre de belles expériences tant sur le plan personnel que social !

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  • Le Bikini vert

    LE BIKINI VERT
    1976, on a la vingtaine, on vient tout juste de se marier. Le BAC en poche j’ai trouvé (c’était
    facile à cette époque) un travail sur la Côte d’Azur.
    Nous quittons notre ville grise du Val de Marne que l’on définirait comme « quartier
    sensible » aujourd’hui et rejoignons Nice dans une R5 flambant neuve.
    1968 était déjà derrière nous mais imprégnait encore nos esprits et nos actes. On profitait
    de ces libertés acquises mais, avouons-le, le naturisme nous était inconnu.
    C’est en janvier que nous avons commencé à apprécier la douceur de vivre de la côte. Pour
    nous tout ou presque était extraordinaire. Cette luminosité en plein hiver à la place du
    brouillard, cette douceur au lieu des trottoirs gelés, la mer avec son horizon infini
    remplaçant les barres d’immeubles réduisant même l’envie de « se projeter plus loin ».
    Le printemps arriva très vite. Les azuréens, peu habitués aux frimas d’Ile de France,
    restaient bien couverts. Nous non ! C’était le printemps pour eux, déjà l’été pour nous. Et
    nous comptions bien en profiter immédiatement.
    Nous avons alors décidé de découvrir une nouvelle plage chaque week-end et c’est comme
    cela qu’un matin de mai nous sommes arrivés à Ramatuelle.
    Il était très tôt, 8h00 je crois et sur le grandBikini vert 1
    parking avant la plage je pense que nous
    fumes les premiers.
    R5 garée, cinq minutes après nous étions
    installés sur le sable à l’extrême ouest de la
    plage de Pampelone, encore déserte.

    Je me rappelle de ma femme, cheveux mi-
    long, peau déjà bronzée et un mignon bikini

    vert qui tenait avec des nœuds de partout,
    aussi bien la culotte que le soutien-gorge
    (quand je vous disait que le naturisme nous
    était inconnu !)
    Au fur et à mesure d’autres amoureux du
    soleil, de la plage et de la mer sont arrivés.
    Mais, contrairement à nous, une fois
    installés ils étaient complètement nus !

    Au bout d’une paire d’heure nous étions les seuls textiles entourés de dizaines de naturistes
    qui bronzaient, nageaient, marchaient, discutaient ou lisaient d’une manière si naturelle

    qu’on se demandait comment cela était possible de ne pas être mal à l’aise dans une telle
    tenue.
    Mais bientôt c’est nous qui avons compris être des intrus dans notre tenue, ici,
    inappropriée. J’ajoute qu’il n’y a eu aucune animosité de la part des naturistes à notre
    encontre.Bikini vert 2

    On s’est regardé et nous savions que
    seules deux issues s’offraient à nous :
    partir ou se dévêtir.
    Le mignon petit bikini vert est tombé sur le
    sable en deux parties, mon maillot de bain
    aussi mais je ne me souviens du tout pas
    de sa couleur.
    En nous tenant par la main nous avons
    couru dans l’eau (encore fraîche à cette
    époque de l’année) comme pour nous
    cacher. Et lorsque nous en sommes
    ressortis nous n’avons plus ressenti aucune
    gêne. Le lycra était devenu inutile.
    Depuis plusieurs bikinis se sont succédés
    parce qu’il faut bien, quelquefois, en
    mettre. Mais je ne m’en souviens plus, ils
    ont disparu de ma mémoire.

    Le vert, lui, je m’en souviens très bien car il a été le dernier de notre vie textile.
    C’était il y a cinquante ans....ou presque.

  • Randonue croix de Bairols

    Le samedi 9 avril Jean-Paul me récupère à Vence pour ma première randonue. A Bairols nous retrouvons nos 6 autres compagnons et compagnes et notre groupe se met en marche vers 9.30. Jean-Paul nous ouvre le chemin au milieu des châtaigniers dans la lumière du matin. Nous nous déshabillons après quelques minutes et continuons notre progression sur le sentier.Image0

    Jean-Paul partage ses connaissances en géologie au fur et à mesure de note progression vers la crête en nous montrant diverses roches, sédiments, galets et sables. Nous passons par quelques bergeries abandonnées, passons par le lieu-dit ‘les lacs’ et continuons notre marche vers la crête pour notre pause déjeuner. Nous arrivons à la clairière du col vers 12.30 où nous nous arrêtons au soleil.Image1 5

    Après 1.30 nous reprenons la sente abrupte en lacet qui descend vers les voitures que nous apercevons tout en bas. La ravine est vertigineuse, le vent a changé de direction et redoublé. Nous faisons une halte rapide où devait se trouver La Croix de Bairols, disparue, et continuons notre descente. Après une bonne heure nous atteignions les abords de La Chapelle où il nous faut nous rhabiller. Le village se dessine à quelques pas.

    Jean Paul nous suggère une promenade dans les rues. Nous nous arrêtons pour nous désaltérer dans le troquet local. La bière est locale, la terrasse conviviale, nous y passons un moment agréable. David et Judith ont la gentillesse de nous inviter. Nous nous séparons peu de temps après, il est 16.30.Image2 1

    Ce fut une journée magique, un groupe très sympathique, une organisation parfaite, 8.2 km par un temps doux et agréable. Cette première randonue m’a complètement séduit et j’attends avec impatience la nouvelle proposition de Jean-Paul.

    Texte et photos de Bernard.

  • Randonue à Calern

    11/09/2021 randonue à Calern

  • Randonnuit à Saint Vallier de thiey

    Superbe randonnue sous la lune de 19h30 à minuit. Cette fois nous sommes nombreux, merci Ivan pour la direction du groupe.

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    Temps excellent, météo parfaite et lune majestueuse. A nous les bories, puits, gouffres et sépultures étrusques  entre cries de hiboux et d’autres animaux  nocturnes.

    Repas de groupes sur des assises de pierres bien chaudes, socca, rosé et échanges divers de repas sous une lumière  magnifique. 

    C’est une renaissance des instincts ancestraux, marcher à la lueur de la lune. Génial. Observer le ciel et les constellations, sublime !

    Éric 

     

  • Pont de Madame , Artuby

    Hier 7 août, peu de randonnueurs disponibles ! 

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    Jean-Paul nous fait le plaisir de venir pour sa première  randonnue  depuis son opération du genou. La température est idéale, ciel  légèrement  couvert, pas de soleil direct. Nous traversons l’atturby au pont de Madame et nous allons en direction d’une vieille ruine d’un château en passant par une église rénovée  et privatisée. Img 20210807 102821

    Bon en fait toute la colline est privatisée  et nous avons le privilège  de tomber sur le très sympathique "propriétaire " qui nous l’a bien confirmé !  Hum !

    Anyway ! De magnifiques  papillons, bourdons et sauterelles nous entourent entre lavandes,  sarriettes, raisins d’ours, etc. Img 20210807 105901

    Retour en Arturby pour le repas et une fraîche baignade. Puis, en amont nous allons jeter un œil à la piscine des jeunes du coin qui plongent d'en le canyon en amont du petit lac.

    Éric 

     

     

  • Saint Auban - Les colettes

    Randonnue du 24 Juillet, il fait 14°C et il pleut un peu à 8h30 sur le parking désert. Cela semble une sortie qui va mal tourner.

    Puis finalement le temps se calme, et les sept participants arrivent, au moins c'est un temps à ne pas mettre un textile dehors. Randonnue assez facile avec un IBP de 39.

    Nous partons en direction de la cascade avec entrain, il y a très peu d'eau dans les rivières, donc pas besoin de chaussure spéciales. On rencontre une femme tout sourire à proximité près du hameau "Les Colettes". 

    Un petit tour vers la cascade qui alimente le hameau en eau et un grand détour dans le defens des colettes, afin de revenir pas le lit à sec de la rivière. Plein de magnifiques ammonites sur les parois rocheuses.

    Puis on prend notre repas dans le lit de la rivière avant de barboter dans les zones plus humides de la rivière. On va rester dans le lit du vallon de saint Pierre jusqu'au parking en ne rencontrant qu'une famille dans cette zone.  Finalement retour à 24°C en passant très agréable.

    Eric

    Colette