Plan de Noves

1ère partie :

Nous sommes 5 en ce 9 novembre sur le col de Vence pour démarrer notre randonnée sur le plan des Noves. Il fait super beau, il y a de belles couleurs d'automne et il n'y a pas de vent. À 9h au départ tout le monde est 30 minutes en avance et il n'y a personne sur le parking ce qui ne va pas être la même chose au cours de cette journée.

Nous démarrons notre promenade sur GR, puis après un certain temps nous sortons hors-piste pour aller vers les hauteurs et nous installer pour un repas bien mérité. Tout le monde se met alors en habit d'eden.

Vin, sandwich et préparation maison sont échangés. Au moment de reprendre la piste que m'égare avec la piste GPS et nous nous trouvons au milieu de la forêt assez dense et nous revenons vers notre point de bifurcation. Au retour à proximité des véhicules nous tombons sur un nombre de gens impressionnant et famille des enfants et bien sûr nous revêtons les habits de ville.

Arrivé au parking nous pouvons au moins 30 véhicules et nous sommes contents de n'avoir vu quasiment personne durant notre randonnue. Afin de finir cette journée nous allons au centre-ville de Vence boire un dernier coup de l'amitié avant de rentrer chez nous.

2ème Partie :

Lors de la randonue autour du plan de Noves, j’avais oublié une partie de mes sous-vêtements sur le parcours. Très préoccupée par ce que l’on pourrait penser en les retrouvant, j’ai décidé de repartir le lendemain à leur recherche.

Avec E., nous nous sommes dit que nous connaissions bien le chemin et que ce serait facile. Le lendemain, la journée s’écoule tranquillement et c’est à 15 heures que nous nous lançons dans l’expédition, convaincus de pouvoir boucler l’aller-retour en deux heures à vive allure. L’aller se déroule sans encombre. E. opte pour la tenue de peau, bien que le brouillard semble rôder non loin de notre itinéraire. Comme prévu, nous atteignons en une heure le lieu du casse-croûte, où nous retrouvons effectivement le linge égaré. Trempés de sueur, nous faisons une courte pause avant d’entamer le retour.

La descente se fait en douceur, bercés par la tranquillité et le silence profond de la plaine, malgré un petit vent frais qui nous accompagne. Mais le dernier tronçon en plaine, suivi de la montée vers le Col de Vence, s’est révélé être un véritable défi : l’obscurité grandissante et les pierres rendues glissantes par l’humidité du soir nous ont donné une peur bleue, exigeant toute notre attention et notre énergie.

Heureusement, grâce à la lumière du téléphone, nous sommes parvenus à rejoindre le parking dans l’obscurité, malgré quelques chutes sans gravité. En redescendant le Col de Vence, nous avons été surpris par le nombre de voitures montant vers Coursegoules. Une fois confrontés au trafic urbain, nous avons été frappés par le contraste entre les flashs lumineux, le brouhaha ambiant et le silence apaisant de la plaine.
Fin de l’aventure.
 

Gloria