Mont Vial

Nous nous retrouvons finalement à quatre au parking des moulins de Castagnier : Bernard, Dominique, Christopher et moi, Vincent. Nous cherchons désespérément une place dans un parking fermé. Les rares places libres semblent annoncer une visite à la fourrière, alors nous nous dirigeons vers le rond-point suivant pour trouver un abri. Nous montons au pied du Vial : Gilette, puis enfin, nous trouvons une place au début du chemin au Revest les Roches.

Nous entamons notre montée sous un soleil déjà un peu chaud. Le paysage est magnifique, le temps est très clair : on voit le Var s’écouler dans sa plaine vers la mer au loin, les villages accrochés à mi-pente. Puis nous changeons de versant et observons le Var qui s’extrait des gorges où il se mêle à la Vésubie. Nous ne croisons personne. À un col, nous apercevons le sommet et ses antennes. Un dernier raidillon et nous atteignons une route entre les antennes avec deux voitures garées. Nous croisons même une troisième voiture avec trois hommes venus admirer la vue sans le plaisir de la balade.

Un petit tour vers les antennes à l’est ; un salut naturiste aux caméras de surveillance, une vue superbe sur la vallée du Var et sur les montagnes qui annoncent l’Italie. Puis nous revenons vers les antennes de l’ouest où se trouve une pyramide de métal signalant le vrai sommet du Vial. C’est l’heure du déjeuner, de prendre quelques photos et de faire voler mon drone.

Soudain, une volée de jeunes filles nous chasse du sommet et nous entamons notre descente sous un bon soleil et dans une chaleur presque estivale. La randonnée devient textile par intermittence. À l’aller, nous étions seuls et nus, mais au retour, le pagne n’est jamais loin tant nous croisons du monde : randonneurs, chasseurs, promeneurs de chiens, personnes isolées. Des sourires et de la bienveillance, pas d’incident. Une pause dans une grotte accueillante et fraîche où nous prenons quelques photos. Puis nous reprenons le chemin qui descend bien, parfois un peu vite. Les paysages sont toujours somptueux.

Arrivés à la voiture, nous cherchons en vain un endroit pour nous désaltérer au Revest-les-Roches en vain, car le seul établissement ouvert ne l’est que le soir. Nous nous dirigeons alors vers le village de Gillette, où nous apprécions une vue magnifique et surtout un rafraîchissement tant espéré.

Vincent