Les Randonneurs Nus de Provence

Pelasque

  • Randonue depuis le village de Pelasque

    Dimanche 22 octobre. Randonue depuis le village de Pélasque.

    Nous sommes 9 pour cette randonue. Le départ se fait devant l’ancien hôtel Auda. De suite nous entrons dans une forêt de châtaigniers, à l’embranchement du petit sentier qui monte aux granges de Barmes il y a un panneau « battues en cours ». Je connais bien les chasseurs et si nous restons sur le sentier nous ne risquons rien.Nous sommes toujours habillés quand on entend des clochettes de chien, ce sont les chasseurs qui reviennent. Je leurs demande ou est la battue ? Ils me répondent que c’est fini à cause des chiens qui se sont échappé. Le sentier est toujours à l’ombre et personne ne s’est encore mis nu quand le sentier se sépare en deux : un qui continu sur le canal d’irrigation et l’autre qui descend. Je sors mon GPS pour voir quel chemin prendre et je m’aperçois que l’on a passé la chapelle de St André sans la voir, heureusement elle n’est pas très loin et nous retournons sur nos pas pour la visiter. A cet endroit le soleil est déjà chaud et tout le monde en profite pour se mettre nu.Après quelques photos nous reprenons le sentier qui passe un peu à l’ombre mais qui ne nous oblige pas à nous rhabiller. Après le vallon de Cangelard ou le canal prend sa source, le sentier commence à monter assez raide. Il fait une chaleur torride et j’ai une pensée pour ces pauvre randonneur et chasseur qui sont habillés, mais comment ils font ?!

    Arrivé sur un petit replat nous croisons un chasseur qui semble un peu gêné par notre tenue. Nous engageons la conversation et nous conseille de s’arrêter chez lui aux granges de Barmes. Encore 500m et nous voilà arrivé aux granges. C’est là que nous nous installons pour manger.

    Au retour nous croisons un couple et une jeune fille que nous n’avons pas vu ni entendu venir, nous n’avons donc pas le temps de nous couvrir. Ils n’ont pas l’air choqué de notre tenue. A 500m avant l’arrivé nous nous rhabillons parce qu’il y a du monde qui ramasse les châtaignes tombés à terre.

    JP Guido