Les Randonneurs Nus de Provence

Articles de lesrandonneursnusdeprovence

  • Randonue au Mont St Martin

      C'est Jean Gerald qui nous fait découvrir le mont St Martin dans l'Estérel à l'ouest de Mandelieu. Nous sommes douze adultes dont 3 femmes, 2 enfants et 2 chiens. Nous avons rendez-vous sur le chemin de Maure Vieil, juste après les tennis. La piste au départ n'est pas très ensoleillé et il y a quelques personnes qui font leur jogging, ce n’est pas le moment idéal pour ce mettre nu. Après la chapelle de Maure Vieil nous prenons un sentier moins fréquenté et surtout plus ensoleillé, quelques un commencent à se dévêtir. Plus haut, la mine de Maure Vieil et ses bâtiments fantômes évoquent l'exploitation intensive des années 60-70, lorsque le gisement de spath-fluor produisait 80 000 tonnes par an, employant jusqu'à 65 personnes. Après la mine la piste se transforme en sentier propice pour que tout le monde se retrouvent en tenue de peau. Le sentier rejoint la piste au-dessus du pont Sarrazin, là nous croisons quatre marcheurs, bonjour, bonjour, apparemment ils ne sont pas choqué par notre tenue. Jusqu'au sommet de mont St Martin il n'y aura personne. Il est midi, mais le sommet ne nous permet pas de tenir tous pour manger, de la par contre on aperçois un gros rocher qui devrai faire l'affaire. Nous nous y rendons, en passant par l'Oppidum. Nous sommes en plein soleil et le temps est magnifique, nous avons de la chance pour un mois de février. 

           

    Le repas est toujours très animé et convivial, Jean-Paul et Guy nous font gouter leur pattes de coin, sans pouvoir les départager. Après le repas nous faisons quelques photos à côté du seul mimosa se trouvant près du sommet. Nous sommes tellement absorbés par le réglage de nos appareils que nous sommes surpris quand derrière nous un groupe de personnes nous disent bonjour.

    Nous reprenons le sentier vers la piste du sommet Pelet. Sur la piste nous croisons deux VTT et quelques personnes. Arrivés au col des trois Termes, comme nous sommes sur une route goudronnée et que nous risquons de rencontrer plus de monde, nous passons tous un paréo. Nous quittons la piste goudronnée au bout de 500m pour reprendre une piste de terre beaucoup moins fréquenté. Nous allons croiser encore quelques personnes et même un camion de pompiers mais toujours sans aucun problème. Nous quittons la piste a l'endroit marqué sur la carte : les Oeufs de Bouc, pour un petit sentier qui nous mène à un petit lac. Le coin est tellement charmant que nous prenons notre temps pour apprécier ce coin de paradis. La chienne de Fred apprécie beaucoup le bain et nous en fait profiter en s'ébrouant juste à côté de nous.

    Il fait tellement bon que l'on à pas envie de partir. Mais tout a une fin et il se fait tard. 

    Nous avons passés une journée magnifique dans un endroit privilégié que l'on trouve que sur la côte d'Azur.

    JP Guido.

  • Randonnée Raquette à l'audibergue

    Sortie dimanche 6 Février en rando-raquette à la montagne de l’Audibergue (A.M.). Gloria et Moi nous arrivons vers 11h au Parc de la Moulière près d’Andon. La route est bien dégagée et la température est très chaude pour un plein hiver avec environ 16°C au thermomètre. Il y a un peu de monde sur le parking avec de nombreux enfants qui font de la luge sur les pistes de ski car la station n’est pas ouverte malgré la présence de la neige.

    Nous mettons les raquettes et nous attaquons franchement la monté sous le télésiège, il fait super chaud et le soleil brille énormément. La neige est bonne même après une semaine sous un beau soleil d’hivers, à presque un tiers du parcours, nous prenons sur la droite une piste bleu qui serpente tranquillement en direction du sommet, la montée est bien plus facile même si je ne suis plus qu’en Teeshirt. 

     

      Hors des tracés très fréquenté la neige est très poudreuse et les raquettes s’enfoncent profondément dans la neige.  À la hauteur d’Entremuaille, nous nous sommes avancés dans la forêt au milieu d’une neige vierge de tout pas afin de manger un morceau en plein soleil. Nous avons pu bronzer en tenue très légère sous ce soleil hivernal et observer au loin les montagnes du Mercantour. Voila le temps pour une petite pose photo. Il fait superbement bon sur ce manteau de neige au soleil, je fais quelques pas pied nu dans la neige. C'est génial. Puis nous remballons nos affaires pour aller plus haut sur la cime. Il y a quelques randonneurs en raquette et le haut des cimes de l’Audibergue est dégarnit de neiges sur quelques mètres. Je dépose les raquettes et observe les collines en direction de la mer, tout est couvert d’une brume

    épaisse, on pourrait se croire en Chine avec des sommets montagneux s’érigeant au-dessus de nappe brumeuse.

     

    La falaise est abrupte et le côté sud est très rocailleux, le regard se porte sur la ligne de crête en direction d’Andon. Nous reprenons notre route vers le parking de la Moulière au milieu d’une neige vierge présentant de ça et la des traces d’animaux qui nous laissent dans l’expectative (Un Lynx peut être ?). A notre, retour la neige nous attend pour une petite partie de luge avant de laisser définitivement la place à la nature pour la nuit.

    EB

  • Bain du nouvel an 2011

    Pour le nouvel an nous nous sommes retrouvés à la plage naturiste de St Aygulf.

     

     

     

     

     

     

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  • Randonue à l’Arpille le 15 janvier 2011

      Eric nous avait donné rendez-vous au col de Bleine pour une randonue ou une raquett'nue en fonction de l’enneigement. En arrivant, nous constatons qu’il ne reste pas beaucoup de neige. Les raquettes sont inutiles et resteront dans les voitures. Un petit vent frais venant du nord pousse Jean-Paul et Eric à chercher un itinéraire plus abrité. En face de nous, l’Arpille offre un grand versant ensoleillé orienté plein sud qui devrait convenir. La décision est vite prise de changer d’objectif.

    Nous empruntons la piste de l’Arpille et très rapidement, nous nous retrouvons tous les huit en habit de peau. La piste monte régulièrement. Nous apercevons le village du Mas en contrebas. Peu avant d’arriver au col, nous rencontrons des chèvres qui ne sont absolument pas farouches. Le panorama est magnifique.

    Nous ne nous lassons pas d’admirer la chaîne des Alpes enneigée avec ses points de repères Grand Coyer, Mont Saint Honnorat, Mont Mounier, Gélas et bien d’autres ….

     Nous prenons un raccourci, qui nous permet de remplacer un passage à l’ombre sur la piste enneigée par une montée agréable au soleil dans un petit bois. Nous découvrons maintenant les villages de Gars, Briançonnet et la profonde entaille de la clue des Mujouls.

    Le sommet est occupé par un petit  bâtiment entouré d’antennes et de panneaux solaires.

     

     

     

     

    Nous sommes ici au point culminant du futur Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur.

    Nous nous installons en contrebas pour la pause déjeuner qui est comme d’habitude très conviviale. Nous entendons sauter les bouchons des bonnes bouteilles qui vont accompagner notre pique-nique. Des desserts et nous voilà repartis pour la descente dans une ambiance vraiment printanière. Il ne manquait que les fleurs pour colorer cette magnifique journée vraiment bien sympathique qui nous a permis de faire la connaissance de Philippe qui vient de rejoindre notre groupe.

    Texte et photos de Jean-Marie

     

  • Raquett’nu à Soleilhas 2010

    Nous sommes 3 randonneurs ce 4 décembre 2010 pour une Raquett’nue organisée par Jean Paul à partir du village de Soleilhas (43.857368,6.650773). Malgré les chutes de neiges abondantes des derniers jours le temps en ensoleillé et la température polaire (pour la côte d’azur). Je rejoins Jean Paul à 9h au village de Gréolière et nous partons au point de rendez-vous à l’hôtel restaurant Lou Jas. Le paysage est proprement hivernal  et la température dégringole à -16°C (Oui, c’est possible près de la côte d’Azur).  Au village, nous nous apprêtons en combinaison de ski, gants et raquette et nous partons en direction d’un oratoire vers la crête du Busquillon.

    Dès la sortie du parking, un problème se pose, comment suivre le chemin qui a quasiment complètement disparu sous la neige. La randonnée s’avère beaucoup plus physique que prévu. Il faut tracer le chemin dans la poudreuse et Jean Paul fait un travail de pisteur hors pair. La montée et l’effort poussent les deux JP à éliminer tous leurs vêtements très rapidement et contre toute attente par ces -10°C sous un beau soleil et en absence de tout vent. Après quelques errements, nous suivant d’arbre en arbre les marquages du GR avec toutefois quelques points de repérage à la boussole. Il fait chaud dans la montée et malgré les passages à l’ombre mes 2 collègues se portent comme un charme saupoudré de neige par les raquettes et les branches basses des pins. Nous mettrons 1h30 à atteindre l’oratoire. Nous sommes sacrément plus lent que prévu pour cette excursion d’exploration, rien de comparable à une promenade d’été sur chemin balisé. Nous continuons notre route jusque vers 1h pour prendre un repas bien mérité au soleil sur un parterre d’herbe sèche spécialement ‘aménagé’ pour nous. JPR offre la tournée de vin pour se réchauffer. Nous profitons du soleil. Ensuite nous entamons notre descente. Celle-ci est beaucoup plus rapide sur un chemin de raquette tout tracé, pour se réchauffer, JPG nous fait dégager la voie en éliminant toutes les branches basses des pins et des rosiers sauvages.  Je suis ‘obligé’ de m’exécuté sur quelques arbres afin de faire partie du club. Nous redescendons allégrement au soleil comme cela quasiment jusqu’aux voitures où les deux JP daignent alors de se rhabiller. Et nous partons alors vers St-Auban pour se réchauffer au bar/Restaurant.

    EB

  • Randonue à Collobrières

    C'est la première fois que j'organise une randonue dans la capitale des Maures. J'avais repéré cette itinéraire sur le blog Randomania. Jean-Marie qui connais un peu le coin, est aller faire une reconnaissance le dimanche précédent, et nous a modifié le parcours pour éviter le départ depuis la ville et surtout très important pour des naturistes la première partie du parcours est sur un versant très ensoleillé, ce qui nous a permit de nous mettre nus très vite. Mais revenons au début. Nous sommes douze, et nous avons rendez-vous à l'entrée de Collobrières, il y a là un grand parking qui nous a permis de nous regrouper seulement dans trois voitures pour aller se garer sur une petite piste qui mène à la chapelle de la Malière. Nous marchons sur une centaine de mètres sur une piste très ombragé, et après un petit pont privé nous attaquons un sentier étroit, et entièrement au soleil. Nous nous mettons immédiatement en tenue de peau sauf Gloria qui à encore un peu froid, mais au fur et a mesure de la montée elle va quitter tous ses vêtements un à un. Le sentier est étroit et jalonné par des Figuiers de Barbaries sans épine, tous arborent des fruits magnifiques. Nous approchons de la piste quand deux femmes surgissent de la végétation, il est trop tard pour se rhabiller, nous leurs faisons une haie d'honneur pour les laisser passer en leurs souhaitant le bonjour. Quelques pas plus haut, au sommet d'un bute, un oratoire et perché au dessus de nous. Un peu plus loin un autre oratoire, celui-ci porte un nom : Saint Pons. Nous sommes tous occupés à lire une des balises du sentier botanique, quand un couple surgi du chemin qui vient de Collobrières, l'homme nous dit : Il fait chaud ! Et Claude de répondre : A quoi voyez vous ça ! 

    Le Chemin suis la crête qui surplombe le village de Collobrières. Nous nous arrêtons souvent pour lire toutes les balises qui nous font découvrir toute la végétation et la faune du massif des Maures. Arrivés à un ancien moulin à vent en ruine, nous retrouvons le couple assis sur un banc, l'homme et torse nu et se sèche avec une serviette, la conversation reprend et nous parlons de notre façon de randonnuer pendant un bon moment. Nous repartons vers le plateau Lambert, le sentier est toujours aussi étroit, mais il n'y a plus de cactus, heureusement parce qu'un VTTiste arrive en sens inverse, nous avons juste la place de nous mettre sur le côté pour le laisser passer. A notre hauteur il s'exclame : ça surprend !

    Nous ne rencontrerons plus personnes jusqu'au plateau Lambert. La piste par endroit et un peu raide, avec quelque passage à l'ombre, mais nous avons une change inouïe, il fait une chaleur de fin d'été et l'ombre est même espérée.  Nous arrivons au plateau, là se dresse les deux menhirs, entourés par une une forêt de sapins Douglas plantés à titre expérimental. Nous nous arrêtons au dessus de la piste juste en face du petit ruisseau pour le repas. Un repas toujours très convivial est bien arrosé, aujourd'hui nous avons bu quatre B... Bordeaux, Bandol, Bourgueil et re-Bordeaux. Après le repas nous repartons vers le limnigraphe qui permet de mesurer le débit du ruisseau. Mais comme il y a quelques groupes de personnes qui déjeune, nous avons tous passé un paréo que nous enlèverons un peu plus loin. Nous allons voir le point de vue sur les laves du Desteu, magnifique.

    Le retour se fait le long du vallon du Desteu où il y a un pont magnifique à voir. Mais arrivés au pont, il y a un couple avec des enfants qui jouent avec l'eau. Pour leur respect nous repassons nos paréo le temps de prendre quelques photos et repartir. Sur la piste qui nous mène jusqu'au voiture il n'y a plus personne sauf un ramasseur de champignon un peu surpris de voir deux femmes nues ouvrant la route à tout un groupe de personnes nus. Nous avons passés une journée de rêve, en plein mois de novembre, marcher nus toute une journée sans jamais avoir eu froid une seule fois. C'est une région magnifique que je ne connaissais absolument pas. Nous allons nous pencher avec JM sur la recherche d'autre parcours dans cette partie de la région PACA.

      

    JP Guido

  • Randonue au Dolmen de l'Amarron

    Randonue du Samedi 23 Octobre 2010

    LE DOLMEN DE L’AMARRON

    Lieu : Rendez-vous au bout d’une petite route goudronnée, au niveau du Domaine de Garbelle, à Garéoult, près de Brignoles.  Distance : 11 kms. Nous étions 14 sans compter Loulou (le chien d’Isabel) qui était lui aussi de la partie. Le rendez vous avait lieu à  10 H 00.  Au début de la randonue, il ne faisait pas très chaud mais dès le départ, tout le petit groupe a revêtu sa tenue de randonneur nu.  Le parcours a été bien préparé par Jean Marie et Elisabeth, ils ont été  jusqu’à prendre le soin d’imprimer le plan du dolmen (et toutes ses indications) dont nous étions à la recherche pour faire notre pause pique nique le midi.  Il s’agit d’une sépulture, une couche archéologique unique de 30 cm, qui contient les restes d’au moins 15 individus (12 jeunes adultes et 3 enfants). Ce fût une randonue très « bavarde » (nous ne citerons aucun nom) Il y avait 4 filles et certains ont trouvé là une raison suffisante pour expliquer le phénomène. Nous avons entendu le bruit des chasseurs et de leur chien au loin mais nous ne les avons pas vus. C’est à des rythmes différents, certains préférant une marche plus rapide et silencieuse se plaçant devant que notre petit groupe a traversé de beaux paysages, en marchant souvent en file indienne et en riant beaucoup.  Isabelle a mis un tigre dans son moteur pour affronter de très longues montées vers le sommet. Jean Paul (d’Aix) a ouvert la marche et a pris soin du groupe, en débroussaillant le chemin, parfois un peu trop méticuleusement au goût de certains qui commençaient à se refroidir du fait du ralentissement de leurs pas. Mais c’était une très bonne attention. Nous avons trouvé quelques  cairns sur notre chemin.  La bonne humeur a animé le groupe jusqu’à l’heure du déjeuner qui arriva enfin vers 13 h 00.  Un bon repas a récompensé les efforts de chacun : tapenade aux olives vertes (préparé par Olivier), un bon verre de vin, des pates de coing préparées par Guy et Jean Paul, des biscuits au chocolat…  du café, de l’armagnac… bref, tout ce qu’il faut pour bien se restaurer… Au moment du repas, nous nous sommes amusés à imaginer ce qu’il devait se passer là autrefois, près du dolmen, entre deux murs de pierre en ruines. Et la marche a repris vers 14h00.  Pour le plus grand bonheur de tous, nous avions la chance d’avoir dans le groupe une chanteuse (Isabel)  et un conteur (Claude) bout en train qui a entraîné une cascade de blagues, chacun en rajoutant une et le chemin nous a paru beaucoup plus facile ainsi. Il faut avouer aussi que le retour était plus simple après le déjeuner et pour cause, que de la descente. Nous avons croisé avant d’arriver à nos voitures, garées sur un petit parking, une camionnette  et le monsieur qui nous a surpris au détour d’un chemin n’a pas semblé surpris plus que cela, en voyant notre petit groupe, marchant d’un bon pas, en tenue « légère » nus et sacs au dos. A notre arrivée, l’équipe était au complet. Nous avons marché jusqu’à 17 h 00, sous un soleil timide et souvent caché par les nuages et sommes allés boire un verre tous  ensemble à « GARER OU » (Garéoult), près de Brignoles, mais on ne vous recommandera pas l’accueil du patron, JO, qui n’était pas très chaleureux.

    Nous avons passé une très bonne journée. Merci à Jean Marie et à sa femme pour le choix de ce joli parcours.

    Texte rédigé par Patricia

  • Randonue au Plateau de Calern (Bis)

    Le 9 octobre 2010. Nous étions sept pour cette randonue au plateau de CALERN. Le rendez-vous avait été donné à 10 h 00. Tout le monde était ponctuel. Même Pierre, qui venait de très loin, de Signes (3 heures de route), Bravo à lui.  Et nous voilâmes partis... Au bout de quelques minutes seulement , tous les hommes firent tomber leurs habits, seules Patricia et Maryline, plus frileuses, les gardèrent encore quelques instants... Le temps de réchauffer leurs muscles et de trouver de beaux rayons de soleil. Ceux ci ne tardèrent pas à arriver... Voilà tout notre petit groupe,dans leur tenue préférée, sacs aux dos, bâtons à la main, dans une ambiance conviviable et détendus,  partant à la découverte de nombreuses bories. Quelques brâmes de cerfs ont suscité notre curiosité et rompit le calme paisible de la nature. Sur le sommet d'une petite colline, nous pûmes apercevoir 3 petits chevreuils. Nous ne marchèrent pas très longtemps avant de découvrir la première borie.Ce fût l'occasion d'une jolie photo de groupe. Au cours de notre escapade, Hervé compléta sa collection de fossiles, en prélevant quelques beaux spécimens, ce qui donne de plus en plus de poids à son sac. Midi approche, c'est l'heure du ventre. Jean Paul trouva un beau coin bien abrité du vent et par bonheur pour nous très ensoleillé : anchoïade, saucisson, bon vin rouge, graines de courge et café furent au rendez -vous, on y a associé à tout cela, de la convivialité, du partage et des points de vue divers sur le naturisme (expérience de chacun) .... On a presque tenté une sieste mais non, on s'est abstenus, car cela aurait été dommage de ne pas profiter pleinement du beau décor que nous offrait ce cadre magnifique... Et c'est le ventre un peu lourd que nous voilà repartis à la découverte de nouvelles bories. C'est à ce moment là que Jean Paul pris par des impératifs nous abandonna à notre triste sort... Un brouillard épais nous surprit rapidement  et tout le monde soupçonna  Jean Paul de vouloir nous andonner. Bien évidement ce n'était pas son intention mais cette idée nous aura bien fait rire. Grâce à la vigilence de Jean et de Pierre (qui saviant très bien lire une carte) nous retrouvâmes assez facilement notre chemin et les voitures. Nous nous fîmmes un point d'honneur à arriver nus juqu'au parking.

    C'était une très agréable journée et on s'est tous dit que cela nous ferait très plaisir d'y revenir cet hiver pour y pratiquer une randonue raquettes.

         Signé : Olivier et Patricia

    Nota de Jean-Paul : J'ai eu du mal à retrouver le parking, je vous avais dit de vous diriger vers le soleil, mais avec le brouillard on ne voit même plus le soleil on a l'impression qu'il est dans toutes les directions.

    Près de l'observatoire, j'ai rencontré un monsieur, j'avais passé mon paréo au moment de le doubler il me dit : ben vous vous n'avez pas froid ! Arrivés à la voiture nous avons discuté de nature et de naturisme il avait l'air très intéressé.

     


  • Randonue à la Crête de Crémon (04)

    Le 26/09/2010. Pour le deuxième jours au centre naturiste de Castillon. J'avais prévu une randonue à la crête de Crémon, mais comme un vent fort a soufflé toute le journée d'hier, avec Jean-Marie nous avons prévu un plan B. Un circuit plutôt dans les vallons pour être protégé du vent. Arrivés sur place le vent est très faible et nous sommes et peu en retard sur notre horaire. Nous voila donc partis pour faire la crête de Crémon. Nous sommes 12 au départ à la station de Vauplane (04). Le sentier qui mène à la crête part à l'endroit où le GR4 quitte la route pour descendre vers Chaudanne. Il pénètre dans une forêt de grands pins, puis au détour d'un virage il ressort au soleil.

    Ceux qui ne s'était pas déshabillés au départ profite de la chaleur des rayons du soleil pour se mettre en habit de peau. Ce sentier je l'ai fait plusieurs fois et à différentes saisons, j'avais photographié un Lis Martagon avec mon téléphone mais j'avais oublié de l'enregistrer. Je suis sur de l'endroit où il se trouve, mais le sentier à été nettoyé, surement par des chasseurs et j'ai peur qu'il l'ai coupé avec leur outils.

    Mais non ! Il est là Magnifique, mais plus en fleurs.

    Nous arrivons sur la première crête (1764m) sous le sommet de la Gourre. Sur la gauche un sentier mène à un petit promontoire d'où l'on peu admirer toute la crête de Crémon. Nous avons passé un petit vallon et nous sommes sur une partie dégagé en face de nous s'élève le Pic de Chamatte, derrière nous le Teillon, au loin le Cheval Blanc. 

                            

                            

    De loin la crête parait plate, mais sur place c'est une succession de descente et de montée parfois un peu raide. Il n'y a pas vraiment de sentier, se sont des drailles creusées par les montons. Un cairn magnifique se dresse sur un des points le plus haut de la crête.

                           

    Un peu plus loin c'est une vesse de loup géante qui nous interpelle, je n'en ai jamais vu d'aussi grosse, elle a la taille d'un tête (voir la photo). 

    On approche de midi, nous nous installons à l'abri du vent. Chacun sort sa spécialité, Anabelle nous a gâté, entre le punch au framboise et le xxxx. Le vin d'ici et l'eau de là. Nous sommes repartis un peu enveloppé ! 

    L'après midi, de gros nuages noirs assombrissement le ciel, quelques un se rhabilles d'autres reste nus. Nous avons passé une journée agréable, et nous n'avons rencontré personne même pas un chasseur pourtant nous sommes en plein saison. Je pense que les chasseurs sont beaucoup plus matinals que nous et quand nous arrivons pour 10h, la plupart sont déjà au goustaroun et devant une bonne bouteille de vin.

    JP GUIDO

  • Notre première randonue

    C'est par un temps incertain (météo plutôt pessimiste) que nous avons tout de même tenté l'aventure. "Notre première "randonue". Nous avons été bien inspirés car le soleil a été de la partie. Notre "guide virtuel" Jean Paul GUIDO nous avait indiqué un joli parcours. Nous sommes arrivés à 10 h 00 au col du Buis, pour une marche champêtre "un peu spéciale", pleins d'entrain et de curiosité. Au bout de quelques minutes seulement de marche, Olivier, plus téméraire, décida de se dévêtir totalement. Patricia, plus réservée, garda un peu plus longtemps ses habits. Quelques secondes plus tard, quelle ne fut pas notre surprise d'entendre du monde arriver. Olivier, encore "novice" se rhabilla illico presto, record battu de rapidité ! Une fois passé, cet évenement fortuit, nous voilà repartis... Il s'agissait de quatre vettetistes qui avaient déboulé à vive allure. Ce fut la seule rencontre de la journée ! Quelques buissons plus loin, nous décidâmes de nous déshabiller ensemble, conservant  uniquement nos chaussures, notre sac à dos et une casquette, la tenue classique pour faire une randonue... Et sacs aux dos, nus et en liberté, nous voilà repartis... Le soleil réchauffa rapidement nos corps nus (pour info, il ne faisait que 12°C au début de notre randonnée !)  Nous nous sommes sentis tout de suite en osmose avec la nature et très à l'aise. Les paysages nous ont enchanté. Une jolie lumière innondait les sous bois... Autour de nous, de beaux papillons tourbillonnaient, nous accompagnant lors de notre marche. Ce cadre bucolique était très agréable...  Un "sympathique" pique nique arrosé d'un bon rosé  nous a récompensés de nos efforts. Loin du stress et de la pollution de la ville, nous avons apprécié le silence que nous offrait la nature, cadeau de plénitude qui nous a fait très plaisir.  Tout était calme et paisible. Cette communion avec la nature nous a enchantés. Nous sommes prêts à recommencer ! Merci encore à Jean Paul GUIDO pour ses conseils, sa patience et ses indications...

    Olivier et Patricia

  • Randonue-libre depuis le camping naturiste de Castillon

    Jean-Paul Guido a organisé un week-end au centre naturiste du Castillon, au dessus de Castellane. Je rejoins le groupe samedi matin pour une randonnue vers la crête de l'Aup et/ou les prairies de Courchons.
    Ce week-end est un succès : 10 personnes m'attendent pour partir, 3 femmes et 7 hommes. Avec moi ça fera 11.
    Un petit bout de route, un sentier marqué sur la carte pour couper un virage de la route (mais c'est une propriété privée et le sentier n'est pas sur la carte !!!) un autre bout de route puis un autre sentier (balisé) pour contourner le Mandarom. Nous voici enfin dans la nature, naturellement.
    Nous faisons un crochet pour aller au dolmen (photo collective) et profiter de la vue, d'un côté sur le Gélas, de l'autre sur le lac de Castillon.

                                

    Maintenant le sentier grimpe vers le col, sur la crête du Loup. Le vent est assez fort, mais grâce au soleil, il est supportable. Cependant, plutôt que risquer le gros coup de vent sur la crête de l' Aup, nous basculons en direction de Courchons, à travers la forêt.
    La faim faisant aussi bien sortir le loup du bois que les randonnueurs de la forêt, nous descendons dans la première prairie accessible, pour y casser la croûte. Grâce aux vins, à la tapenade, au fromage, aux gâteaux, aux fruits secs et au café, ce n'est pas un repas, c'est un festin. Festif !

                             
    Mais à la fin du repas le ciel qui se couvre, et le vent, pas chaud, nous obligent à repartir, qui nu, qui plus ou moins habillé.
    La descente vers Blaron serait très agréable s'il n'y avait ce vent. Heureusement, lorsque nous repassons en face sud, nous sommes à nouveau à l'abri et à nouveau au soleil.

                             
    Nous traversons Blaron pour aller au promontoire dominant le lac (photo collective).

                             
    Puis nous rentrons au centre naturiste par la route. Et c'est là que Jean-Marie et Elisabeth nous retrouvent : ils viennent d'arriver pour la suite du week-end.

                             
    Nous buvons un pot (une « bonne bière » pour certains) et je quitte le groupe, content de ma journée m'ayant permis de faire connaissance avec de nouvelles têtes, et de mes cinq heures de grand air dans un joli paysage que je ne connaissais pas.


    Guy.

  • randonnue du 10 août au Grand Margès

    08-10 Grand Margès

    C'est une randonnue improvisée, non inscrite à l'agenda. C'est pour répondre à la demande de Franck de Grenoble, en vacances au Muy, que nous avons choisi ce mardi et ce circuit. La qualité des photos que Franck diffuse sur rando-nue et sur son site, nous oblige à trouver un lieu aussi photogénique que ses Alpes Dauphinoises, pour qu'il puisse exercer son talent. Le Verdon semble convenir.


    Jean-Paul G, Pierre et moi allons donc l'accompagner tout au long de la journée dans sa découverte de nos montagnes Provençales.
    La météo annonce du beau temps. Au matin, il fait beau, mais une légère brume voile les lointains.


    A 9h30 nous partons d'Aiguines par le GR99 en direction du Grand Margès, quelques 800 mètres plus haut. Le sentier est en forêt. Une forêt méditerranéenne de pins et de buis. Par moments, la vue dégagée découvre le lac de Sainte Croix. A d'autres moments, c'est au bord du précipice, sur les rochers, que nous dominons les gorges du Verdon.

         
    Peu avant notre arrivée au Petit Margès, nous croisons un couple qui descend. Bonjour, bonjour.
    Entre le Petit Margès et le Grand Margès, un petit plateau couvert de lavandes et de chardons bleus donne l'impression typique des paysages de Haute Provence, tels que décrits par Giono.


    La progression reprend dans un décor plus rocailleux. Nous débouchons sur la crête terminale. C'est à ce moment que deux vautours fauve tournent dans le ciel, en contrebas, puis juste au dessus de nos têtes. Superbe ! 
    Mais que c'est difficile à suivre dans le viseur de l'appareil photo. Et ces numériques non reflex sont beaucoup trop lents à déclencher. Donc, faire beaucoup de photos en espérant en avoir de bonnes, et trier ensuite. Franck, qui est venu avec un objectif super grand angle, n'essaie même pas.



    Les vautours sont partis plus loin. Nous pouvons nous installer pour le repas. Le ciel s'est couvert, le temps est un peu lourd, mais il fait bon quand même, ici, à 1577 m.
    Après le repas, arrosé au rosé de Provence (normal, non ?), et le café, nous continuons le GR99 jusqu'au moment où il coupe la route de la Corniche Sublime.

    La descente, insérée dans le camps militaire de Canjuers, commence dans une végétation basse de buis clairsemés, avec quelque chênes, puis, à partir du Pas de Garimbau, c'est la forêt. Et quelle forêt ! La « Grande Forêt ». Une forêt de hêtres magnifiques. Le contraste entre le plateau sec et cette forêt est saisissant : deux aspects plutôt méconnus de cette vallée du Verdon.


    Au cours de cette descente, alors que nous ne sommes pas loin du sommet où nous avons mangé, nous croisons une femme suivie de deux hommes. Deux hommes en train de peindre les arbres. Non pas des peintres du dimanche, mais des baliseurs de la FFRP qui repeignent les marques blanc et rouge du GR. Nous discutons un bon moment de cette mission de balisage : initié et subventionné par le Conseil Général, le travail est sous-traité à la FFRP qui forme des randonneurs à cette activité spécifique. Pots de peinture, pinceaux, pochoirs et autres outils font partie de leur matériel.


    Nous croisons la route. Le chemin qui nous ramène vers Aiguines commence par un morceau de piste, puis rapidement devient un sentier étroit, malheureusement pas mal envahi par la végétation des buis non taillés. La forêt de hêtres a fait place à une végétation plus traditionnelle, plus sèche. Le sentier est un peu difficile, par endroits parce qu'il grimpe sur les rochers ou contourne ceux-ci, par endroits parce qu'il est en pente, parfois vertigineux et nécessitant une attention quasi permanente. Les mains ne sont jamais indispensables, mais les jambes et les pieds travaillent ! 
    Quelques passages de végétation moins dense offrent de belles vues sur les falaises et sur le cours de Verdon. La navigation, pédalos et canoës, est importante. Bien sûr les vacanciers bénéficient de l'eau, mais nous, ici, nous bénéficions de l'espace, du calme, du silence.

    Nous terminons par une petite montée vers le col d'Illoire, avant de nous reposer quelques instants à la table de pique nique près du bord de route, puis de descendre jusqu'au camping de l'Aigle où nous prenons une bonne boisson réparatrice.

    En somme, voilà une très bonne journée de randonnue, en plein mois d'août, dans une des zones les plus fréquentées de la Provence, en grande partie sur un GR, nus, à l'exception des tronçons de route, pendant 8h30, en ne croisant que 5 personnes.
    Qui dit mieux ?

     

    Guy.

  • Randonue-libre au vallon de Saint Pierre

    Je suis un président comblé ! J'avais demandé à Gloria de rédiger un compte rendu et je me retourve avec trois CR pour la même randonue.

    Texte écrit par Gloria :

    Nous sommes arrivés avant l’heure, avec un peu de temps pour décider entre une rando ou une baignade. Nous décidons de faire une boucle de près de 10Km avec comme but la cascade de Verraillon.  Pour cette partie, nous sommes cinq personnes, quatre hommes et une femme, nous commençons la randonnée  par un chemin entouré d’une forêt de pins. Il fait beau mais un peu frais pour me déshabiller toute suite,  mes compagnons ne sont pas du même avis puisqu’ ils sont tous très à l’aise en tenue d’Adam.  La conversation s’installe rapidement  entre Jean-Paul, Alain et Eric pendant que nous parcourons le chemin à pente douce. On traverse des cours d’eau très minces ou on peut voir un lit de pierres presque plates. Après 1h, nous prenons un raccourci, on grimpe bien et on sent l’air plus chaud mais j’hésite en me déshabiller, je suis l’unique femme. Nous reprenons le chemin près du lieu-dit « les Colettes » en longeant un canal d’eau. Au début, on grimpe un peu mais après nous sommes à nouveau à plat, entouré d’un côté et de l’autre de beaux hêtres qui en se touchant par leurs branches font un vrai couloir vert,  très agréable. Après 0.7Km, nous trouvons la chapelle Saint Pierre, construction romaine datant du XIII siècle, nous rentrons, c’est le bonheur la fraicheur  qui est donnée par la pierre. Nous continuons le chemin et après 300m, voilà  enfin la cascade de 15 mètres ??  Qui se verse dans une vasque, magnifique !! Nous faisons alors demi-tour parce qu’à cette époque de l’année le lieu est très fréquenté et nous préférons chercher un autre endroit plus calme pour le casse-croute. Après une marche de quelques minutes, nous descendons sur le Verraillon dans un lieu ombragé pour manger. C’est le moment pour me déshabiller, il fait chaud et je voudrais me rafraichir. JP dit que l’eau est aussi glacée que l’Artuby, mais Eric et moi nous entrons dans l’eau, Michel et Alain préfèrent  attendre un meilleur endroit pour la baignade. L’eau est froide mais rafraichissante et vivifiante. Taboulé, salades, tomates du jardin (cerises et cœur de bœuf) seront à notre repas. Eric et moi commencerons notre repas quand les autres sont en train de finir le leur, mais nous partageons ensemble le café. Nous sommes de nouveau en route, je suis très confortable nue et fraiche. Nous descendons doucement en passant par le lit à sec d’un ruisseau, entouré de dalles de pierre où JP et Eric nous montrent des empreintes de fossiles de 40 cm de diamètre, très impressionnant. Le ciel est bleu et le soleil est fort maintenant, un peu plus d’écran solaire, le t-shirt  ou une serviette protègeront les épaules sont les bienvenues. Nous arrivons à  un cours d’eau où  nous faisons deux arrêts dans de petites vasques, nous nous rafraichissons, entouré de pas mal de textiles, c’est l’été !! La conversation s’anime entre Eric et Alain, JP et Michel, pendant que je profite de l’eau. Nous reprenons le chemin du retour.  En arrivant à la voiture, nous nous habillons pour aller partager une boisson à Tracastrel, une bière, un panaché, un orangina et une menthe à l’eau feront notre bonheur  en cette fin de journée. J’ai un petit mal de tête et mes jambes sont fatiguées mais je suis très contente de cette randonue. Merci à tous.     

    Gloria  

    Texte écrit par Michel :

    Ma première randonnue

    Nous devions être huit, nous sommes cinq : Gloria, Eric, Alain, Jean-Paul et moi pour qui c'est la première randonnue.
    Après une centaine de mètres, je m'aperçois que je suis le seul à ne pas avoir abandonné mes vêtements. Voilà qui est fait : je suis en tenue de peau. Après une minute, toute appréhension a disparu grâce à la présence du groupe et il ne me reste plus que le plaisir d'être nu en communion avec la nature.
    Nous parcourons un large sentier ombragé et plat jusqu'au franchissement d'un petit ruisseau. Une petite montée toujours ombragée après ce ruisseau puis nous arrivons à la lisière d'une prairie sur laquelle se trouve une vaste propriété. Il semble que le seul point d'accès est le sentier que nous empruntons. Nous nous rhabillons et Jean-Paul va discuter avec la propriétaire des lieux. Nous continuons jusqu'à la jolie cascade, cascade en deux parties.
    Nous rebroussons chemin, franchissons le torrent et nous arrêtons là en retrouvant notre tenue favorite. Jean-Paul fait quelques pas dans le torrent. Il trouve l'eau froide, ce qui n'empêche pas Eric de le suivre. Gloria y va à son tour et se baigne totalement des pieds à la tête.
    Puis nous déjeunons. Nous apprécions la fraîcheur que nous offrent les arbres et la proximité du torrent.
    Après le repas, descente vers un torrent à sec que nous parcourons jusqu'à rejoindre le torrent de Verrallion. Jean-Paul a prévu un bain dans une vasque mais elle occupée par un groupe venu avec des ânes ! Nous nous habillons le temps de passer le groupe. Nous quittons le sentier pour rester dans le lit du torrent. C'est plus loin que nous trouvons une vasque obstruée partiellement par un tronc d'arbre que Jean-Paul a tôt fait de dégager à l'aide d'une scie.
    La baignade est agréable dans cette eau douce et rafraîchissante.
    Puis nous continuons dans le torrent jusqu'à proximité du parking où il faut bien remettre les vêtements.
    Une très agréable journée, randonnée facile ombragée en grande partie.
    J'invite celles et ceux qui hésitent encore à rejoindre le groupe.

    Michel

    Texte écrit par Eric :

    La sortie du jour se situe peu après les clue de St-Auban, vers 11h nous nous garons près de la rivière St-Pierre. Nous sommes  5 personnes pour cette randonue, finalement nous nous décidons pour une marche d’environs 10km formant une boucle entre le pont de St Pierre et les Colettes. La température est agréable en ce mois d’Août et le ciel est complètement bleu.  Nous suivons tout d’abord le chemin près de la rivière en direction des Colettes, Il y a encore un filet d’eau dans la rivière et le sol est assez sec dans les environs. Nos passons d’un côté de la rivière à l’autre par un nombre innombrable de gués (heureusement, il n’y a pas beaucoup d’eau). Nous prenons rapidement un petit raccourcit qui monte assez sec en direction des Colettes, le chemin est entouré de clôture électrifiée pour les chevaux ou les ânes. Nous arrivons après une demi-heure de marche près des Colettes, Jean Paul nous demande de nous de passer un short car la responsable lui a dit que ces enfants jouaient dans les environs. Jean Paul par discuter avec cette personne qui s’avance vers nous et nous indique la route à suivre au milieu de leur propriété privée. Nous suivons un petit faussée d’où coule une eau de captage d’une source situé à près d’un kilomètre au pied d’une cascade naturelle. En chemin, nous nous arrêtons à une chapelle bien conservée et nous faisons une petite visite. Ensuite, le chemin passe dans un corridor formé par des arbres assez dense (merci à l’eau courante à leurs pieds) et débouche sur une cascade de plusieurs mètres de haut fermant le chemin. Eric s’aventure sous la cascade pour faire quelques photos, mais le groupe fait de suite demi-tour  afin de trouver un endroit près de l’eau pour manger. Sous la chapelle, une descente très pentue nous amène à notre lieu de restauration. Jean Paul tente une baignade sans conviction dans l’eau à peut-être 15°C. Gloria accompagné par Eric effectue une submersion dans l’eau sans broncher puis retour pour un repas gastronomique. C’est le retour, nous nous engageons dans le ravin des Colettes, en fait, nous suivons le lit d’une rivière asséchée, c’est le désert complet sur plusieurs kilomètres, l’impression est étrange. Notre parcours est ponctué par une chasse aux ammonites géantes exposées sur de grandes dalles rocheuses. Et finalement nous arrivons à l’eau, qui provient d’un autre affluant, toutefois il y a également affluence de textile divers et varié accompagné d’enfant ou d’ânes (à ne pas ranger dans la même catégorie).  Nous poursuivons notre chemin en quête de notre Eldorado, en fait une flaque d’eau accueillante. Nous en trouvons plusieurs mais déjà occupé par divers groupes, nous finissons par poursuivre notre retour directement par la rivière. Nue en sandale ou avec les pieds nus nous passons plusieurs groupes avant de trouver notre petit coin à nous. Bon d’accord, c’est un boulevard, bien que nous soyons isolé à l’écart du chemin, des petit groupes passent à côté de nous, nous échangeons un salut.  Malgré tout, nous profitons d’une baignade dans de l’eau à presque 25-30°C, c’est sympa ! Allez un dernier café pour la route et nous rentrons aux voitures par le lit de la rivière, nue bien évidemment.  Un couple nous rejoint et nous passe, puis nous mettons des chaussures de marche et nous les dépassons rapidement en sautant de pierre en pierre et d’une berge à l’autre de la rivière. Nous finissons la sortie au bar à l’entrée de St-Auban, Alain nous paye la tournée. Nous lançons quelques idées sur nos prochaines sorties  et nous rentrons au pays des textiles, nous déposons Michel à Cagnes et nous rentrons fourbue dans notre humble demeure.

    Eric

  • Randonnue au lac de Ste Croix

    Samedi 24 juillet 2010 : Sainte Croix


    Au programme aujourd'hui, une randonnue de jour suivie d'un bain dans le lac de Ste Croix, d'un pique-nique au  bord de l'eau et d'une fin de rando nocturne : c'est pleine lune, l'occasion de faire une randonnue du nuit.


    Nous sommes six : Françoise et François, Nadine et Philippe, Liliane et moi. Je pensais que ce programme attirerait plus de monde, mais comme j'aime mieux les petits groupes que les grands, je suis satisfait. Satisfait aussi que Liliane vienne. En partie grâce à la présence d'autres femmes. Merci.


    Nous démarrons de Bauduen (83) vers 15h30, alors que le soleil est encore assez fort, mais grâce à un vent modéré, la chaleur n'est pas excessive.
    Un petit bout de route, puis la piste devient caillouteuse. Contre toute attente, à cette heure et en ce lieu, nous croisons quelques personnes : famille, couple, voiture même !


    Au sommet de la côte (moins de 200 m de dénivelée) nous faisons une pause avant de descendre le sentier, pentu et caillouteux, au milieu de la forêt, c'est à dire bien ombragé, qui nous mène au bord du lac.


    Une surprise, c'est une biche (ou un chevreuil – à cette distance c'est difficile à dire) qui est arrêtée au milieu du chemin. Juste le temps de faire une photo. Puis une autre (un autre ?) quelques centaines de mètres plus loin, mais trop rapide celle-là.


    Nous voici au bord du lac. Le niveau de l'eau est haut : les arbres (saules, peupliers) ont les pieds dans l'eau. Il y a du monde arrêté un peu partout, ce qui fait que nous nous habillons pour cette partie du trajet.


    Nous prenons un premier bain, nus bien sûr, quand même ! 


    L'eau est bonne, mais nous sommes à l'ombre et le vent n'est pas chaud. Nous repartons bientôt vers des lieux plus ensoleillés, en longeant le lac, dans un mélange de sable, de cailloux et de terre. Toujours des groupes, des familles, des pêcheurs, avec nombre de voitures et de camping cars. A noter l'absence quasi totale de naturistes.


    Fin de la piste carrossable. A partir de là, nous ne devrions plus rencontrer grand monde. Il est temps de reprendre notre tenue préférée. Le GR, très agréable au début, devient pentu, sur le rocher.


    Selon mon souvenir (d'il y a dix ans) et selon la carte IGN (prise sur Géoportail), la zone rocheuse doit être courte et facile. En fait, elle est longue, très pentue et difficile, en particulier parce que la roche calcaire est polie par les nombreux passages de chaussures, et donc très glissante. Le GR actuel ne suit pas le tracé de la carte. Depuis combien de temps ? Où est passé l'ancien tracé ? Effondrement ou quoi ? Qui saurait répondre ?


    Si j'avais connu la difficulté de cette partie, je n'aurais pas prévu cette rando, surtout de nuit, bien que je prévoyais de passer la zone rocheuse avant la nuit, ce que nous avons fait, heureusement. 


    Au bord du sentier, un essaim d'abeille est arrêté sur les arbustes. Piqure pour moi tandis que j'en prends une photo.


    Nous nous arrêtons à nouveau pour un autre bain, et pour le repas du soir. Le soleil se couche, la température baisse. Nous repartons avant que le jour disparaisse. De toutes façons, une autre erreur quant à l'orientation fait que la lune, cachée par la montagne et les arbres, ne nous serait apparue que très tard sur notre trajet.


    La lumière, la température et une camionnette de la gendarmerie garée à l'extrémité carrossable de notre chemin de retour nous contraignent à terminer la journée en randonnée et non en randonnue.


    Nous avons droit à un beau coucher de soleil. Et le clair de lune sur le lac, à notre arrivée aux voitures, n'est pas mal non plus.

    Guy.

  • Notre première rando-nue « téléguidée »

    Nous apprenons que la rando-nue de Quinson est annulée.
    Comme nous serons de toute façon, Evelyne et moi, dans le secteur nous sommes quand même tentés par cette expédition et Jean-Paul nous communique les coordonnées d'Annabelle qui est également partante.
    Nous nous retrouvons donc le samedi matin au lieu de rendez-vous et faisons sa connaissance. Elle croit que nous connaissons l'itinéraire ; nous lui répondons que nous pensions que c'était elle notre « guide ». Trop tard maintenant pour reculer et elle appelle Jean-Paul qui indique le point de départ de la rando : premier téléguidage.
    Nous nous mettons tous les trois en marche et, après quelques dizaines de mètres sur une passerelle surplombant de quelques mètres le Verdon où naviguent bateaux électriques et pédalos, nous optons pour notre tenue favorite.
    Le parcours ne pose aucun problème, le chemin est horizontal et très agréable.
    Arrivés à un petit pont de bois, nous n'avons pas le choix : tout droit le chemin est, pour des raisons de sécurité, interdit. Nous traversons donc ce pont et commençons notre ascension sur un sentier caillouteux et assez pentu, parfois ombragé, parfois ensoleillé. Nous allons croiser une famille qui redescend et, prudents, nous passons un paréo ; un salut de notre part ne rencontre pas un écho chaleureux.
    Le souffle est parfois un peu court mais nous finissons par rejoindre le GR 99 : à gauche, retour vers Quinson, à droite, direction chapelle Sainte Maxime. Nous nous dirigeons donc vers la chapelle. À peine engagés sur le GR, nous entendons derrière nous deux randonneurs qui marchent à bonne allure. Nous n'avons pas le temps (ou l'envie ?) de nous rhabiller ; arrivés à notre hauteur nous nous saluons et ils disent nous envier et envisager de nous imiter mais ils poursuivent leur parcours « chaudement » habillés (pantalons de toile, chemises à manches longues, sacs à dos volumineux) et nous distancent rapidement.
    La chapelle n'apparaissant toujours pas et une bifurcation se présentant, Annabelle appelle de nouveau Jean-Paul qui nous offre notre second téléguidage. Après délibération, nous optons pour une pause pique-nique et, certains muscles manifestant leur désapprobation, nous renonçons à effectuer la boucle complète qui nous aurait amenés à emprunter le sentier dangereux signalé au départ
    Agréable moment de détente, nous nous installons pour entamer notre repas. Un couple qui passe s'amuse de la scène de notre « déjeûner sur l'herbe », note que nous avons pensé à tout pour nous restaurer et ajoute, sur un ton enjoué : « Nous, nous n'avons pas oublié nos vêtements ».
    Les meilleures choses ayant une fin, nous envisageons notre retour par le même itinéraire et nous entamons notre descente (un peu raide jusqu'au petit pont) vers le Verdon.
    Comme prévu, nous nous rendons au camping d'Enriou pour une baignade dans le Verdon mais, trop paresseux, nous n'irons pas plus loin que la piscine et ... que le bar où nous attendent des bières bien fraîches.
    Nous gardons le meilleur souvenir de cette rando-nue improvisée et, la prochaine fois, nous essaierons de ne pas oublier l'appareil photo.

    Evelyne et Patrick