Les Randonneurs Nus de Provence

Articles de lesrandonneursnusdeprovence

  • Randonue au Col de Bleine

    Samedi 23 juillet à 9 heures 30, mon ami Philippe et moi rejoignons le point de rendez-vous fixé par Eric pour une randonue à partir du col de Bleine sur la ligne de crête en direction de Gréolière les neiges. C'est Philippe qui m'a permis de faire cette belle expérience de randonue en me faisant connaître l'association des randonneurs nus de Provence et je le remercie de ce superbe cadeau.

    C'est déjà ma deuxième randonue et je suis heureuse de retrouver Jean-Paul, Eric, Daniel et son adorable fille Vicky, 14 ans, qui ne souhaite pas se mettre nue. Tout le monde respecte son choix et j'aime ce climat de respect d'autrui.. J'avais envie de revoir Maryvonne qui a fait son baptême de randonue en même temps que moi, Alfred le bavarois, Michel le marseillais mais ce sera pour une autre fois, vacances oblige !.. Je fais la connaissance d'autres sympathiques participants. Aujourd'hui, je me sens plus à l'aise que la première fois à l'idée de me mettre nue.. Je sais que les randonneurs présents sont profondément en quête d'harmonie avec la nature et qu'ils sont tous bienveillants. C'est amusant parce que je me sens presque en famille alors que nous nous connaissons à peine.

    Toutefois, en mon for intérieur, je suis un peu inquiète, car Eric a annoncé une randonue sans difficultés malgré un sentier bordé par des précipices. Précipices, breeuhhhhhhh, je me méfie de ce mot. Je me demande si je ne vais pas être obligée de rebrousser chemin car j'ai le vertige depuis toujours.. Je me raisonne et me souviens du message rassurant laissé par Jean-Paul sur notre répondeur disant qu'il avait effectué la randonue en reconnaissance et que le seul passage un peu vertigineux résidait en une pente située à travers les arbres. Jean-Paul est un guide très professionnel qui sait rassurer avec sérénité et j'ai apprécié son coup de fil car j'hésitais un peu à m'inscrire. Je suis trouillarde et oui je l'avoue. Philippe achève de me convaincre.

    Nous marchons quelques minutes avant de nous dénuder car il fait un peu frais. Cette randonue me semble étrangement plus facile que la première. Je discute beaucoup avec Vicky. Elle est pleine de vie, cette jeune fille et je l'apprécie beaucoup. Une impression de liberté m'envahit. Je me sens bien, je suis sereine. Un randonneur nous signale la présence de personnes habillées et nous mettons un paréo afin de ne pas imposer notre nudité à leur vue. Ces personnes nous saluent et nous nous dénudons après les avoir croisées. Nous arrivons sur la crête et là, oh joie,  nous apercevons à l'aide de nos jumelles, des bisons et des chevaux de Przewalski. La nature est vraiment majestueuse vue d'aussi  haut. Philippe et moi sommes amoureux de ces paysages qui font alterner roches calcaires et forêt.Nous sommes aux anges. J'aime les odeurs de lavande qui caressent notre visage.....enfin j'aperçois la fameuse pente vertigineuse qui troublait mon imaginaire depuis plusieurs jours. Elle est raide effectivement mais la descente s'effectue à travers les arbres. Jean-Paul m'explique comment mieux utiliser mes bâtons de rando afin de ne pas glisser sur les feuilles et Philippe m'aide à franchir les derniers mètres. Vicky est là aussi et me parle. C'est bizarre, je me sens bien et je n'ai vraiment pas peur. La solidarité du groupe est telle que je me sens portée et heureuse de faire cette randonue. Je me sens plus confiante, et cette confiance vaut de l'or.

    Nous pique-niquons sur la crête face à de majestueux sommets et nous trinquons à l'étendue de notre
    chance avant de redescendre pour conclure cette radieuse journée par le verre de l'amitié à Thorenc..que dire, si ce n'est que de telles journées sont de véritables moments de grâce et que je souhaite à chacun de se sentir un jour aussi libre...

    Texte écrit par jacqueline.

  • Randonue-libre entre Caille et Andon

    C'était ma première randonue.
    Randonneuse textile dans un grand club des Alpes maritimes depuis 9 ans, et depuis peu animatrice de groupe de rando.
    Au cours d'un stage de perfectionnement d'animateur j'avais comme voisin de bureau le président d'un club de rando : les Randonneurs nus de Provence. Nous avons parlé de son club et je me suis dit, je vais voir ça de plus près car dans ce club nu les textiles sont admis ....
    Jean Paul m'a expliqué que dans son club il n'était pas du tout question de sexe, mais seulement d'être bien avec soi et les autres.
    Le samedi 9 juillet me voilà partie pour ma rando en covoiturage avec des randonneurs d’Antibes.
    Je ne savais pas encore si je parviendrais à me dévêtir.
    Arrives a Andon sur le parking ou nous avions rendez-vous plusieurs personnes étaient la ; très agréable, j'ai était accueillie avec chaleur. Nous nous sommes groupés dans les voitures pour partir à la borne 139, départ de la rando.
    Arrives à l'entrée du sentier ont démarre notre rando : et la dès le départ deux randonneurs sont nus bronzage intégral et très à l'aise nous marchons pendant 10 minutes et arrêt, là beaucoup de personnes se mettent nu et moi aussi.
    Nous commençons a marcher c'est pour moi une première et en même temps une révélation : marcher nue dans la chaleur, je n'ai plus chaud l'air me caresse le corps, passe sous mes bras, entre mes jambes je suis terriblement bien de plus personne ne s'occupe de personne on discute les uns avec les autres des sujets de tous les jours .
    Une montée assez raide et plutôt courte nous attends et tous ensemble nous la gravissons.
    Je remarque que dans ce club il y a beaucoup plus d'hommes que de femmes, ça me surprend j'étais persuadée que les femmes étaient plus évoluées ... apparemment NON.
    Dans mon club a moi il y a 10 femmes pour 3 hommes, je pensais que les hommes n'aimaient pas la rando et bien, non les hommes aiment la randonue.
    Arrives au sommet, déjeuner tout le monde sur son petit tapis de sol Jean Paul a du vin à partager, François offre des rondelles de saucisson, Jean Paul R qui lui vient d'Aix en Provence nous donne à chacun de la pâte de coin faite par lui quand à moi j'ai amené des biscuits pour tous.
    Le repas très convivial et la ma sympathique voisine me dit que c'était pour elle aussi SA PREMIERE FOIS. Jacqueline c'est son prénom est comme moi enchantée, elle a fait cela pour accompagner son ami, elle a réussie bravo ! moi je l'ai fait pour moi   pour savoir : je vous avoue être étonnée du résultat je ne quitte pas pour autant mon club textile qui sort un dimanche sur deux, mais un samedi sur deux j'irais avec Les Randonneurs nus de Provence.
    Alors vous aussi faites comme moi venez voir, les textiles sont admis pour découvrir n'hésitez pas vous serez les bienvenues, et vous reviendrais vers nous.
    Je ne dis qu'une chose .Merci Jean Paul d'avoir créé ce club .
    Maryvonne

    Actualité :

    La météorite de Caille présentée pour la première fois à Nice.

    http://www.culture-science-paca.org/node/710

  • Randonue au Col de Turini

     On aurait dû être huit pour cette randonue, mais Daniel et Martine ne sont pas venus au rendez-vous. Peut-être que c'est le temps qui les a dissuadés. La météo annoncée n'était pourtant pas mauvaise sur tout le département sauf au col de Turini, mais je me suis dit : la météo se trompe souvent on va avoir du soleil. He bien non ! Arrivés au Col de Turini c'est le brouillard qui nous accueille, la température n'est pas du tout estivale, dix-sept degrés à 10h du matin, ce n’est pas chaud pour un 2 juillet !

    A part quelques vélos qui montent le col et une Ferrari, il n'y a personne. Nous empruntons la piste qui part juste à côté du téléski puis nous prenons un petit sentier qui monte un peu plus dans les arbres. C'est là que nous nous mettons nus, il n'y a pas de vent et la forêt nous protège légèrement du brouillard. Vers la Cime de la Calmette nous apercevons une randonneuse, un peu plus haut c'est un randonneur qui descend l'ancienne piste de ski qui nous dit bonjour. Ce sont les deux seules personnes que l'on verra de toute la journée. Après un petit détour à la cime de Calmette pour aller voir le paysage, ou plutôt le brouillard, nous redescendons vers la cime de l'Escaillou.

    Le chien de Pascaline est très occupé à chasser les mouches, il saute de gauche à droite pour les attraper avec sa gueule, je ne l'ai jamais vu aussi fringant. 

    Après la cime de l'Escaillou, nous redescendons vers la maison forestière de la Croisette, nous devons traverser la route départementale. Nous nous rhabillons, nous traversons et à la hauteur de la maison nous nous remettons en habit de peau. Pendant tout ce temps il n'est pas passé une seule voiture, on aurait pu rester nus. Le sentier monte légèrement vers la Tête de la Fracha puis descend vers la Tête de Gaglio, le soleil arrive à traverser les nuages de temps en temps et comme il est l'heure de manger, on s'installe entre des arbres à l'abri du vent et avec un rayon de soleil. Mais ça ne va pas durer très longtemps, des nuages de plus en plus noir arrivent, nous commençons à avoir froid. Le café ne nous réchauffe pas suffisamment, nous reprenons le chemin du retour. 

             

    Ceux qui s'étaient couverts au moment du repas, retrouvent vite leur habit de peau au passage d'une petite difficulté du sentier équipé en via ferrata. Pour éviter de refaire le même chemin et de remonter à la cime de Fracha, j'emprunte un sentier de chasseur qui contourne le sommet et qui monte très régulièrement dans la forêt et à l'abri du vent.

    Il nous reste à faire 2.5 km sur une ancienne piste de ski de fond pour rejoindre les voitures. Le temps menace de plus en plus et c'est sous la pluie que nous terminons toujours nus notre randonue. 

    JP Guido.    

  • Randonue à la Montagne de Beysse (18 juin 2011)

    A qui appartient ce bel écusson ?

    A Jean-Paul, le président des Randonneurs Nus de Provence.

    Il a consacré plusieurs semaines de ses congés pour se former et obtenir brillamment (major) le Brevet Fédéral d’Animateur de Randonnée Pédestre. Ce fut une occasion de nous faire connaître et reconnaître.

    Bravo Jean-Paul d'arriver à intéresser le milieu de la randonnée classique à nos activités !

    Nous avons rendez-vous au Bourguet, petit village de 24 âmes, situé aux confins du Var et des Alpes de Haute-Provence. Nous partons de la chapelle Sainte Anne,qui aurait été construite par les Templiers au 12ème siècle, et après quelques minutes de marche, nous retirons les habits superflus.

    Nous rejoignons rapidement un petit lac que nous longeons avant d’emprunter un sentier de chasseurs qui monte rapidement à un petit collet. Là, le sentier principal disparaît au profit de plusieurs sentes embroussaillées. Jean Paul nous avait prévenus que certains sentiers avaient disparu au fil des éditions des cartes IGN.

    Après quelques hésitations et de nombreux coups de sécateurs, nous rejoignons une bonne piste beaucoup plus avenante.

     

    Un peu plus loin, nous découvrons un sentier qui nous conduit au lieu de notre pique nique par un cheminement particulièrement agréable en sous bois.

     Après un déjeuner pris dans un cadre enchanteur, à l’ombre, au frais, le tout agrémenté par le chant des oiseaux, nous devons nous rhabiller, c'est-à-dire mettre nos chaussures, pour poursuivre notre randonue.

    Bientôt nous apercevons au loin dans la falaise de la Montagne de Robion la Chapelle troglodytique de St Trophime, restaurée récemment (Cela pourrait-être l’objectif d’une prochaine randonue !).

    Nous arrivons rapidement aux ruines vertigineuses du Castrum de Soleils.

    Il s’agit d’une ancienne place-forte bâtie au sommet du rocher de la Forteresse. La vue plonge sur le château de Valcros, un autre site templier.

    D'autres photos aériennes sont disponibles sur le site Patrimages

    Nous poursuivons par un agréable sentier en balcon et quelques ravines qui nous permettent de rejoindre le village du Bourguet.

    Après être restés nus plus de 8 heures, nous rejoignons l’auberge du village pour apprécier bières fraiches et glaces tout en rêvant à de prochaines randonues dans cette région sauvage et extrêmement peu fréquentée.

     

    Texte de Jean-Marie avec l’aide d’Elisabeth

  • Compte rendu du reportage FR3 – 28.05.2011

    Courant avril 2011, une agence Marseillaise contacte la FFN pour faire un reportage sur le naturisme dans les calanques de Marseille. La fédération informe Roger Banchereau qui, le jour même, me le fait suivre. Le lendemain, j’appelle la journaliste pour qu’on se rencontre rapidement.

    Le sujet du reportage est le patrimoine culturel des Calanques ayant pour but de mettre en avant les différentes activités pratiquées dans les Calanques. L’émission veut éviter les polémiques concernant le projet de création du parc National des Calanques tout en donnant la parole à ceux qui font vivre l’histoire du lieu.

    Chacun des usagers a un ressenti particulier envers les Calanques avec un sentiment d’appartenance fort. Clairement en rapport avec la mentalité Méditerranéenne, fière et parfois grande gueule, certains Marseillais pensent que les Calanques leurs appartiennent.
    Toutes les activités seront traitées en deux ou trois minutes pour un dossier de 106 mn. Trois autres dossiers seront fait dans d’autres régions mais je n’ai pas su lesquelles. Les diffusions sont prévues fin août 2011.

    L’association Naturiste Phocéenne a désiré mettre en avant la pratique historique du naturisme dans ce futur Parc National. Pour ce faire, j’ai envoyé aux journalistes les photos de la première section de Vivre de Kienné de Mongeot qui était basé au Frioul de 1928 à 1935. Ces clichés historiques seront diffusés dans l’émission à propos de l’hôpital Caroline du Frioul.

    Mais l’histoire continue et aujourd’hui la pratique naturiste revient à Marseille avec l’essor de la randonnue. Le président des randonneurs nus de Provence, Jean-Paul Guido, s’est associé à l’association Naturiste Phocéenne pour que cette pratique ne soit pas oubliée dans ce panel riche et diversifié.
    C’est accompagné de deux autres personnes, le secrétaire de l’association Naturiste Phocéenne, Patrick Chevalier, et une adhérente des randonneurs nus de Provence que nous nous sommes lancés sur les sentiers dés 10h00.

    JP Guido n’a pas attendu longtemps pour faire connaître notre mode de vie de randonneurs nus en parlant dés le départ avec un garde de l’ONF qui animait, avec quelques étudiants, la journée du nettoyage des Calanques. Ce même garde m’a reconnu car il m’avait côtoyé lors de quelques réunions de concertations du GIP. Il a aussi eu l’occasion de consulter mon blog et le trouve très intéressant.

    Nous avions rendez vous avec les journalistes au fortin de Morgiou à 13h30, ce qui nous a permis de faire une vraie rando avant le tournage. En ce samedi 28 mai, nous avons croisé pas mal de randonneurs avec qui nous avons eu que des échanges chaleureux. Comme ce groupe, majoritairement constitués de femmes, qui nous a dit en souriant « vous avez la meilleure tenue, vous avez raison, comme ça vous êtes vraiment libre, c’est ça la liberté ! ». Ces nombreuses rencontres, toutes sympathisantes (sauf un joggeur) nous ont confortés dans notre démarche et nous ont mis en confiance pour le reportage.

    En retard à cause de l’interdiction de circuler en voiture sur la route de Morgiou, on a retrouvé les journalistes sur les sentiers que vers 15h00. Après quelques brèves présentations, nous avons commencé le reportage et procédé à l’interview.
    Ce tournage n’a duré que deux heures car l’équipe des journalistes, composée de trois personnes (un preneur de sons, un caméraman et le journaliste) était prise par le temps. Le soir, ils se rendaient à Morgiou pour rencontrer le responsable des cabanonniers de Morgiou et président du CIQ de Mazargues.

    La rencontre s’est déroulée dans une très bonne ambiance, pas de question piège, ni de sous entendu. Nous avons pu discuter de l’ancienneté de la pratique naturiste à Marseille et plus particulièrement dans les Calanques. De notre implication dans la vie naturiste et de nos contacts avec les autorités. Mais également de la défense des droits des naturistes et plus généralement des libertés de chacun dans un pays libre.

    Bien sur, il y a des choses que nous avons oubliées de dire mais l’essentiel a été dit.

    Maintenant, il y a plus qu’à croiser les doigts en espérant un montage intelligent pour montrer notre art de vivre sous les meilleurs auspices.

    Texte ecrit par Bruno Saurez.

  • Randonue pour FR3 dans les Calanques

    Randonue dans les Calanques de Marseille et interview pour un futur documentaire diffusé sur Fr3!

    Ce samedi 28 mai, nous avions rendez-vous à dix heures avec Bruno Saurez et Patrick dans les Calanques pour une randonue un peu particulière! En effet, nous partons à la découverte du Cap de Morgiou et de sa somptueuse calanque, en compagnie d'une équipe de tournage qui prépare un documentaire sur le patrimoine des Calanques, et donc les origines de la pratique du naturisme en ces lieux!
    Cette fois et c'est assez exceptionnel, pour des raisons pratiques je laisse mes petits bouts chez mes parents qui eux non plus ne nous accompagnent pas.

    Après deux heures de route sans encombre nous retrouvons nos compagnons et Bruno nous guide sans plus attendre sur un sentier qui part derrière les nouveaux bâtiments de l'Université. Il est vraisemblablement très fréquenté par les joggueurs et vététistes venus profiter de la fraîcheur matinale. Nous marchons depuis quelques minutes et nous croisons un garde de l'Office National des Forêts qui reconnaît d'emblée Bruno et semble connaître son blog ainsi que notre pratique du naturisme. Il nous apprend avec surprise qu'il est surtout là pour informer les cyclistes qu'ils devront désormais emprunter d'autres sentiers! C'est avec un grand sourire qu'il nous souhaite une bonne rando et nous rappelle de ne rien laisser traîner derrière nous.

    Bruno nous entraîne tranquillement sur le sentier du Cap Morgiou et comme nous avons le temps puisque nous ne devons retrouver l'équipe de tournage que vers 13h30, nous nous permettons  quelques arrêts durant lesquels l'enfant du pays nous décrit amoureusement chaque point du paysage. Alors que nous gravissons le sommet des Escampons , c'est un époustouflant panorama à 360° qui se dévoile à nos yeux, de Notre Dame de La Garde en passant par les îles du Frioul juqu'aux Calanques de Cassis et le plus haut sommet des calanques, le Mont Puget.
    Le mistral nous rafraîchit discrètement alors que la blancheur de la roche de calcaire blanc nous renvoie l'ardeur des rayons du soleil.
    Et je m'aperçois qu'il me manque un élément indispensable afin de randonner nue confortablement: la casquette! J'ai également oublié mes bâtons et ma fainéantise matinale a été plus forte que ma raison, j'ai « oublié » de me tartiner d'indice 50!

    Plus loin, nous croisons deux couples dont une charmante dame qui affiche un large sourire à notre encontre et nous aborde en nous disant: « C'est bon de profiter de la liberté? ». Elle nous explique qu'elle même est naturiste mais préfère se promener dans « des coins plus reculés » mais qu'elle nous envie cependant!
    Le chemin suit désormais la crête de Morgiou. Bruno nous explique qu'il souhaite trouver la grotte du Figuier afin de l'utiliser comme cadre de tournage. Nous nous approchons également du fortin qui aurait été édifié par Napoléon lors de la guerre contre les anglais, endroit qui se prêterait fort bien aux interviews mais avant tout au pique-nique! C'est d'ailleurs là que sont supposés nous rejoindre les journalistes. Bruno s'inquiète et tente de les joindre. Ils sont encore loin d'arriver puisque sur un autre tournage!
    Chaque pas sur la crête nous plonge un peu plus dans le bleu de la Méditerranée et Sormiou se livre à notre droite et enfin plus loin Morgiou et son port de pêcheurs cabanoniers, se battant eux aussi avec ferveur pour défendre leur patrimoine.
    Nous décidons d'entamer notre déjeuner, Patrick exprimant tout haut ce que nous pensions tout bas! Nous garderons quelques miettes pour les images...

    La crête se termine par une descente assez... abrupte vers le fortin, et je glisse sans conséquence plusieurs fois dans la descente mais toujours avec élégance. (ouf, pas eu mal aux cailloux!) et en contre bas, nous achevons notre déjeuner puisque les journalistes sont définitivement en retard!
    Déchaussés, nous contemplons le somptueux paysage en savourant le rosé apporté par Jean-Paul... Et moi je regarde naïvement la pente que nous venons de descendre en  me réjouissant de ne pas devoir la remonter puisqu'il est prévu que nous repartions par Morgiou... hum.

    Bruno parvient à avoir des nouvelles de Guillaumes: ils n'ont pas pu descendre jusqu'au port, la route étant fermée la journée et n'ont pas de passe-droit permettant aux journalistes de passer outre cette règle. Ils nous rejoignent donc avec le matériel en passant par la crête!
    Et ce que je craignais arrive: il faut que nous revenions sur nos pas par la falaise! Comme d'habitude, Bruno est le dernier à se chausser mais sera très vite bien loin devant. Et parce-que je l'ai fait l'année passée avec bébé sur le dos lors d'une « sortie familiale » avec Bruno, je mords sur ma chique en me disant que j'ai perdu 10 bons kilos depuis et que mon sac en fait à peine 3 ! Jean-Paul m'attend patiemment et me permet une pause pour boire un peu d'eau, et pendant ce temps Bruno « s'envole » et disparaît de notre vue. Je retrouve la crête avec joie et salue intérieurement l'initiative de notre ami de partir à son rythme rejoindre les autres.
    Nous croisons encore une famille très sympathiques, et c'est avec Madame, très souriante, que la discussion sur notre tenue s'engage. Monsieur, lui, écoute avec intérêt (envie?) nos arguments, vêtu d'un simple slip en coton! Ils sont même prêts à témoigner si à leurs retours du fortin, ils nous croisent avec les journalistes!

    Il est presque 16 heures lorsque nous sommes enfin rejoins par l'équipe de Guillaumes. Avec lui, un caméraman qui transporte un sac volumineux et le perchiste. Tous les trois semblent forts sympathiques mais, inquiets du timing restreint, nous proposent tout de suite de nous mettre en place. Les idées de prises de vue ne manquent pas, et nous nous prêtons joyeusement à leurs sollicitations. Entre les « tableaux » nous nous abritons à l'ombre d'un petit arbre... Et je sors mon indice 50, me trouvant soudain un peu trop colorée ! ( Coquetterie féminine oblige, je croise très fort les doigts encore aujourd'hui pour que ça n'apparaisse pas dans le reportage!)
    Ils terminent les prises de vues par l'interview de chacun de nos présidents, interrogeant Bruno sur l'histoire du naturisme dans les calanques et Jean-Paul sur sa conception de cet « art de vivre » au plus près de la nature.

    Après avoir rassemblé le matériel, nous reprenons tous ensemble ce fabuleux chemin et ébahie devant tant de majestuosité, je ne peux m'empêcher de penser que le Paradis est sur terre et que la tenue d'Ève est sans conteste la plus belle pour en parcourir les sentiers...

    Nous quittons nos amis à leur voiture et achevons le trajet, comme à chaque fois l'esprit si apaisé qu'il nous semble difficile de rejoindre le monde des textiles...

    Texte écrit par Pascaline.

  • Visite de la ferme du Collet

    Nous sommes huit pour cette petite randonue. Pour une fois nous avons la parité hommes-femmes. La Penne, un petit village perdu des Alpes-Maritimes où Bertrand Ollivier s'est installé avec d'autres familles pour créer un lieu en recherche et apprentissage pour la décroissance, de dialogue dans la non-violence, pour encourager la solidarité, la créativité, la responsabilisation face à notre santé. J'aurais voulu faire cette visite en tenue de naturiste. Les familles étaient d'accords, mais comme la ferme est très proche du village, ils m'ont demandé d'avoir l'autorisation de la maire du village qui me l'a refusé, mais pas à titre personnel, elle comprend notre démarche, mais en tant que maire ... Bertrand nous fait visiter la serre qui abrite les bacs d'eau douce où il fait pousser une algue minuscule, la Spiruline. Pour éviter que l'algue ne se dessèche, il y a une roue à aube entraînée par un moteur d'essuie glace et alimenté par un panneau solaire, pas besoin de système compliqué pour mettre en route le moteur lorsque le soleil est au plus fort. Au passage nous découvrons le pédalinge, une machine à laver qui ne consomme absolument aucune énergie fossile, sauf celle de celui qui doit pédaler pour faire tourner le tambour.

     Diégo Arias cultive son blé, moût sa farine et fabrique son pain. Une fois par semaine sa femme Françoise descend dans la vallée pour écouler la production. Nous avons eu beaucoup de chance nous l'avons croisé et nous avons pu lui acheter quelques pains.

                  

    Nous poursuivons notre visite par l'élevage de chèvre qui permet de fabriquer d'excellents fromages, qu'il faut aller goûter impérativement.

     

     

  • A la recherche des Pivoines

         

    Quand je pars de chez moi, je suis un peu inquiet, le brouillard ne se lève pas très vite. Au passage du pont du loup près d’Andon, la montagne de l’Audibergue est bien dégagée. Au lieu du rendez-vous au col de la Sine, le brouillard à l'air de se dissiper doucement. Pour voir les pivoines, nous n’avons pas beaucoup à marcher, juste à traverser la route. Mais elles sont dans un terrain très pentu et les premières ne sont plus en fleurs. Tous les hommes, sauf Jacques qui a des problèmes de santé, gravissent la montagne pour trouver les plus belle pivoines à photographier. Avec l'effort qu'il faut faire pour monter, nous sommes très vite nus.

         

     Il n'y a pas que des pivoines, l'année dernière nous avons trouvé aussi des Iris, mais ils sont très haut et entre les rochers. Le jeu consiste donc à les trouver. Je suis le premier à tomber dessus. Après 1h de reportage photographique, nous redescendons vers la route. Les femmes nous ont attendu bien sagement.

          

    Après les pivoines, j'avais prévu de faire une randonue au plateau de Calern. Mais quand nous arrivons au parking, le brouillard est tellement dense que l'on distingue à peine les observatoires. Il faut trouver un plan B ! Je décide donc de partir pour l'Audibergue qui était au soleil vers 10h. La montagne étant plus haute, le brouillard a du mal à passer par-dessus.

    Nous arrivons au parking du pont du loup, le ciel est bleu. Le temps de préparer nos sac et nous voilà partis, il n'y a personne les hommes sont en tenue de peau très vite, les femmes prendront un peu plus de temps pour se mettre nues elle aussi. Evelyne pour qui c'est sa première randonue s'attendait a ce qu'il fasse plus chaud, elle n'a fait du naturisme que sur la plage et elle est un peu surprise que l'on puisse se mettre nue aussi facilement par un temps pas très propice. Elle a trouvé le groupe très agréable et surtout le respect de chacun pour trouver le moment idéal pour se mettre en tenue de peau. Le fait d'être nue doit être un plaisir personnel et ne doit pas être forcé par les autres personnes du groupe. Chacun doit être libre de choisir le moment pour se mettre nue. Nous sommes dans un sous-bois bien à l'abri du vent et du brouillard. Dans une petite clairière, nous découvrons deux plants de pivoines, une aubaine pour Jean-Marie et Elisabeth qui n'était pas là le matin.  Plusieurs sentiers partent de toutes part, il faut en choisir un, nous prendrons à droite. C'est vraiment une balade très agréable, pas de montée difficile et le soleil qui arrive à percer les nuages.

    A plusieurs reprises nous sommes à quatre pattes ou couchés dans l'herbe pour prendre des photos de fleurs magnifiques ( voir le blog de Patrick :  http://amvn.comlu.com/sine_2011/index.htm). Après une bonne pause déjeuner, le brouillard s'invite à la fête. Nous redescendons vers les voitures. Mais dans la forêt, nous sommes de nouveau à l'abri nous en profitons pour visiter les lieux, une vieille bergerie cachée par la végétation que nous n'avions pas vu en montant. Il est encore tôt et nous en profitons pour nous promener tant que le loup n'y est pas. Nous sommes sur un sentier balisé, mais vu le temps qu'il fait, il est presque impossible que nous rencontrerions quelqu'un. Le temps se gâte, on entend l'orage qui gronde, on décide de prendre un quatre heure avant de repartir. On s'installe un peu à l'écart du sentier pour manger et boire un petit coup. Quand soudain un groupe d'une bonne dizaine de personnes passe sur le sentier. Bonjour, bonjour de part et d'autre, notre tenue ne semble pas les perturber dans leur marche. L'orage gronde de plus en plus et nous rentrerons nus jusqu'aux voitures sont une pluie fine mais pas du tout désagréable. C'est avec des vêtements secs que nous nous rhabillons à quelques mètres seulement des voitures.

    JP GUIDO

  • Les berges du Caramy

     

    En arrivant à proximité de Brignoles dans le Var, en longeant la route, nous avons remarqué l'ancienne voie de chemin de fer qui servait à transporter la bauxite. Bauxite que l'on retrouvera tout au long de notre belle rando naturiste regroupant une dizaine de personnes venues des Bouches du Rhône, du Var ou des Alpes Maritimes.  Les guides étaient comme souvent Jean-Paul et Jean-Marie (membres de l'association des randonneurs nus de Provence) équipés de boussoles et de cartes. A noter la présence de Patrick, secrétaire d'une autre association provençale : l'association des naturistes phocéens. Sur le parking du rendez-vous,  nous avons rencontré un groupe de randonneurs textiles. Par respect, Jean-Paul est allé leur expliquer que nous faisions la randonnée, nus. Ce qui n'a pas du tout choqué ces personnes. Cette petite explication faite nous avons tombé shorts, bermudas, tee-shirts et blousons en ne gardant que l'essentiel : les chaussures de rando.

    Tout de suite le parfum du thym et du romarin nous plonge dans un univers à la Giono. Nous voilà partis pour une belle journée ensoleillée en commençant par un relief karstique nous obligeant à de petites escalades dans un paysage hors du temps. Après deux heures de marche tranquille et silencieuse (excepté la douce mélodie du Caramy traversant le feuillage des arbres) nous faisons une pause et certains en profitent pour se tremper ou se baigner dans les eaux transparentes de cette belle rivière provençale. L'eau fraîche réveille et donne du tonus pour la suite de la balade. Un peu plus tard c'est l'heure du pique-nique et nous avons rejoué le déjeuner sur l'herbe mais cette fois-ci les hommes eux aussi étaient nus.
    En poursuivant notre chemin nous avons croisé des groupes textiles. Parfois nous avons eu le temps de nous rhabiller mais tout le monde à en mémoire le moment où Isabel, bouche bée et les yeux grands ouverts nous prévint un peu tard que nous allions nous trouver nez à nez avec des randonneurs habillés ! Mais comme à chaque fois la rencontre s'est bien passée, avec un bonjour et un sourire complice.  Certains que nous avions déjà croisé, étaient même déçus que nous soyons rhabillés. Avant le retour nous avons trouvé une magnifique plage de sable au bord de la rivière, plage qui, l'espace d'un repos au soleil, est devenue plage naturiste en plein centre Var.  En continuant notre balade nous avons traversé des terres rouges de bauxite et même un barrage abandonné qui servait à produire de l'électricité pour les mines exploitées dans le coin. Aujourd'hui ce n'est plus la bauxite qui fait parler mais les gaz de schiste à proximité de Brignoles ...... Certains craignent que cette nouvelle exploitation ne saccage la région et ne pollue les rivières et les nappes phréatiques.
    La rando terminée nous nous sommes vêtus pour rendre visite à une charmant habitante du village de Mazaugues près de la source du Caramy.  Avec cette dame, qui nous a offert le verre de l'amitié, nous avons discuté de notre rando et de la région.

    Mazaugues qui à une certaine époque avait fait polémique car le monument aux morts de la première guerre mondiale encourageait le pacifisme. Depuis le débat a cessé et ce petit village vit paisiblement dans la quiétude du centre Var.

    Texte écrit par Jean.

  • Randonue-libre dans les vallons du Bessillon

     

    Nous sommes 22 pour cette randonue-libre. Il y a 6 femmes, 2 enfants en bas-âges et deux chiens. Jean-Marie nous fait découvrir les vallons du Bessillon par des sentiers très peu marqués. La balade commence par une petite piste qui borde un champ de vignes, puis très vite la piste se transforme en un sentier à peine visible. C'est là que toute la troupe se déshabille. Nous voilà tous nus, sauf le mari à Pascaline et son fils. Le sentier est apparemment entretenu par les chasseurs, il y a quelques arbres coupés à la tronçonneuse. Puis au bout de quelques minutes le sentier devient très étroit, il faut sortir les sécateurs pour passer sans se faire égratigner par les branches. Il y a quelques passages un peu plus difficiles à franchir, la végétation ayant repoussé plus vite à cause de la présence d'un petit ruisseau. Après cette difficulté, nous sommes sur une piste pas très fréquentée que nous quittons rapidement pour pénétrer dans un vallon où la végétation est dense. Les sécateurs travaillent à plein régime. En tout cas ce n'est pas ici que l'on rencontrera autrui !  

    Après cette longue partie dans les arbres, nous voici de nouveau sur la piste qui mène à la ferme des Esclavaux. 

                    

    Quelqu'un dans le groupe s'exclame, " normalement c'est là que l'on croise des motards ! ". Nous avons à peine fait quelques dizaines de mètres qu'une troupe de motards surgit devant nous, nous nous mettons sur le côté pour les laisser passer, mais eux s'arrêtent aussi, je ne sais pas pour quelle raison : peur de nous déranger ? Nous leur faisons signe de passer. Ils sont très nombreux, je ne les ai pas comptés mais je pense qu'ils étaient plus que nous. Un des motards s'arrête à notre hauteur et nous dit qu'il y a derrière eux des 4*4 avec des enfants, nous n’avons pas le temps de nous rhabiller qu'ils sont déjà là, je leur fait signe de la main et ils nous répondent de la même façon. Nous quittons assez vite cette piste très fréquentée par des gens sympathiques et pas du tout effarouchés par notre tenue. Nous arrivons dans une oliveraie, une partie des arbres ont été récoltés mais pas la parcelle la plus éloignée de la ferme. Bertrand, qui depuis le début de la randonue mange des herbes qu'il choisit méticuleusement nous fait découvrir que l'on peut manger les olives tombées à terre. J'en ai mangé, elles sont très bonnes. Après notre repas toujours très convivial nous repartons par des sentiers un peu plus larges, mais toujours très peu fréquentés. A plusieurs reprises nous franchissons des clôtures électriques que nous prenons soin de bien remettre en place. Bertrand nous fait découvrir sur la piste une sorte d'algue bonne à manger, mais elle sécrète des toxines (Bêta-N-méthylamino-L-alanine)qui peuvent gravement affecter la santé des consommateurs. 

    Nous sommes restés nus pendant 7h en comptant le repas, quelle journée magnifique. Nous avons énormément de difficulté à nous rhabiller après une journée pareille.

    JP Guido

  • Randonue-libre au nord de Puget-Ville

    Samedi 16 avril 2011, le parcours de la randonnée est proposé par Claude et Chantal.

    Le rendez-vous est donné à  9 h 30  à Puget Ville. Au programme : 8 à 10 kms et un dénivelé de 400 mètres. Le ciel est bleu mais seulement 10°C pour commencer notre randonnue. Notre petit groupe de randonneurs nus aujourd’hui, se compose de 14 personnes. Il n’y a ni chiens, ni enfants et seulement deux femmes. Allez les femmes, réveillez vous, rejoignez nous…  
    Nous formons un groupe très joyeux, à la quête de nouvelles sensations, au sein de la nature… Claude avait très envie de nous faire découvrir les chemins qu’il a l’habitude d’arpenter avec sa femme Chantal. La randonnée a commencé à travers champs  sur les hauteurs du village de Puget Ville. En face de la station de pompage, le signal est donné pour s'habiller en "tenue de peau" et rapidement nous montons le chemin pour atteindre une tour de guet dominant l'immense plaine agricole de la vallée. Une des premières choses que nous avons faîtes a été de chercher la signification du mot : « exsurgence ». Il s’agit en fait de l'apparition à l’air libre, sous forme de grosse source, d’une nappe d’eau souterraine endogène. C’est grâce à Jean-Paul d’Aix,  qui malgré le peu de choses qu’il portait sur lui, avait gardé à portée de main son i-phone, que nous avons pu en connaitre la définition.  Nous avons donc trouvé notre quête du jour…et partîmes à la recherche de cette exsurgence…
    Le chemin se poursuit sous une chênaies qui apporte ombrage et fraîcheur jusqu'à de grands chemins carrossables, ou nous croiserons des chasseurs en véhicules et quelques coureurs (un homme et une femme)…
    Puis descente jusqu'à la chaussée ou le paréo nous recouvre vite le temps d'une courte traversée pour récupérer le sentier de randonnée un peu plus haut.
    Une longue montée nous attend pour atteindre le sommet de la colline, et la découverte d'une clairière nous invite à faire notre pause déjeuner vers 12h30. Un vent léger, quelques nuages,  écourteront cette pause. Les rayons de soleil se font rares et nous devenons vite des demi-textiles pour partager ce déjeuner…
    La randonnée se poursuit en descente pour atteindre une ligne de crête surplombant la vallée. Une courte halte nous permet d'aller explorer la fameuse exsurgence quelques mètres plus bas. L’objectif de la journée est atteint : Nous avons trouvé l'exsurgence…

    La décision est prise de réduire le temps de marche en empruntant un raccourci à ce niveau, une longue descente  s'ensuit le long d'un sentier caillouteux dans un sous bois de chênes verts.
    Nous atteignons rapidement une zone de défrichement en terrasse parsemée de pins d'Alep et un chemin de terre que nous suivons, le temps de croiser trois motos. Nous nous dirigeons à nouveau vers la tour de guet. Et ça y est la randonnue est terminée. Nous devons nous rhabiller et réintégrer  un autre milieu plus conventionnel et strict. Vivement la liberté et le dépaysement que nous retrouverons lors de notre prochaine randonnue ! Profiter de la nature en toute liberté, il n’y a pas mieux…
    Pour clôturer cette journée, que nous avons partagée dans la bonne humeur et la convivialité, nous allons boire un verre ensemble dans un lieu où l’on trouve de délicieux gâteaux pour le plus grand plaisir des gourmands…

    Merci encore à notre guide du jour : Claude

    Texte de Patricia.

  • La Colle du Rouet

    Compte rendu de la randonnée du 2 avril 2011 (La colle du ROUET)
    Le rendez vous était donné à 9 h 30 sur un petit parking sauvage, point de départ d’un sentier.
    Beaucoup de monde pour cette randonue. Nous étions en effet 16, venant de trois départements différents (83-13-et 06) Le Sud était bien représenté. Et il y avait deux compagnons à quatre pattes avec nous.  Nous voilà donc tous partis à la découverte d’un parcours initié par Elisabeth et Jean Marie. La météo prévoyait du beau temps, mais le début de la randonue se fit  habillé car la température était assez fraîche (9°C) et ce n’est qu’au bout d’une demi heure de marche que le petit groupe décida d’adopter sa tenue de prédilection. Nous avons pu découvrir de beaux paysages, la nature avait revêtu ses habits de printemps… Les genêts, la lavande sauvage, des sérapias (orchidées sauvages) ont embelli notre ballade et le romarin et le thym ainsi que d’autres plantes aromatiques ont parfumé notre chemin.
    Notre petit groupe s’est de suite très bien entendu. Beaucoup ne se connaissaient pas au départ et tout au long de la ballade, la photo d’une toile d’araignée géante ou l’observation d’une jolie fleur ont rapproché les randonneurs, leur donnant l’occasion de partager leurs connaissances, de donner leur avis, de partager leur goûts…
    Trois motards ont croisé notre route et nous ont fait signe gentiment de la main.
    Nous avons pu découvrir une mer de nuages magnifique, en fin de matinée… Pour déjeuner, nous nous installés en haut d’un sommet, d’où nous avions une vue panoramique des montagnes niçoises. Et de grandes pierres plates ont permis à certains de  lézarder quelques instants au soleil. Le pique nique a encore été un moment d’échanges et de partage. Le régal des papilles. Et l’occasion de partager aussi un gâteau d’anniversaire. Ce fût un moment très convivial. L’après-midi, le soleil nous a accompagnés et  les sacs allégés, nous avons entrepris une longue descente sur un chemin rocailleux, nous avons randonné au milieu de petites rivières et nous sommes arrêtés autour d’un étang à grenouilles. Nous avons rencontré du monde vers la fin de notre parcours. Un couple de vététistes notamment avec lequel nous avons échangé  quelques mots sympathiques. Certains ont ramassé du romarin et des herbes de provence et nous avons pu observer et photographier de belles fleurs « les négligées »…
     Nous avons terminé la journée, bien rougis par le soleil, en partageant  un verre tous ensemble, dans un petit café du  Muy, le verre de l’Amitié.
    Merci encore à Jean-Marie et Elisabeth pour ce joli parcours…

    Texte de Patricia.

    Voir aussi le CR de Patrick : http://amvn.comlu.com/colle_rouet_2011/index.htm

  • Séjour d'une semaine à Soleilhas

    Lundi 7 mars : J’ai rendez-vous avec Dominique, Jean-Paul R, Bruno, Olivier et El... la journaliste d’M6 à l’hôtel « Lou Jas » à Soleilhas. Le temps de prendre les clefs et de s’installer dans l’appartement, nous voici au départ de la randonnée en raquette pour le col des Portes. Nous sommes les seuls. Avant de partir, El... m’équipe d’un micro HF pour enregistrer le son au plus près et éviter les bruits parasite dû à la marche sur la neige. La piste est visible du village, nous allons attendre d’être derrière la butte pour nous mettre en tenue de peau. La neige porte bien, nous n’avons pas besoin de raquettes. El... court dans tous les sens pour nous filmer et trouver le meilleur angle de prise de vues. La piste se transforme en sentier dès que nous quittons la plaine. La neige porte toujours bien seulement ou elle a été tassée par le passage des randonneurs. El... se retrouve avec de la neige jusqu’aux genoux, à chaque fois qu’elle a voulu nous filmer en dehors du sentier. Bruno a souvent fait le saint-Bernard pour la sortir de sa fâcheuse position. Nous allons marcher sur ce sentier jusqu'a l'heure du repas. 13h, on cherche un endroit au soleil et au sec, Jean-Paul trouve une branche morte qui fera office de banc. Au début du repas le soleil est vraiment très chaud, mais vers la fin de gros nuages commencent à jouer à cache-cache avec le soleil, nous sommes obligé de nous rhabillé le fond de l'air est froid. J'aurai voulu aller jusqu'au Col des Portes mais le temps devient menacent, nous faisons donc demi tour. Dans la descente le soleil réapparait timidement puis de plus en plus, ce qui va nous permettre de nous remettre nus. Arrivée aux voitures, je téléphone à Bernard pour savoir où ils sont. Bernard et Gilles viennent de Paris, Michel est allé les chercher à la gare de Cannes, ils ne sont plus très loin de Soleilhas. Nous nous retrouvons tous dans un petit appartement chauffé par une cheminé. Nous sommes huit dans un appartement naturiste. Pour le repas du soir, nous allons à l'hôtel à seulement 5 minutes à pied. Je retrouve là un collègue de travail avec sa femme qui font aussi des randonnées en raquettes mais habillés.

    Mardi 8 mars : Nous avons prévu de faire le sommet du Picogu (1841m) en passant par la station de ski de Vauplane. Je voulais voir le maire pour avoir son autorisation. Le responsable de l'hôtel lui téléphone et nous organise un rendez-vous à la station vers 9h30. Nous sommes au rendez-vous depuis 1/2 heure et monsieur le maire n'arrive toujours pas, nous sommes sur le point de partir vers un autre versant, quand la personne à laquelle nous avions demandé si le maire était là, nous avertit qu'il arrive dans 5 minutes. Je lui explique notre façons de marcher dans la nature et ne s'oppose pas à notre tenue, il nous demande juste pour la clientèle de ne pas se mettre nus trop près des pistes. Nous voilà parti, il y a un petit vent désagréable et je me demande si sur la crête ça ne va pas être pire. Chacun se met en tenue de peau à son rythme, ce matin je suis le dernier. A l’approche de la crête le vent diminue d’intensité.  Sur la crête c’est le paradis nous avons une vue magnifique et nous avons même chaud. El… et Gilles nous filment sur tous les angles et nous répondons Bruno et moi aux questions de la journaliste.  Nous recherchons un coin agréable pour le repas, au loin un bosquet d’arbres nous semble idéal. Nous sommes très près de la piste et nous sommes même obligé de la traverser et je n’aime pas trop, j’avais promis au maire de ne pas être trop près. Nous ne verrons pas un seul skieur. Je me demande comment une station de ski peu faire du bénéfice avec si peu de client.

          

    Pendant le repas, j’étudie la carte, je constate que nous pouvons redescendre par un autre chemin. Nous allons voir au bout de la crête s’il y a des traces. Pas de traces de raquettes mais des traces de skis. Il y pas suffisamment d’arbres  pour qu’il n’y ai pas de risque d’avalanche. C’est un endroit merveilleux la neige est presque vierge et nous avons un soleil de plomb. Je suis le premier, je fais la trace la moins raide possible pour que les suivant ne glissent pas. Mais après 2 ou 3 passage la neige et presque poudreuse et devient plus glissante, Gilles va en faire les frais et va se retrouver les fesses au frais pour de bon. C’est tellement beau que l’on aurai voulu que cette descente ne se termine pas. Il est encore tôt pour rentrer, je décide de monter à la crête de Crémon. Le sentier et complétement sec jusqu'aux arbres, la montée n’est pas très longue. Nous sommes au col, en dessous de la Gourre, nous déposons nos sacs pour aller voir un point de vue magnifique. C’est super agréable d’être complétement nus et sans nos sacs à dos. Quand nous arrivons à la route il est 17h, il ne doit plus y avoir de skieurs à la station. Nous resterons nus jusqu’aux voitures, il ne reste plus que les notre.


    Nus en Raquettes à vauplane partie 1 par vivrenu-tv

    Mercredi 09 mars : Isabel est arrivée la veille avec Loulou, je lui est préparé un parcours le mieux adapté en fonction du terrain et de la neige. Normalement, d'après un collègue qui l'a fait 1 jour avant nous, il ne devrait pas y avoir trop de neige. Le sentier part juste en dessous de l'appartement où nous sommes logés.  Au bout d'une centaine de mètres le sentier est hors de vu du village, c'est là que nous nous mettons nus. La montée est un peu raide et entièrement au soleil nous n'avons pas froid. Arrivés au premier plateau, il reste un peu de neige, mais elle porte très bien. Le problème c'est quelle est gellé sur le dessus et que les pattes de Loulou commence à saigner. Pour eviter de prendre le sentier marqué sur la carte qui passe complétement au nord, je monte vers l'oratoire qui est plus au sud. Il y a un peu moins de neige, mais pour rejoindre Veraillon, nous sommes obligés de redecendre dans le vallon beaucoup plus en neigé. Nous sommes pourtant au soleil mais la neige n'a pas suffisamment fondu pour les pattes de LouLou, elle n'aime pas beaucoup et Jean Paul est obligé de la porter.

             

    La suite quand j'aurai le temps ...     

    Vendredi 11 mars : Ce matin, le beau temps de ces derniers jours semble nous avoir abandonnés.Soleihas est dans le brouillard. Pourtant la météo nous promet du soleil et des nuages. Jean-Paul nous propose de découvrir les ruines du vieux village et de l’ancienne église de Peyroules. Nous laissons les raquettes car elles sont inutiles pour cet itinéraire entièrement situé à l’adret. En approchant de Peyroules, c’est le bonheur car le ciel est entièrement dégagé. Très rapidement, nous sommes tous en habit de naissance et nous montons par un sentier bien agréable vers les ruines de Ville. Souvent Gilles prend un peu d’avance pour ramener ces belles images qui nous font de si bons souvenirs. Le hameau de Ville est construit sur une butte qui surplombe la vallée de près de 200m. Une seule maison est encore en bon état. Une fontaine amène un peu de vie dans ces lieux désertés. Nous repartons vers l’ancienne église abandonnée au milieu du XXème siècle.http://www.paca.culture.gouv.fr/dossiers/protections/04/peyroules/st_pons.htm
    Le beau temps nous pousse à poursuivre notre randonue en direction de la Crête du Teillon. Après quelques lacets d’une piste allant d’un captage d’eau à l’autre, nous empruntons un sentier balisé avec de nombreux cairns. Chacun ajoute sa pierre sans faire tomber l’édifice.  Nous atteignons un bel abreuvoir, alimenté par une source, bienvenue pour Gilles. Il n’est que midi, nous décidons de pousser un peu plus loin vers un bosquet situé peu avant le col.  

                      

    Malheureusement les nuages arrivent et le vent se lève. Nous n’irons pas plus loin ! Nous devons nous rhabiller et nous abriter dans le bosquet pour déjeuner. Nous remarquons qu’en contrebas, il fait toujours soleil car les nuages se forment uniquement au niveau du Teillon. Nous descendons rapidement pour reprendre notre tenue préférée et poursuivre notre balade. Nous faisons une bonne halte parmi des chevaux particulièrement peu farouches. Nous poursuivons notre descente et arrivés aux voitures, c’est le moment le moins agréable : il faut se rhabiller ! De retour à l’hôtel, nous prenons une collation qui nous donne l’occasion de discuter avec la patronne. Nous constatons avec plaisir qu’elle comprend notre démarche.

    Texte de Jean-Marie.

     

    Samedi 12 mars : Ce matin, le ciel est couvert et les nuages défilent poussés par un fort vent d’Est. Il faut trouver un secteur à l’abri du vent. Un circuit vers Demandolx, au-delà du Col de Saint Barnabé, devrait être protégé du vent par la crête de Crémon.
    Nous allons visiter le lieu dit Ville : en fait les ruines du château et du vieux village de Demandolx qui dominent les lacs artificiels de Castillon et de Chaudanne. L’église Saint Fortunat daterait comme le château du XI ème siècle.
    Malheureusement, le soleil ne daigne pas sortir pour nous réchauffer. Seul Jean Paul, décidemment peu frileux, restera nu pendant pratiquement tout le circuit. Il sera accompagné par les uns ou les autres en fonction des zones plus ou moins abritées du vent et des efforts fournis.
    Après avoir visité ces ruines, nous prenons la direction de la chapelle Notre Dame de Conches qui vient d’être restaurée.
    Nous revenons sur nos pas, puis nous prenons le sentier qui monte vers le Col de Demandolx précédés par Jean-Paul qui améliore le passage à coup de sécateur.
    Arrivés au Col de Demandolx, nous constatons que la piste qui conduit à l’arête de Crémon est enneigée. N’ayant pas de raquettes, nous changeons de direction et nous prenons alors le sentier en balcon qui rejoint les maisons de la Clue.
    En arrivant à l’arête qui précède ce hameau, le vent désagréable nous accueille, aussi nous décidons de rentrer au gite pour déjeuner à l’abri.
    Nous passons ensuite un agréable après-midi à regarder les films de Gilles et les photos de chacun et à rêver à nos prochaines escapades.
    En fin d’après-midi la pluie mêlée de neige commence à tomber …

    Texte de Jean-Marie.

    Crédits photo : Bruno Saurez - Jean Paul R - Bernard Gibert - Jean-Marie

  • Randonnue au Mourre d'Agnis (5 mars 2011)

    03-05 Agnis

    Dans mes projets de randonnues pour cette année, je tenais à mettre quelques sorties dans l'ouest du Var, plus proche que les Alpes Maritimes ou le Alpes de Haute Provence, pour les habitants des Bouches du Rhône, JPR, en particulier. J'ai proposé le Mourre et le plateau d'Agnis, que je ne connaissais pas.

    Le caractère un peu sportif de la rando en a-t-il effrayé quelques uns ? La période des vacances était-elle défavorable ? Nous aurions pu voir venir les Marseillais, les Toulonnais, les Hauts Provençaux. Nous aurions pu être cinq. Nous ne fûmes que trois : Jean-Paul, Michel et moi.

    Trois, c'est bien. Pour moi, c'est beaucoup mieux que douze, et surtout que douze plus deux chiens.

    Nous partons de Mazaugues. J'ai le GPS, j'ai la carte. Mais 1) je n'ai pas étudié la carte pour voir d'où nous partons, 2) j'ai fais une erreur dans le tracé de départ de notre itinéraire sur le GPS (je sais pourquoi et comment !). Alors nous commençons par le chemin de retour. Demi-tour. Voilà le sentier (GR) qui monte, qui monte, raide, pour rejoindre la crête de la falaise de Mazaugues.

    Au départ, une voiture et deux personnes. Puis lorsque nous commençons la montée, une dame en rouge. Qui visiblement attend que nous soyons passés pour vraisemblablement s'engager derrière nous. Au cours de notre descente, sur le chemin du retour, nous la reverrons de loin. Et, lorsque je passe à Mazaugues en voiture, elle est là. Voilà une femme qui n'a pas peur de marcher seule, et qui marche vite.

    La montée en face nord et sous les bois est à l'ombre. Avec la pente et notre marche (rapide) nous n'avons pas froid. Mais lorsque nous trouvons le soleil, c'est quand même beaucoup mieux.

    Dans le bois -de chênes- les premières fleurs du printemps sont là : crocus en grand nombre et anémones hépatiques plus rares. Ensuite, en longeant le bord de la falaise, les chênes font place à des cèdres, jeunes et drus, avec une végétation plus basse de cyprès, genévriers, genêts, romarin, et bien sûr thym et lavande -pas encore fleuris.

    Au loin, vers l'horizon nord, une vague silhouette de la montagne Ste Victoire et dans la brume, les montagnes enneigées. A l'horizon sud, l'île de Porquerolles. Nous longeons la falaise, abrupte, vertigineuse, mais le sentier est suffisamment éloigné du bord pour ne pas craindre la chute. C'est une bien belle balade que nous faisons ainsi sur cette crête, avec un beau soleil, une belle végétation, un beau paysage... et personne.

    Petite descente pour passer un vallon, puis nous arrivons au Mourre, point culminant de notre randonnée. Un cairn, ou plutôt une construction assez haute en marque le sommet. Photos.

     

     

    Nous allons un peu plus bas nous mettre à l'abri du vent, le temps du repas. Temps durant lequel le vent forcit et le ciel se voile. Lorsque nous repartons, il ne fait pas chaud. En descendant, à l'abri des arbres, ça va mieux.

    Malheureusement notre chemin maintenant suit la ligne à haute tension, ses fils et ses affreux pylônes. Tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, tantôt en plein dessous. L'environnement de montée était beaucoup plus agréable.

    Enfin nous quittons la ligne, et par de larges pistes nous traversons le plateau d'Agnis, en longeant, soit des bois marqués « zone sans chien » (merci), soit des champs nouvellement labourés. Le soleil est revenu.

    Une propriété privée nous barre le chemin. Il n'y a personne, nous traversons. Mais à l'autre bout, le chemin a dû être encombré de végétaux pour le cacher. Nous partons dans une mauvaise direction, et au GPS nous traversons le bois pour retrouver la bonne piste.

    Un bruit de tronçonneuse. Trois personnes près d'une voiture, rangent leur matériel. Nous continuons. La voiture nous double. Ici, remise, enlèvement, remise puis enlèvement à nouveau de nos cache-fesses. Peu après, nous arrivons à un carrefour rempli de multiples tas de bois bien rangés.

    Nous sommes maintenant sur la grande piste qui nous ramène à notre point de départ. Sur ces chemins carrossables, nous marchons vite. Alors nous avons fait la boucle en 6h30, arrêts compris, c'est à dire environ une heure de moins que ce que j'avais prévu. Grâce au GPS et au programme associé, je peux maintenant joindre à ce compte-rendu le détail de notre randonnée.

    Voilà une randonnée intéressante, mais pour la refaire, je choisirai un autre chemin de retour, afin d'éviter la ligne, la propriété privée et une bonne partie de la grande piste.

    Guy.

  • Randonue au Pic de L'Ours

    Cette balade est proposé et encadré par Jean Gerald, aux environs du pic de l'ours. Vers 10h, nous sommes 10 au départ de la gare de Trayas pour ce parcours au cœurde l'Estérel. Le soleil est au rendez-vous malgré la température de 9°C et un petit mistral peu compatible avec la nudité. Toutefois, je commence avec Philippe à tester la promenade en tenue d'Adam. Avec la montée vers le pic de l'Ours la température du corps est correcte, et les autres membres du groupe décident de s'alléger. Nous rencontrons quelques coureurs des bois (Il doit y avoir une course de trekking dans les environs prochainement), ils passent rapidement prêt de nous après un échange d'un salut. En arrivant au sommet, il y a un parking  et donc pas mal de gens à proximité, nous devons temporairement nous rhabiller, même si nos tenues semblent très étranges au divers VTTistes qui prennent leur pose au soleil.

    Nous passons sous le pic de l'Ours en direction de la dent de l'ours, ces roches de porphyre rouge-orange qui se détachent de la végétation sont proprement magnifiques. Nous plongeons rapidement en direction du ravin de la dent de l'Ours, ravin qui malheureusement est à l'ombre et battu par les vents, la nudité est une lutte dans ces conditions et les vêtements font vite leur réapparition. Heureusement nous débouchons finalement sur un ravin ensoleillé avec un cours d'eau très attrayant nous invitant à une pause repas. La petite tente de tester les différentes positions pour jouer avec l'eau sans tombé dedans le ruisseau, peine perdu, elle en ressortira les fesses bien mouillées. Nous prenons notre repas au soleil, un petit peu voilé par quelques nuages, mais toutefois bien chaud même si nous sommes encore en hivers.

    Nous reprenons enfin le route en direction du lac de l'Ecureuil, mais il n'y plus de lac, seulement une plaine de rochers entourée de magnifique bloc rocheux de forme très fantasmagorique recouverte de lichen de toute les couleurs. Nous traversons le lac à pieds, en vétement, car le lieu est très très fréquenté. Enfin nous arrivons au niveau du barrage en terre, qui est totalement dévasté. A priori, il a été ouvert en 2007 à titre préventif car l'ouvrage de 1969 montré des signes de fatigue.

    voir : http://cotedazurcontact.aceboard.fr/217725-803-6062-0-ecureuil-Esterel-avril-2009.htm

    Ensuite, nous remontons par le ravin de l'écureuil en direction du pic de l'Ours sur l'autre versant, le soleil est bien plaisant sur ce chemin. Nous pouvons de nouveau prendre notre bain de soleil. Aymeline commence à couiner car la route est finalement assez longue et nous devons remonter de près de 300m pour atteindre le sommet de l'Uzel. Nous passons a proximité de la grotte de l'Uzel, elle pourrait nous servir d'abri pour la nuit au cas où car il est presque 17h. Le paysage qui s'offre à nous est magnifique se rouge qui contraste avec le vert est sublime sous les accent couchant du soleil.

    Direction le Col de Lentisque, la fatigue se fait sentir. Isabelle et Aymeline rechignent à avancer vers notre délivrance. Gloria part en courant dans le chemin rocailleux pour donner de l'entrain au groupe. Le soleil se couche, les différences de couleurs s'ont exacerbées, des pinceaux d'artiste ont posé des aplats de couleurs sur un paysage qui s'assombrit. Retour aux véhicules, certains se promettent un dimanche très tranquille. Le chien Loulou est prêt pour 24h de niche sans interruption. Nous pouvons rentrer heureux de cette belle journée et un peu éreinté.

    Finalement une petite ballade de 12 km avec environs 800m de dénivelé.

    E.B.