Randonue au Mont Cima
- Par Jean-Paul Guido
- Le 17/11/2015
- Dans Randonue
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Randonue au Mont Cima, Dimanche 15 novembre 2015
A l’heure convenue nous nous retrouvons au point de rendez-vous et nous allons garer les voitures sur la Route de La Loubière au départ du chemin. Impossible pourtant de ne pas évoquer l’émotion suscitée par les évènements de Paris et en poursuivant, c’est un peu une manière de dire : « Même pas peur ! ».
A cet instant je me demande quelles surprises peut me réserver cette ascension après être passé régulièrement pendant plusieurs années dans la plaine du Var sans avoir pu prêter attention au Mont Cima pour cause de conduite.
Directement le chemin bien humide serpente avec une bonne déclivité au milieu d’une végétation dense. Il est aussi assez raviné et ombragé. Il ne fait pas froid. On rejoint le soleil mais la déclivité est toujours là. La vue sur la vallée du Var, les massifs de la rive droite et les villages perchés se dégage. Au cours d’une pause, on leur met des noms.
Arrivés, presque au sommet sur un plateau nous faisons un détour pour aller voir une grotte qui offre la vue d’une salle grande ouverte. Le sol est légèrement humide. Servirait-elle d’abri à un berger avec un petit troupeau ? D’autres salles ? La question est posée. Peut-être aussi des stalactites ou stalagmites ? Là, seulement deux énormes blocs qui ont dû se détacher de la voûte, mais quand ? Toutes ces questions laissent la porte ouverte à l’imaginaire.
Il est presque midi et le sommet n’est pas loin. Un raidillon nous permet de l’atteindre : vue à 360°. Trois tables panoramiques permettent de réviser nos connaissances géographiques : nommer et situer les sommets connus voire déjà gravis. Un peu en contrebas grâce à des blocs bien taillés, au soleil, c’est la pause déjeuner confortablement installés.
Le chemin du retour où la pente est plus douce se transforme en piste. On aperçoit pas très loin un château apparemment en bon état au milieu d’une épaisse végétation. Notre éclaireur cherche un passage mais il faut se rendre à l’évidence : c’est une véritable forêt vierge qui le protège à défaut de fossé ou de murs d’enceinte. Dommage après une étape préhistorique, on aurait pu avoir une étape moyenâgeuse. La descente se poursuit jusqu’à la route que l’on suit sur une courte distance pour retrouver les voitures.
Vraiment je n’imaginais pas une telle richesse au pied de laquelle j’étais passé si souvent sans pouvoir la deviner.
Yves
Fichier contenant la trace GPX : 2015-11-15-mont-cima.rar (14.82 Ko)
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